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GRANDE MARCHE CONTRE L'IMPUNITE DU LUNDI 13 OCTOBRE 2014 A ABIDJAN

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#JUSTICE_POUR_TOUS


Les enlèvements, tortures, arrestations et exécutions sommaires se poursuivent en Côte d'Ivoire pour retarder l'éclatement de la vérité sur sa mise en coupe réglée néocoloniale depuis le 11 avril 2011.


BLOG de Alain DOH BI

L'Afrique, Puissance Mondiale 2050. Dénoncer les ennemis du développement de l'Afrique

11/10/2014 

Attaque d'Akouedo, 12 personnes déférées à la MACA, Maca

Après l’attaque du Camp d’Akouédo, 12 hommes enlevés et jetés à la MACA, hier C’était prévisible. A dessein, l’ex-Com’Zone désormais homme fort du régime Ouattara, Koné Zakaria avait refusé que les Gendarmes mènent une enquête sérieuse sur l’attaque de la Caserne d’Akouédo survenue dans la nuit du 17 au 18 septembre 2014.Relativement à cette attaque au contour flou, Koné Zakaria a fait enlever 12 hommes dont nous n’avons pas encore l’identité et les fonctions exactes. Après un bref séjour à la DST, selon nos sources, ces présumés coupables ont été jetés hier 10 octobre 2014 au Bâtiment C de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) où croupisse déjà plus de 700 détenus politiques. Les 12 hommes déférés hier à la MACA sont accusés d’atteinte alléguée à la sûreté de l’Etat. http://lafriquepuissancemondiale2050.ivoire-blog.com/archive/2014/10/11/apres-l-attaque-du-camp-d-akouedo-12-hommes-enleves-et-jetes-451439.html


Alors qu'une grande marche de protestation doit se tenir ce lundi 13 octobre 2014 place FICGAYO de YOPOUGON à ABIDJAN à l'appel de la CICI (Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire), que les prisonniers politiques de la MACA s'apprêtent à reprendre leur grève de la faim au péril de leur vie pour dénoncer leurs injustes et arrestations et maintien en détention assortis de toutes sortes de tortures physiques et morales, la plupart "ONG" bienpensantes supposées défendre les Droits de l'Homme ( qui n'ont pas peu contribué à l'avènement de OUATTARA) se fendent de communiqués pour se réjouir de la confirmation "calamiteuse" d'une infime partie des charges qui pèsent sur Laurent GBAGBO le 12 juin dernier par la CPI après s'être félicité de la déportation de Blé GOUDE à LA HAYE. Espérons que ces mêmes ONG qui font et défont la réputation des dirigeants africains au gré des intérêts supposés de l'Occident, citons au hasard HRW, FIDH, Amnesty, Croix Rouge, Caritas, Oxfam,... vont enfin lever le voile sur les crimes contre l'Humanité par les rebelles et tous ceux qui les ont soutenus depuis plus de 15 ans. Leur crédibilité et donc leur survie à court comme à long terme en dépendent !


Al'initiative de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire et avec la participation annoncée du Collectif des Femmes de détenus politiques, nous invitons les Patriotes et les militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à participer massivement à la grande marche du lundi 13 octobre 2014 à ABIDJAN pour « réclamer une Justice équitable pour tous, œuvrer pour le pardon mutuel et la réconciliation véritables, seuls gages d’une paix durable en dénonçant la Justice sélective à laquelle nous assistons depuis la fin de la crise postélectorale ».

Rappelons que la même marche du samedi 04 octobre 2014 avait été interdite par la Mairie de YOPOUGON avant que les autorités imposées par la force à la tête de la Côte d'Ivoire réalisent que cela violait totalement les droits fondamentaux garantis par la Constitution à commencer par celui de manifester. 

Après avoir d'abord justifié leur refus par écrit : "au motif que l'Etat Ivoirien a mis en place des institutions crédibles pour traiter les questions d'intérêt national dans le sens de la cohésion sociale" (réponse négative à la demande de manifestation du 24 septembre 2014), les autorités se ressaisissaient en arguant de la Tabaski pour le refus de la manifestation à cette date initialement prévue, d'où le report de la manifestation au lundi 13 octobre.




Parce qu'il ne saurait être question de laisser une fois de plus les Patriotes exposer leur poitrine aux mains nues sans au moins essayer de leur donner la visibilité qu'ils méritent et leur évitera souhaitons-le de nouveaux mauvais traitements, nous appelons la Résistance ivoirienne et panafricaine de FRANCE à participer au rassemblement que nous organisons concomitamment devant l'AFP à PARIS de 17h à 19h. Par ce rassemblement devant l’Agence France Presse (place de la Bourse de PARIS), nous entendons relayer la manifestation de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire du lundi 13 octobre 2014 à ABIDJAN pour « réclamer une Justice équitable pour tous, œuvrer pour le pardon mutuel et la réconciliation véritables, seuls gages d’une paix durable en dénonçant la Justice sélective à laquelle nous assistons depuis la fin de la crise postélectorale ».

A cette occasion, nous déposerons une motion aux journalistes de l’AFP pour dénoncer le silence médiatique qui s’est abattu sur la CÔTE D’IVOIRE qui n’est pas le silence de la Paix mais bien celui de la Terreur. Nous espérons ainsi faire pression pour qu’ils infléchissent leur storytelling habituel d’un pays prétendument réconcilié alors que des centaines de détenus politiques croupissent toujours en prison en proie à toutes sortes de mauvais traitements, que des centaines de milliers d’Ivoiriens souffrent en exil et que les libertés fondamentales ne cessent d’être bafouées avec l’aide décisive de la FRANCE.

LE COLLECTIF DES FEMMES ET DES FAMILLES DE DETENUS APPELLENT A PARTICIPER A LA GRANDE MARCHE "JUSTICE POUR TOUS"


"CHERS AMIS, CHERS FRERES ET SOEURS
Le 13 OCTOBRE 2014 nous, les femmes des detenus, seront au côté desIndigné De Cote D'ivoire pour dire NON à la justice partiale dont nous sommes victimes.....
Nous invitons, tous les ivoiriens à nous rejoindre dans les rues pour réclamer une JUSTICE POUR TOUS.
Merci à tous et à chacun
La lutte continue !"

Dans le cadre des préparatifs de la grande marche pacifique du 13 Octobre prochain,la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire(CICI) a été reçue en audience ce jour Mercredi 9 Octobre par la répresentation locale de l'organisme international des droits de l'homme ‪#‎Amnesty_International‬.
Cette rencontre avait pour objectif d'impliquer cette structure engagée dans la defense des droits de l'hommes, aux côté du brave peuple de Côte d'Ivoire qui entend prendre ses responsabilités face à ce silence complice et coupable des hommes politiques qui ne luttent que pour leurs propres interêts.
Kokou Hervé Delmas,directeur de Amnesty International Côte d'Ivoire s'est dit vraiment impressionné par le travail énorme abattu par la coalition depuis sa création allant dans le sens de la prise de conscience collective sur la question d'interêt public et des droits de l'hommes et s'engage à porter cette voix de la coalition plus loin.
Rendez-vous donc ce Lundi 13 Octobre 2014 dès 8 heures pour le rassemblement à la place Ficgayo de Yopougon.

David Semba le responsable de la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire Indigné De Cote D'ivoire) nous a entretenu sur la VRA de la grande mobilisation du lundi 13 octobre 2014 à ABIDJAN après l'interdiction de la marche du samedi 04 octobre 2014 au prétexte fallacieux que les autorités ivoiriennes auraient mis en place les institutions idoines pour garantir la réconciliation, ce qui est totalement antidémocratique au regard du droit fondamental de manifester d'ailleurs garanti par le droit ivoirien.

David SEMBA nous a rassuré sur le fait qu'il n'est pas question d'envoyer les Ivoiriens à l'abattoir, eux qui ont déjà tant souffert par le passé. Le droit de manifester est un droit constitutionnellement reconnu et il s'agit avant tout de le faire respecter.

David SEMBA également sur le fait que l'injustice et l'impunité doivent cesser en Côte d'Ivoire, qu'il marchera avec son équipe au devant du cortège et que si violence il devait avoir, il serait le premier lui David SEMBA à en faire les frais.

Côté pratique, dès 7h du matin tout le monde est invité à se rassembler place FICGAYO et ensemble le cortège se dirigera vers le Palais de Justice où une motion sera lue.

Demain, David SEMBA rencontre Amnesty International... Claudine Hermine Cojan qui a rétabli sa connexion entre temps en profite pour saluer les militants d'Amnesty International -dont elle salue le dévouement en ce qui concerne les bénévoles de base- et proposer que les dirigeants d'Amnesty International donc participent à cette grande marche intitulée "JUSTICE POUR TOUS". Elles se fait fort d'informer les quelques 800 bénévoles français qui ne comptent ni leur temps, ni leur énergie pour relayer les campagnes d'Amnesty, qu'ils devraient cesser de payer leurs cotisations et que l'ONG devrait cesser d'être subventionnée si les dirigeants d'Amnesty ne sont pas capables de soutenir par leur présence cette marche pacifique. David SEMBA rappelle également que des représentants de la Fédération Léo Lagrange devraient également se joindre à la marche.

CONCLUSION DE DAVID SEMBA : je lance un appel à nos collaborateurs, à nos partenaires de Léo Lagrange pour qu'ils nous soutiennent en Côte d'Ivoire, eux qui ont toujours été au coeur du combat pour le progrès et la paix. En ce qui nous concerne, nous Ivoiriens, il est temps que nous reprenions en main notre destin qui nous a été arraché par un régime liberticide, mais pour réussir, notre combat passe par l'unité dans le combat. Il est temps que l'on finisse d'être jugé et condamné pour ce que l'on est, pour ce que l'on pense, pour ses idées politiques et non pour ce que l'on a fait comme il se devrait [...]. La réconciliation ne peut se faire par les armes. Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire pour que vivent les peuples libres et indépendants !

Après la visite aux détenus politiques, la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire (CICI) a effectué un autre déplacement au cours de la même journée du Mardi 7 Octobre 2014 , mais cette fois-ci à "Washington" l'un des quartiers précaires déguerpis situé entre les communes d'Adjamé et de Cocody où les habitants sont livrés à eux mêmes.
Au cours de cette visite,un don de 250 kits scolaires a été fait aux enfants de ce quartier en cette période de rentrée scolaire.

C'est avec enthousiasme que les élèves et leurs parents réunis en grand nombre pour l'événement ont accueilli ce geste qu'ils ont qualifié de salvateur en ces temps difficiles.

Signalons également qu'un collectif de femmes issues de ce quartier déguerpis est membre actif de la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire (CICI) et sera aussi présent à la grande marche du Lundi 13 Octobre prochain à Yopougon avec pour itinéraire place Ficgayo-Palais de Justice Yopougon dès 8 heures.



ACTIVITES DE LA CICI
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Dans le cadre de ses activités,la Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire(CICI) s'est rendu à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan(MACA) en vue de s’imprégner des réalités que vivent les détenus politiques sans jugements depuis bientôt 4 ans et leur apporter son modeste soutien.
La délégation de la CICI conduite par son premier responsable,le camarade Samba David a été reçu par les différents responsables d'un comité des détenus politiques au nombre desquels figuraient le frère cadet de l'ex-première dame, Ehivet Simon Pierre, anciennement directeur des ressources humaine de la SOGEPIE qui jusque là ignore les raisons de son incarcération, du jeune étudiant Zahé Brice et du célèbre tradi-praticien "Petit Marteau" qui lui est détenu pour avoir prédit la défaite de l'équipe nationale de Cote d'Ivoire à la CAN de football de 2012 et qui est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, ainsi que plusieurs autres détenus civils et militaires bien connus...
Après les mots de remerciement et d'encouragement de cette initiative de la CICI, le porte parole du comité des détenus politiques s'est dit indigné par cette situation hors norme et hors droit dont ils sont victimes, car il est inadmissible que des gens soient détenus tout ce temps sans qu'ils ne sachent les raisons de leur détention, raison pour laquelle ils ont initié récemment une grève de faim qu'ils comptent reprendre après le 20 Octobre prochain si rien n'est fait.
Il ont par ailleurs invité l'ensemble des ivoiriens  à porter un bandeau blanc en signe de solidaritédu 8 au 10 octobre 2014 à travers une opération qu'ils ont baptisé "Opération marrée blanche" afin de dire non à cette forme de justice dont ils sont victimes,avant d'inviter tous les démocrates à sortir massivement à la grande marche organisée par les indignés ce Lundi 13 Octobre dans la commune de Yopougon.
Notons qu'officiellement, la Côte d'Ivoire compte 480 prisonniers politiques dont 370 à la MACA y compris 59 ex-FDS.



Joël TIEMOKO, élève et jeune militant du Front Populaire Ivoirien a été abattu d'une balle dans la tête le 21 avril 2014 par un milicien FRCI dans la commune d’Attécoubé au seul motif qu’il aurait assouvi des besoins naturels sur un site de logements sociaux en construction. Le tueur agissant sous les ordres d’Alassane Dramane Ouattara (N’oublions pas en effet qu’il est également Ministre de la Défense et à ce titre chef des FRCI) n'a toujours pas été inquiété alors qu'il a été identifié.


POUR ALLER PLUS LOIN :
http://lafriquepuissancemondiale2050.ivoire-blog.com/
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2012/12/memorandum-en-images-sur-la-cote-divoire.html
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/ces-ong-criminelles-qui-vampirisent.html

ALERTE : ARRESTATION DE SAMBA DAVID ET DE SES COLLABORATEURS PLACE FICGAYO CE LUNDI 13 OCTOBRE 2014

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David Samba, Firmin Mahan, Kpetchre Toutya Zagadou et Messou Olivier ont été arrêtés sur le lieu de rassemblement de la marche pacifique d'Abidjan ce lundi 13 octobre 2014.

Lien vers le rappel des événements (ordre antéchronologique) :
Comme les posts, photos et vidéos de Jean Chrésus ne me semblent pas toujours en option "public" sur Facebook, je te relaye les informations reçues depuis l'arrestation de David SAMBA et de ses compagnons (ordre antéchronologique) :

INJUSTICE ARRESTATION- la Cici et la Fesci monte au créneau
19h37, nos camarades Samba David, Firmin MahanKpetchre Toutya Zagadou et Messou toujours en détention à la préfecture de police du plateau. Nous sommes en compagnie de la vice coordinatrice de la coalition des Indigné De Cote D'ivoire, Kouaasi Landry et de Affa secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Un appel sera lancé selon ces derniers sous peu,‪#‎civ2010‬ ‪#‎civ225‬

Justice_Pour_Tous ‪#‎civ225‬
Avec sieur Mathias Zakam de Afrique Media, nous retournons à la préfecture de police, s'enquérir des dernières évolutions de la détention des camarades des Indigné De Cote D'ivoire. Après nous recevront la vice coordinatrice pour la déclaration de la coalition des indignés.

6 h · 
Samba David, président du coalition des Indigné De Cote D'ivoire, son chargé de communication Firmin MahanKpetchre Toutya Zagadou, membre du collectif, Messou Olivier, responsable du parti communiste après leur passage musclé au 16 eme arrondissement de Yopougon ont été conduits à la préfecture de police du plateau où ils  sont actuellement détenus après leur audition. 
Selon l'agent qui les a auditionnés à qui nous avons parlé ( Mathias Zakam correspondant ‪#‎civ225‬ d'Afrique Media et moi) ils attendent la décision de la hiérarchie qui doit tomber. Ce qui explique que les camarades interpellés sont en détention pour l'instant jusqu'à ce que la hiérarchie donne le verdict.


Le responsable ded Indigné De Cote D'ivoire samba david et certains de ces membres y compris un gerant de cabine telephonique arretés par les hommes du commmissaire ouattara , ont subit des tortures au 16eme arrondissement de yopougon avant d'etre conduit a la prefecture de police du plateau ou ils y sont actuellement detenus. Ils ont ete arreté par ce quil tentaient de manifester contre l'injustice en ‪#‎civ225‬



ALERTE..........
ARRESTATION DE MANIFESTANTS A LA GRANDE MARCHE DE PROTESTATION CONTRE L’IMPUNITÉ
Il est 8h15 min quand pendant que Samba David donnait un entretien au journalistes venus l'interroger à la place Ficgayo de Yopougon qu'un Bataillon des forces de l'ordre se dirige sur lui. Dans la foulée, plusieurs arrestations y compris un gérant de cabine téléphonique qui, étonné de son interpellation demandait les raisons de son interpellation.

Samba David, premier responsable de la Coalition des Indigné De Cote D'ivoire, son chargé de communication Firmin Mahan, Un responsable du Parti communiste, Kpetchre Toutya Zagadou, responsables du mouvement des étudiants la Liges par ailleurs membre du collectif des indignés et d'autres personnes ont été embarqué. Renseignement pris, l'on nous informe qu'il ont été conduit au commissariat du 16è arrondissement de Yopougon. Rappelons que cette opération était pilotée par le commissaire ‪#‎Ouattara‬.
Ayant appris l'arrestation des membres de la CICI, les femmes venues soutenir l'initiative des indignés, se sont donc déversée du palais de là justice au 16è arrondissement de ‪#‎Yopougon‬.
Face aux cris de protestation de ces femmes, les interpellés à bord d'un cagot ont été convoyé dans un autre lieu. Selon nos informations, ils ont été conduit à la préfecture de police du Plateau.
Précisons que cette marche des indignés avait pour but d'inviter les Patriotes et les militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à « réclamer une Justice équitable pour tous, œuvrer pour le pardon mutuel et la réconciliation véritables, seuls gages d’une paix durable en dénonçant la Justice sélective à laquelle nous assistons depuis la fin de la crise post-électorale ».



La manifestation avait pourtant commencé dans le calme sous forte escorte policière :
Jean Chrésus
‪#‎civ2010‬ ‪#‎civ225‬
Justice_pour_tous
Lundi 13 octobre, il est 8 h, place Ficgayo de Yopougon. Présence déjà remarquable des cagots des forces de l'ordre. En face, les différents participants à la marche continu de se réunir pour entamer la marche initiée par la coalition des Indigné De Cote D'ivoire.
On y revient





Plus d'informations sur la marche de protestation contre l'impunité pour laquelle David SEMBA et plusieurs autres collaborateurs vient d'être arrêté :

GRANDE MARCHE CONTRE L'IMPUNITE DU 

LUNDI 13 OCTOBRE 2014 A ABIDJAN

#JUSTICE_POUR_TOUS


Les enlèvements, tortures, arrestations et exécutions sommaires se poursuivent en Côte d'Ivoire pour retarder l'éclatement de la vérité sur sa mise en coupe réglée néocoloniale depuis le 11 avril 2011.

Lire la suite sur  : 

Christine COLIN-TIBALA
Militante du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS

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INTERPELLATION DE 5 ONG FRANCAISES  SUR LA VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE  PAR DES RASSEMBLEMENTS DE 17H A 19H DEVANT LEURS SIEGES RESPECTIFS :
Lundi 20 octobre 2014
AMNESTY INTERNATIONAL 76 bd de la Villette 75940 PARIS
Mardi 21 octobre 2014 : 
CROIX ROUGE FRANCAISE 98 rue Didot 75694 PARIS
Mercredi 22 octobre 2014 : 
CIMADE 64 rue Clisson 75013 PARIS
Jeudi  23 octobre 2014 :
FIDH 17 Passage de la Main d'Or 75011 PARIS
Vendredi  24 octobre 2014 : 
HRW (Human Rights Watch) 142 rue Montmartre 75002 PARIS



Les 370 prisonniers politiques de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) s’apprêtent à reprendre la grève de la faim illimitée qu’ils ont suspendue depuis le 25 septembre 2014 si les autorités ivoiriennes continuent de rester sourdes à leurs demandes légitimes de respect de leurs droits les plus élémentaires à la vie, aux soins, aux visites, ainsi que le droit le plus absolu dans un véritable Etat de droit d’être jugé équitablement.
Nous militants du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dénonçons avec la plus grande énergie ces centaines d’otages du régime aussi illégitime que liberticide imposé par la force et dans le sang au peuple ivoirien depuis le 11 avril 2011. Constitué tant des représentants de l’ancien Régime, des plus illustres  (Simone et Laurent GBAGBO, Charles BLE GOUDE,…) aux plus anonymes (civils et militaires injustement accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat). Ces boucliers humains sont indignes d’un Etat prétendument démocratique installé et soutenu par la Communauté internationale, France en tête  !
Ils ont déjà sacrifié leur liberté et pour certains leur vie pour les valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité gravées sur les frontons de nos institutions françaises et internationales. Alors allons-nous encore les laisser se battre sans rien faire d’autre que de compter les morts ?
«Qui est neutre dans une injustice se range du côté de l’oppresseur.» Desmond TUTU

C’est pourquoi nous lançons l’opération « SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES DE CÔTE D’IVOIRE » qui se déroulera sur une semaine à compter du lundi 20 octobre 2014, date annoncée de la reprise de la grève de la faim illimitée des 370 prisonniers politiques de la MACA  sauf avancée notoire des autorités ivoiriennes sur leurs principales revendications.

Nous invitons tous les militants du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes à se rassembler avec nous devant 5 ONG françaises (« grandes » par le nom et les financements publics perçus, mais pas forcément par la présence aux côtés des victimes, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire tout au moins). Alors que nous espérions pouvoir compter sur elles pour défendre les droits de l’Homme à nos côtés, nous  déplorons leur parti pris dans la tragédie ivoirienne comme dans de nombreux autres drames africains (RDC, Centrafrique, Congo, …) qui a été de cautionner l’avènement d’une rébellion armée commanditée par Dramane OUATTARA et dirigée par Guillaume SORO, respectivement N° 1et2 de fait du régime sanguinaire actuel.

Parce qu'ils ont déjà risqué leur vie à de nombreuses reprises, parce qu'une grève de la faim alors qu'ils sont déjà si affaiblis par les conditions de détention inimaginables et des mauvais traitements indicibles, soyons solidaires jusqu'au bout pour ceux qui le peuvent et partageons une semaine de jeûne alimentaire solidaire avec les prisonniers politiques ivoiriens... Pourquoi pas une grève de la faim illimitée me direz-vous ? Parce que le but n'est pas de mourir mais bien d'attirer l'attention des pouvoirs  et de l'opinion publics sur la situation indigne des détenus politiques en Côte d'Ivoire et non de mettre la vie de quiconque en danger. Connaissant les forces néocoloniales qui occupent le pays sans dire leur nom, ils auraient tout intérêt à nous laisser crever de faim plutôt que de reconnaître la justesse de notre combat car il y a tellement d'intérêts en jeu. C'est pourquoi nous proposons 7 jours de jeûne alimentaire solidaire : "Ils jeûnent, je jeûne, tu jeûnes ?" une sorte de grève de la faim pour autrui en quelque sorte !

Pour ceux qui le peuvent, merci de venir protester avec nous sous les fenêtres de ces ONG contre les crimes impunis qui ensanglantent la Côte d'Ivoire depuis près de 15 ans suite à une rébellion armée installée au pouvoir depuis le 11 avril 2011.



A toutes celles et ceux qui ne pourront être physiquement parmi nous, merci de les soutenir en prière, en pensée, en arborant un badge avec la mention :
"SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS".


Et pour  ceux qui connaissent la force du jeûne alimentaire comme mode de protestation non-violent, nous les invitons à accompagner pendant au moins une semaine les centaines de prisonniers politiques ivoiriens qui s'apprêtent à reprendre leur grève de la faim à partir de ce lundi 20 octobre 2014. 

Au péril de leur vie et de celles de leurs familles, ils jeûnent pour leur liberté mais aussi pour les nôtres et pour les valeurs de justice, de vérité, de tolérance et de respect des droits fondamentaux que nous avons collectivement le devoir de défendre.


Sur la grève de la faim et la situation des prisonniers politiques ivoiriens :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html

Plus  d’infos sur la tragédie ivoirienne qui se poursuit dans un silence médiatique assourdissant:
Femmes En Résistance, association loi 1901 enregistrée sous le N°W922007615
CONTACTS:06 69 49 40 06-06 10 47 67 17 association.femmesenresistance@gmail.com




MOTION D’INTERPELLATION D’AMNESTY INTERNATIONAL DU LUNDI 20 OCTOBRE 2014 SUR LES GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE

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Nous sommes réunis ici ce lundi 20 octobre 2014 devant le siège d’Amnesty pour vous interpeller sur les graves violations des Droits de l’Homme qui se poursuivent en Côte d’Ivoire.
Alors certes nous avons bien lu tous vos rapports et communiqués de presse sur la Côte d’Ivoire, notamment les derniers qui fustigent la justice des vainqueurs[1]. Et si nous nous réjouissons que vous dénonciez comme nous l’impunité des crimes commis par le camp OUATTARA, nous maintenons que vous contribuez avec d’autres ONG, à un niveau moindre certes mais à un niveau décisif tout de même, à falsifier la jeune Histoire de la Côte d’Ivoire libre et indépendante qui subit un Régime aussi illégitime que liberticide depuis le 11 avril 2011.
Nous ne sous-estimons votre présence aux côtés des prisonniers politiques dans le passé mais aussi votre soutien actuel du mouvement des prisonniers politiques ivoiriens « Jugez-nous ou libérez-nous ». Souffrez cependant que nous vous interpellions non pas sur ce que vous faites de bien en faveur de la Paix et pour une Réconciliation véritable en Côte d’Ivoire, mais plutôt sur tout ce que vous occultez et sur certaines accusations erronées que vous maintenez sans preuve qui contribuent à alimenter les procédures judiciaires à l’encontre des plus illustres personnalités comme des plus anonymes du Régime GBAGBO.
Que vous le vouliez ou non : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Et c’est parce que vous avez un rôle si déterminant non seulement auprès de la CPI[2] mais aussi sur  l’ensemble des juridictions -qui s’appuient sur vos rapports pour décider- que nous n’avons pas le droit de nous taire. Certains des nôtres nous ont demandé de vous ménager, de ne surtout pas trop vous critiquer négativement au risque de vous voir vous fâcher et tourner le dos à ceux de nos parents,  amis et camarades de lutte qui risquent actuellement leur vie en Côte d’Ivoire pour défendre leur droit à une Justice équitable et par là-même nos libertés fondamentales à tous. Et bien nous ne sommes pas d’accord avec cela… Car ce serait vraiment vous mépriser et vous affubler d’un cynisme criminel que de croire que nos critiques à votre endroit, voire une susceptibilité mal placée de votre part suffiraient à entraver votre engagement à défendre les Droits de l’Homme urbi et orbi et en Côte d’Ivoire en particulier.
Nous aurions même souhaité mettre certains de vos chercheurs à l’Honneur, mais craignant de méconnaître votre fonctionnement et le travail collectif qui le sous-tend, nous nous contenterons de vous remercier pour le rôle que vous avez joué dans la libération des détenus d’opinion ivoirien et ce depuis 1992 au moins. Nous avons eu écho du respect infini que vous avez pour certains d’entre eux notamment pour celui qui pour la première fois de mémoire d’Amnesty a restitué le fonds d’aide que vous lui aviez alloué afin que ce viatique profite à quelqu’un d’autre. 
Nous ne sommes donc pas venus en ennemis, ni par ce que manifester dans les rues de Paris, de France et d’Europe serait notre sport favori. Nous sommes tous des parents occupés et responsables. Si nous mettons nos obligations familiales et professionnelles de côté pour venir vous interpeller sous vos fenêtres, c’est pour relayer les souffrances de celles et ceux au pays  qui continuent de subir les exactions du Régime de Terreur qui s’est abattu sur la Côte d’ivoire après près d’une décennie de rébellion armée sanguinaire.  C’est aussi parce que nous n’avons pas encore atteint le seuil de colère légitime, de désarroi et de souffrance de certains de nos vaillants camarades de lutte. Dédicace spéciale à maman Yvette Stanley PRAGER[3]qui nous a montré le chemin d’un engagement total et sincère dans la lutte jusqu’au sacrifice de sa propre vie.
Beaucoup de nos camarades de lutte pensent que vous savez pertinemment l’Etat de non droit qu’est devenue la Côte d’Ivoire et que, malgré vos récents rapports un peu plus critiques vis-à-vis du pouvoir  OUATTARA, votre  ONG Amnesty International est complice de la rébellion armée institutionnalisée qui continue d’endeuiller le pays. Tout cela pour servir l’ordre néocolonial qui pille les richesses  africaines  au détriment des peuples.
Parce que vous faites partie de ceux qui continuent d’imputer la responsabilité de la crise postélectorale au Président Laurent GBAGBO sur la base de la prétendue victoire d’Alassane OUATTARA que vous avez reconnue ;

Parce que vous vous êtes réjoui de son transfèrement-déportation à la CPI[4]ainsi que de celui du Ministre Charles Blé GOUDE[5] que vous appelez « chef de milice », que vous accusez de crimes contre l’Humanité (Sauf que ses victimes supposées sont toutes à ce jour soit anonymes, soit réelles mais imputées à tort à Charles Blé Goudé comme ce pauvre monsieur victime d’un vrai « code 125 »… Mais en Afrique du Sud[6]!) ;

Parce que vous mentionnez la responsabilité de « milices libériennes pro-GBAGBO »qui auraient ensanglanté la Côte d’Ivoire non seulement pendant la crise postélectorale mais également après ;

Parce que toutes vos prises de position dans la tragédie ivoirienne ont contribué et contribuent encore à alimenter les procédures judiciaires à l’encontre des seuls pro-GBAGBO que nous sommes fiers d’être dans le sens où nous nous reconnaissons dans les valeurs de respect de la légalité constitutionnelle et du droit des peuples qu’il incarne ;

Pour toutes ces raisons et d’autres que nous ne manquerons pas de vous rappeler,  vous avez l’impérieuse obligation de fournir les preuves incontestables sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier vos accusations à l’encontre de Laurent GBAGBO et de tous ceux qui se retrouvent derrière les barreaux quand ce n’est pas au cimetière pour l’avoir de façon réelle ou supposée soutenu. A défaut de disposer de telles preuves, vous avez l’ardente et morale nécessité de reconnaître que vous vous êtes trompés de bonne foi. C’est à vous de choisir si vous préférez cautionner l’inversion de la victime et du bourreau qui est en train de déferler en Côte d’Ivoire ou si vous êtes réellement au service de la vérité et de la justice universelle. Vous avez déjà fait un grand pas dans cette direction avec vos récents rapports qui vous valent les foudres non seulement des caciques du Régime OUATTARA mais également le courroux, voire le discrédit de certains de vos pairs ou encore celui des pouvoirs publics français. Nous en voulons pour preuve le rapport de mission de l’OFPRA publié en mai 2013 qui estime que vous êtes beaucoup moins crédibles depuis que vous critiquez un peu trop vigoureusement le Régime OUATTARA[7].
Faute de preuves et de témoignages réels et corroborés des crimes imputés à l’ancien pouvoir, vous vous fondez sur la reconnaissance par la « communauté internationale » de la victoire de OUATTARA aux élections présidentielles de 2010 pour imputer la plupart des crimes de la crise postélectorale au seul camp GBAGBO. Vous n’êtes pourtant pas sans savoir que cet adoubement que vous relayez a été fait en violation de la Constitution ivoirienne mais aussi de toutes les normes juridiques nationales, régionales et même internationales ! Et ce n’est pas nous qui le disons car connaissant notre parti pris surabondant, vous aurez raison d’en dénoncer le caractère partisan, mais c’est Pierre SANE qui n’est autre que votre ancien Secrétaire Général[8]. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi d’ailleurs vous qui appartenez au camp de la paix n’avez pas défendu la solution pacifique du recomptage des voix proposée par Laurent GBAGBO pour vider le contentieux postélectoral !
Depuis 2002, les crimes impunis se sont accumulés faisant des dizaines de milliers de victimes directes sans compter toutes les victimes collatérales de l’exil, de la dislocation familiale, engendrées par ce régime sanguinaire qui ne dit pas son nom[9]

Les graves violations des droits de l’Homme et la dissuasion par la Terreur de toute velléité de contestation ne touchent pas seulement l’opposition. Sur les milliers de prisonniers politiques qui ont été arbitrairement arrêtés et incarcérés, rappelons-nous qu’il n’y pas seulement des partisans de l’ancien Régime :
Que dire de l’embastillement de Basile Mahan Gahé[10] ce grand combattant de la liberté syndicale arrêté pour avoir refusé de suivre le mot d’ordre de grève lancé par la rébellion armée à laquelle il n’adhérait pas et mort des suites des sévices subis  pendant plus de 18 mois pour avoir exercé son droit le plus inaliénable de faire ou de ne pas faire grève justement ?

Que dire encore des souffrances endurées par les centaines de prisonniers politiques souvent anonymes et pas toujours partisans de l’ancien régime qui croupissent toujours dans les geôles du Régime[11] ? Ces véritables boucliers humains et monnaie d’échange du pouvoir sont pourtant présumés innocents jusqu’à ce que les charges retenues contre eux soient établies tandis qu’ils subissent toutes sortes de tortures physiques et morales dans des conditions de détention inhumaines[12] et sans avoir été jugés depuis plus de 3 ans. « Jugez-nous ou libérez-nous » clament-ils légitimement à l’occasion de la grève de la faim illimitée qu’ils s’apprêtent à reprendre incessamment sous peu. Et nous ne parlons même pas des détenus politiques morts des suites de blessures volontaires lors de vraies fausses mutineries ou encore faute de soins. Nous avons une pensée spéciale pourJoël PEKOULA prisonnier politique décédé à la MACA après bien d’autres  le 10 novembre 2013 suite à plusieurs refus de le transférer à l’hôpital.

Mais il n’y a pas qu’en prison que l’assistance médicale fasse défaut et c’est toute la société civile ivoirienne qui est touchée par l’incapacité des pouvoirs publics actuels à assurer les soins les plus élémentaires. Et nous en voulons pour preuve la mort d’Awa FADIGA, belle et jeune mannequin fauchée en plein vol faute d’avoir pu accéder aux soins légitimes que son état requérait. On est loin des projets faramineux, aussi coûteux qu’indécents au regard de la vétusté et de la pauvreté des moyens consacrés à la santé tel cet hôpital privé de luxe de la fondation Children of Africa[13] ou encore de l’Assurance Maladie Universelle[14] prévue  par le régime précédent, mais qui n’a jamais pu vraiment voir le jour pour cause de rébellion meurtrière et de partition du pays. Pendant qu’Awa FADIGA[15] succombait à ses blessures faute de soins dans un hôpital bondé et sous-équipé d’ABIDJAN,  d’autres se faisaient dorloter dans des hôpitaux parisiens.

Sur l’impunité des graves violations des Droits humains qui se poursuivent en Côte d’Ivoire, on pourrait encore citer le drame du  jeune Joël TIEMOKO assassiné récemment pour avoir seulement satisfait des besoins naturels sur un site de logements sociaux en construction (ou ne serait-ce par plutôt parce qu’il était militant du FPI ?). Il y a encore l’assassinat du journaliste Désiré OUE[16]le 14 novembre 2013 qui survient après ceux de ses confrères Antoine MASSE en 2004 et Sylvain GAGNETAUD en mai 2011. Son assassinat barbare d’une balle en plein torse sous les yeux de sa famille ligotée n’a même pas fait l’objet du moindre début d’enquête en dépit des annonces faites il y a près d’un an pour calmer les esprits. Alex Saint-Joël GNONSIAN témoin survivant du massacre de NAHIBLY[17]en 2012 après celui de DUEKOUE en 2011[18]était supposé être protégé par la FIDH et l’ONUCI. Il a pourtant été assassiné par les FRCI dans la nuit du 30 au 31 décembre 2013[19].

Pour tous ces crimes odieux et gratuits, les assassins parfois identifiés courent toujours en liberté.

Mais c’est également dans les cercles proches de l’actuel parti au pouvoir que des morts suspectes appellent des enquêtes et des expertises indépendantes aux résultats incontestables pour faire toute la lumière sur les graves événements qui ont endeuillés la Côte d’Ivoire toutes ses dernières années. Nous pensons notamment à l’élimination d’IB dont nous sommes loin de mesurer le rôle dans les crimes impunis du Commando Invisible d’ABOBO de plus de 700 hommes qu’il a commandés pendant toute la crise postélectorale (et sans doute bien en amont !). La manifestation de la vérité sur ses heures sombres de l’Histoire récente de la Côte servirait à n’en pas douter  la vérité sur d’autres tragédies impunies, comme le massacre d’ANONKOUA KOUTE[20]ou encore les dossiers très médiatisés avec forts enjeux judiciaires de l’attaque de la RTI du 16 décembre 2010, de la mort des 7 femmes et du bombardement du marché d’ABOBO[21]de mars 2011, ainsi que de nombreuses autres affaires non élucidées telle la disparition d’Yves LAMBLIN, de Stéphane Frantz di RIPPEL et de leurs collaborateurs au NOVOTEL d’ABIDJAN début avril 2011 après le non moins tragique et étouffé assassinat du très gbagbophile mais néanmoins très français Philippe Rémond[22]. Et nous ne vous parlons même pas de l’affaire KIEFFER qui a été largement instrumentalisée pour faire tomber GBAGBO et dont le juge d’instruction Patrick RAMAEL a été détaché de la Justice française pour devenir Conseiller de OUATTARA en charge de la réforme de la Justice[23]. Beau gage d’indépendance !
L’impunité étant un des principaux facteurs de récidive et l’exemplarité une des plus grandes valeurs pédagogiques, nous vous prions de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que les auteurs, co-auteurs directs ou indirects soient poursuivis et sanctionnés à la hauteur de leurs crimes.
Rappelons d’ailleurs sur cette question de l’impunité que la force Licorne s’est rendue coupable de nombreux crimes largement documentés comme la fusillade de l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004[24]. Nous pensons d’ailleurs que c’est parce que la prescription décennale des crimes pour engager une action sera bientôt atteinte que tout est fait pour enterrer l’affaire MAHE[25] en empêcher ses proches de témoigner(notamment son frère Jacques et son neveu Basile en proie à toutes sortes de maltraitances ici en France depuis près de 2 ans). Pourquoi vous Amnesty International si soucieux de la lutte contre l’impunité n’avez-vous pas relayé la plainte de la COPAVIL[26] (COllectif des Patriotes VIctimes de la force Licorne) contre l’Armée française suite aux dizaines de jeunes Patriotes au Mains nues tués par balle et aux centaines de blessés rien que le 9 novembre 2004 devant l’Hôtel Ivoire ? Les preuves de ce massacre sont pourtant réelles et largement diffusées, sans compter les témoignages des milliers de victimes qui ne demandent qu’à être entendues pour être peut-être enfin reconnues.

Même si certaines de vos prises de position et de vos participations institutionnelles nous interpellent, nous continuons de penser que derrière chaque femme et chaque homme qui travaille à Amnesty International, il y a également une citoyenne, un citoyen, un défenseur sincère des Droits de l’Homme qui peut se lever et dénoncer avec nous la mise en coupe réglée de la Côte d’Ivoire dans la vallée de mort, de douleur, de  sang, d’exil et d’abandon des libertés fondamentales sur l’autel des intérêts françafricains courts-termistes.

 « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps» disait Abraham LINCOLN. Et nous conclurons sur un autre  proverbe, africain celui là, repris par Charles Blé GOUDE lors de son allocution du jeudi 02 octobre 2014 devant la CPI[27] auquel nous renvoyons tous ceux qui veulent vraiment servir la vérité en Côte d’Ivoire comme ailleurs : « Réclamons les dents de la panthère à celui qui a mangé la tête » !




Plus  d’infos sur la tragédie ivoirienne qui se poursuit dans un silence médiatique assourdissant:



















[1] « La loi des vainqueurs », rapport d’Amnesty de février 2013  http://www.amnesty.fr/sites/default/files/afr31012013_26fev2013.pdf


[2] Rappelons qu’Amnesty International est  membre de la CFCPI (Coalition Française pour la CPI)  dont elle assure même la présidence (http://www.cfcpi.fr/spip.php?rubrique8#organisation) http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/07/le-plan-commun-de-la-cpi-et-nervis-pour.html


[3]  Hommage à Yvette par Grégory Protche « Une toute petite bonne femme mais une grande Dame » : http://www.legrigriinternational.com/2014/10/yvette-ble-goude-stanley-koudou-prager-gregory-protche-version-texte.html


[4]  Communiqué de presse d’Amnesty International du 20 mars 2014 : http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Actualites/Cote-d-ivoire-Laurent-Gbagbo-remis-la-Cour-penale-internationale-4146« Côte d'Ivoire : le transfert de Laurent Gbagbo est un premier pas important dans la lutte contre l'impunité […]visant à mettre fin à l’impunité pour les crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire, en particulier entre 2002 et 2011. »



[6] L’homme en  feu que Mah Sogona Bambaprésente comme une victime des Pro-Gbagbo le premier avril 2011 (https://www.youtube.com/watch?v=tSy_wegmD1c) est en fait une victime d’affrontements violents en Afrique du Sud : http://www.bing.com/images/search?q=Ernesto+Alfabeto+Nhamuave&FORM=IQFRBA&id=17FEAA633EC6C05BA9584B3959206ADB2C1FE8EF&selectedIndex=0#view=detail&id=EFF9289430E963CD8085C5BAE0B2FC633B59C5EF&selectedIndex=6


[7] Extrait du rapport OFPRA qui considère que les rapports d’Amnesty International ne sont plus aussi crédibles qu’avant  : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/07/le-plan-commun-de-la-cpi-et-nervis-pour.html 


[8] Article de Pierre SANE  de mars 2011 « La logique de l’absurde » dans lequel il annonce déjà ce qui arrivera quelques semaines plus tard : « Sauf si l’objectif délibéré était de conduire le pays à la guerre, guerre civile cette fois, afin de justifier l’intervention extérieure ! A ce moment-là, ce qui paraît absurde aujourd’hui sera logique et rationnel demain. » :


Sur la victoire électorale de Laurent GBAGBO voir les deux vidéos de Nicoletta FAGIOLO  sur les élections de 2010: https://www.youtube.com/watch?v=KE7su34LyEo et https://www.youtube.com/watch?v=gwb3no-ypJk


[9] Mémorandum en images non exhaustif sur la tragédie ivoiriennes depuis 2002 :



[10]Basile Mahan Gahé est mort pour avoir défendu la liberté syndicale : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/09/mort-pour-avoir-defendu-la-liberte.html 



[12]Sur la situation des prisonniers politiques ivoiriens en proie à toutes sortes de tortures morales et physiques :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html




[14]« On ira Jusqu’au bout », livre témoignage de Clotilde OHOUOCHI Ministre de la Santé sous GBAGBO de 2000 à 2005 paru aux Editions L’Harmattan juin 2013







[20]Ville martyre d’Anonkoua Kouté. Civils violés, torturés, brûlés vifs par les rebelles en mars 2011. Leur crime : avoir reçu la Première Dame également députée d’ABOBO. Bilan : 24 morts, 40 blessés, centaines de disparus et exode massif. http://youtu.be/o7cO2pl43qk ; http://presse.ivorian.net/informations/?p=2189 ;  http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-hrw-ils-les-ont-tues-comme-si-de-rien-n-etait-2eme-partie-des-civils-brules-vifs-105177957.html






[25]Interview de Jacques DAHOU, le frère de Firmin MAHE depuis un des hôpitaux dans lequel il est « détenu » depuis près de deux anshttp://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ; Interview de Jacques DAHOU parue dans Billets d’Afrique de Survie Mai 2014 : http://survie.org/auteur/jacques-dahou ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/02/affaire-mahe-quand-la-justice-francaise.html


LE PETIT JUGE EPIPHANE ZORO BI : LA CREATURE DE OUATTARA ET DE SES MAITRES OCCIDENTAUX

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Epiphane ZORO BI est ce juge ivoirien présenté comme expert indépendant de la CPI à l'audience de confirmation/infirmation des charges pesant sur Charles Blé GOUDE.





Epiphane ZORO BI en'est pas du tout le défenseur des Droits de L'Homme qu'il prétdend être au service de la manifestation de la vérité, de la justice et de la réparation du préjudice des victimes, mais bien un maillon de l'immense toile tissée par SOROS au plan mondial pour diriger le monde sans en avoir l'air en éliminant tous ceux qui les empêchent de piller tranquillement les richesses dont ils ont besoin pour garantir le train de vie des Occidentaux qui nous dirigent. Ce ne sont pas seulement des ONG, ce sont également des institutions comme celles de la francophonie, les institutions onusiennes (dont l'UNESCO qui passe son temps à créer de faux prix comme le pseudo prix HB pour la Paix qu'elle donne alternativement à des gens qui le méritent (comme les grands-mères argentines) et à des gens qui devraient être empêchés de nuire comme HOLLANDE et le couple maudit OUATTARA (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/03/les-paillettes-de-sang-des-elephants.html).
La dépendance totale du "petit Juge" Epiphane ZORO BI à l'égard de son mentor OUATTARA n'est donc plus a prouver. Comme beaucoup de lecteurs avisés, on sait d'abord que c'est lui qui a délivré le très contesté certificat de nationalité qui a permis à OUATTARA de se prévaloir de la nationalité ivoirienne.



Il s'agit  d'un certificat de nationalité délivré par ZORO BI en 1999 sur la base d'un extrait d'acte de naissance falsifié que vous pourrez trouver en pièce photo jointe... Le petit Juge est vraiment petit dans tous les sens du terme pour avoir pris le parti avec les forces de l'ombre (OUATTARA, SOROS, SCHEUER,...) de prendre le pouvoir coûte que coûte en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui avec des régiments d'ONG aux appellations plus trompeuses les unes que les autres : MIDH, Cité de la Tolérance, CNVD, FIDH... il fait le travail de nettoyeur qu'on lui a demandé de faire transformant les victimes en bourreau et vice versa comme s'il souffrait d'un mal dont on n'a pas fini de mesurer la toxicité : le syndrome de STOCKOLM !. Mais l'histoire de la Côte d'Ivoire est trop récente pour qu'on puisse ainsi la falsifier sous nos yeux comme l'a rappelé Blé Goudé dans sa formidable allocution du jeudi 02 octobre. 


A comparer avec ces autres documents qui attestent bien que le Sieur OUATTARA indépendamment de sa nationalité "douteuse" (qui en soi n'est pas un problème ; c'est juste qu'elle contredit gravement les termes de l'article 35 de la Constitution ivoirienne adoptée à plus de 86% par référendum le 01 octobre 2000), s'est également prévalu d'une autre nationalité en l'occurrence celle du Burkina Faso, ce que la Constitution ivoirienne interdit pour les candidats à la plus haute et noble fonction de la République de Côte d'Ivoire.









Ce chien de garde de l'ordre néocolonial a d'ailleurs pleinement conscience du problème persistant de la nationalité d'Alassane OUATTARA puisqu'il plaide pour une modification de la Constitution comme vous pouvez le lire sur le lien suivant :

POLITIQUE
Epiphane Zoro, magistrat, Dg de la Cnf : “La révision de la Constitution est impérieuse”
Publié le mardi 21 janvier 2014  |  Nord-Sud
Sortie
© Abidjan.net par PRISCA 

Sortie de promotion : Zoro Bi Epiphane parraine la promotion Master1 judiciaire de l`UFHB Cocody
Samedi 03 août 2013. Abidjan (Cocody). Photo : Zoro Bi Epiphane
"Dans cette interview qu’il nous a accordée, le juge Epiphane Zoro, directeur général de la Commission nationale de la francophonie, ancien fonctionnaire onusien, recommande une révision par voie référendaire de la Constitution, notamment en son article 35, pour éviter toutes surprises désagréables lors des prochaines consultations électorales..."


Lire la suite sur :http://news.abidjan.net/h/485115.html#.Ut6glWFgs_k.facebook 


N'oublions pas ensuite le rôle du Juge Epiphane ZORO BI qui lui a sans nul doute valu en récompense le poste de DG de l'AICF (Agence Ivoirienne de Coopération Française), rôle de premier plan donc qu'il a joué dans le film de propagande toxique de Benoît SCHEUER : "CÔTE D'IVOIRE, POUDRIERE IDENTITAIRE" dont il est l'un des témoins à charge principaux aux côtés de Jean-Baptiste KABORE le fils d'Henriette DIABATE que l'on fait passer pour un responsable d'ONG burkinabé totalement impartial dans le film et d'Abdou TOURE le sociologue prétendument indépendant devenu ensuite porte-parole et ambassadeur plénipotentiaire de OUATTARA au BURKINA FASO toujours en poste à ce jour.



Ce petit juge de DIMBROKO que la CPI a présenté comme un expert indépendant a les mains tâchée de sang ivoirien certes mais aussi congolais car les institutions qui le financent sont habiles à recycler leurs agents et à les déplacer sur l'échiquier du monde au gré de leurs funestes intérêts... Tandis qu'il cherchait à faire croire qu'il avait fui une mort certaine sous GUEI après la délivrance du certificat de nationalité frauduleux précité à OUATTARA en 1999, il a continué après à laisser entendre que sa vie était constamment menacée sous GBAGBO et qu'il ne pouvait même pas passer au BURKINA à cause des menaces de feu BOGA DOUDOU (paix à son âme et maudits soient ses meurtriers qui courent toujours !). 
Extrait d'un article de Jeune Afrique consacré à cet affidé du RDR de longue date : [NDLR : on est en mars 2004 et le petit juge a publié son livre "Désarmer la violence" hostile au Président GBAGBO quelques semaines plus tôt ]: "il a pris l'avion pour la RD Congo où il doit diriger le projet « Restauration du système judiciaire pénal » à Bunia, dans l'est du pays. Un vaste programme mis en place par l'ONG belge RCN justice et démocratie. La mission occupera au moins six mois celui qui est installé à Bruxelles depuis juin-juillet 2001. Il y est arrivé en provenance de Ouagadougou où il ne devait pourtant séjourner que quelques jours avant de retourner à Abidjan. Il n'en sera rien : à peine arrivé, Zoro est invité par le ministre burkinabè de la Sécurité Djibrill Bassolé à quitter dans les vingt-quatre heures le territoire sans autre explication si ce n'est qu'Émile Boga Doudou, l'homologue ivoirien de Bassolé, s'est ému au téléphone que le Burkina tolère chez lui la présence d'un « élément subversif »." 

En 2001 déjà son nom est mentionné dans un article concernant un certain Tapé KOULOU présenté comme un fondateur de journal ultranationaliste en Côte d'Ivoire. Ce qui est intéressant dans ce cas là, c'est que nous ne sommes qu'en 2001, mais que déjà les pro-OUATTARA distillent leur propagande de guerre et que Blé GOUDE est présenté comme "Blé la gachette" et accusé à l'époque déjà de tous les crimes de la terre : "Tapé Koulou a toujours été soutenu dans sa croisade par des "leaders d'opinion" comme Ble Goudé Charles dit Ble la machette, ancien secrétaire général de la FESCI (Fédération des étudiants et scolaires de Côte d'Ivoire) qui s'était tristement illustré dans la guerre des machettes ayant endeuillé les campus du pays et qui, intervenant au cours de la conférence de presse, n'a pas craint de déclarer: "celui qui tue mes parents, je tue ses parents". 
Il est soutenu aussi par Damana Pickass de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir), qui invite ses militants à rester mobilisés et vigilants pour faire face "à une véritable tentative de déstabilisation de la Côte d'Ivoire", ainsi que par M. Serikpa Dakoury, le meneur des activistes de la "Sorbonne", cette armée de désoeuvrés que l'on retrouve dans toutes les manifestations ultra nationalistes. " 

On doit également au petit juge partisan de DIMBROKO le livre totalement à charge contre le Président Laurent GBAGBO et tous ceux qui le soutiennent paru en 2004 aux éditions KARTHALA : "Désarmer la violence" en sus des éléments rapportés par Charles Blé GOUDE dans sa magistrale allocution de fin d'audience concernant son appartenance au RDR. Sur son engagement revendiqué au sein du RDR d'Alassane OUATTARA, voir les liens ci-dessous :




Le chien de garde Epiphane ZORO BI ne va pas s'arrêter là dans ses bons offices ouattaristes puisqu'il crée et dirige le MIDH (Mouvement Ivoirien des Droits de l'Homme) le 08 octobre 2000 avec son ami Maître Ibrahim DOUMBIA, ONG locale dont la tâche principale semble avoir consisté à expurger autant que faire se peut les exactions des rebelles des rapports"officiels" et publics sur la situation des droits de l'Homme (le MIDH est d'ailleurs très lié à la FIDH de même que la LIDHO (Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme) qui émarge également au budget de l'OSIWA (Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme) et nous leur avions déjà consacré la fin de notre article sur sa participation active dans la mise à mort de la Côte d'Ivoire libre et indépendante : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/01/avant-de-ceder-lavaine-et-inutile.html) :

Alex Saint-Joël GNONSIAN a été lâchement assassiné dans la nuit du 30 au 31 décembre 2013, alors qu’il était l’un des principaux témoins des tueries de NAHIBLY qui ont fait plusieurs centaines de morts et de disparus depuis le 20 juillet 2012, massacres en masse qui visent à faire disparaître ou dissuader les victimes de cette tragédie de témoigner (trois autres disparitions de victimes de NAHIBLY sont également à déplorer le même jour) :
http://nouveaucourrier.net/massacres-de-nahibly-duekoue-un-temoin-genant-execute-par-les-frci-la-responsabilite-de-la-fidh-engagee
http://nouveaucourrier.net/decouverte-de-fosses-communes-a-duekoue-des-proches-du-temoin-assassine-chargent-lonuci
Rappelons qu’Alex Saint-Joël GNONSIAN était supposé bénéficier de la protection de l’ONUCI et du soutien de la FIDH qui s’est constituée partie civile dans ce dossier alors même que son responsable Afrique Florent GEEL continue de nier l’ampleur des massacres de DUEKOUE de 2011 tout en cautionnant activement la politique d’Alassane OUATTARA. Ce n’est pas la récente mise en scène des petits déboires à la frontière de ce M. Afrique de la FIDH, ni les petits bémols mis dans le soutien de cette dernière à l’endroit d’Alassane OUATTARA qui nous empêcheront de dénoncer sa complicité passive dans les crimes subis par le peuple ivoirien depuis 2002. Vous trouverez ci-dessous quelques liens sur la légitime méfiance que nous sommes en droit d’éprouver à l’endroit de la FIDH eût égard à son parti pris surabondant pour les autorités de fait qui sévissent aujourd’hui en CÔTE D’IVOIRE :

Réception de la FIDH par Alassane Dramane OUATTARA  en juin 2011 :

http://news.abidjan.net/p/63387.html
Discours de la Présidente de la FIDH qui répète inlassablement combien elle est honorée d’être reçue par le "Président" OUATTARA tandis que tant de nos camarades de lutte sont exécutés, torturés, expropriés,... : 



Vidéo de Maître Drissa TRAORE, Vice Président de la FIDH  qui dans cette interview  du 01 avril 2011 légitime l’intervention armée et prétend que toutes les solutions pacifiques ont  été mises en oeuvre pour solutionner la crise. Il ne parle même pas du recomptage des voix.
Discours du même Drissa TRAORE du 17 août 2013 dans lequel il parle de son "élévation" au grade d'officier de l'ordre du mérite ivoirien :
Les photos de la cérémonie de remise de médailles où l’on voyait  Drissa TRAORE ancien Président du MIDH et actuel vice-Président de la FIDH en train de recevoir sa distinction de la Grande Chancelière Henriette DIABATE en janvier 2013 ont bizarrement disparu du Net.
Débats auxquels a participé Florent GEEL dans lequel il minore totalement le bilan des victimes des forces rebelles et franco-onusiennes en reconnaissant la prétendue victoire d'Alassane OUATTARA :
01/12/2011
http://www.france24.com/fr/20111130-debat-LaurentGbagbo-Courpenaleinternationale-CotedIvoire/


Mais ce qui nous intéresse avant tout ici, c'est de montrer comme le petit juge de DIMBROKO que d'aucuns aiment à dire solitaire est irrévocablement relié à la sanguinaire pieuvre-OSF de SOROS et ses milliers de ramifications à travers le monde. C'est ainsi qu'à la tête de l'ONG "Cité de la Tolérance", avec le concours d'OSIWA : 
« La jeunesse face au défi de la restauration de l’espace démocratique en Côte d’Ivoire. » Tel est le thème principal autour duquel, plus de quarante étudiants issus des différents établissements des régions de Côte d’Ivoire ont été invités. Et ce, dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Appui à la participation des jeunes à la restauration de l’espace démocratique en Côte d’Ivoire », avec l’appui financier de Open Society Initiative for West Africa (OSIWA)." Voir l'article en entier : http://news.abidjan.net/h/439847.html

Comme je m'attendais à ce qu'ils supprime cet article (les nettoyeurs du Net sont rapides et efficaces pour nous délester des bonnes infos, j'ai fait une capture d'écran qui reprend cet article et établit qu'OSIWA finance l'ONG "Cité de la Tolérance" de ZORO BI :

Autre preuve que la formation "Cité de la Tolérance" d'Epiphane ZORO BI est financée par OSIWA :


Tiens, tiens, mais c'est bien le pseudo expert indépendant Epiphane ZORO BI présenté comme tel par l'avocate des victimes Mme MASSIDA à la récente audience de Blé GOUDE devant la CPI que l'on aperçoit ci-contre sous le portrait de OUATTARA.


N'oublions pas non plus que ses séminaires de formation (de désinformation serait peut-être plus adapté dans le cas d'espèce) sont organisés en partenariat avec Verbatims, une prétendue ONG de défense des Droits de l'Homme à la solde de la SOROS-OUATTARANDRIE avec à sa tête le bien connu propagandiste Benoît SCHEUER qui émarge elle aussi aux fonds européens (voir l'article complet sur : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/05/benoit-scheuer-le-propagandiste-de.html) :

"Le ‘’juge de Dimbokro’’, Epiphane Zoro Bi, a son idée pour ramener la Côte d’Ivoire sur le chemin de la cohésion. 
Volontariste, il a soumis, lors d’un récent séjour au pays, cette idée au président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny. 
Et, selon toute vraisemblance, M. Banny devrait confier au magistrat, un rôle dans le processus de réconciliation. 
« Appui à la gestion des risques de conflits identitaires et à la construction de la citoyenneté en Côte d’Ivoire », 
tel est l’intitulé du projet qu’Epiphane Zoro-Bi doit conduire pour le compte de la Cdvr. 
C’est sous le manteau de l’Ong belge ‘’Verbatims’’, en partenariat avec l’Ong ivoirienne ‘’Cité de la Tolérance’’ que le projet sera mené. Il s’étalera sur environ un an et demi et touchera, si l’on en croit la fiche technique que nous nous sommes procurée, les régions de l’Ouest du pays ainsi que le district d’Abidjan." 
A nous de tisser des liens pour fédérer nos forces et organiser la Résistance à la même échelle mondiale que leurs attaques multiformes et multipolaires."
La plupart des ONG qui émargent au budget de l'OSF via ses branches régionales passent leur temps à minimiser, voire nier les crimes commis à l'encontre des pro-GBAGBO en inversant carrément la victime et le bourreau. C'est ainsi qu'à DUEKOUE, tandis que les femmes réfugiées du camp tenu par le HCR pleuraient leurs morts et invitaient à se lever pour dénoncer tant les disparitions de proches que leurs conditions de vie en mars 2012, une députée RDR (Flanizara TOURE) organisait une grande parade quelques mois plus tard pour célébrer une pseudo-réconciliation " :
...à quelques semaines de la destruction du camp de NAHIBLY du 20 juillet 2012 avec son lot d'horreurs et de désolation :

http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/la-deuxieme-tragedie-de-duekoue-en.html

Et pour couronner le tout, ZORO BI Ballo ne cache pas sa sympathie pour le RDR d'Alassane OUATTARA (CQFD !) :







POUR ALLER PLUS LOIN :

TRAHISON, CORRUPTION ET/OU DISSUASION, LA FAMILLE MAHE SE RETROUVE ENCORE SANS AVOCAT !

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Après Maîtres Fabien NDOUMOU (voir deux articles qui parlent de sa forfaiture : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/05/quand-on-un-tel-avocat-plus-besoin.html ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/02/affaire-mahe-quand-la-justice-francaise.html, Feu Gaspard DE GONZALES, VERRIELE et ALII, la famille MAHE à nouveau abandonnée par « son » dernier  avocat.
Nous sommes au regret de vous annoncer que Maître Norbert TRICAUD a déclaré forfait en abandonnant la famille au milieu du gué, lui qui avait pourtant promis il y a plus d’un an d’engager la responsabilité de l’Etat français devant les juridictions compétentes et même de faire requalifier le crime barbare de Firmin MAHE en crime contre l’Humanité ce qui le rendrait imprescriptible. Mieux, il avait laissé entendre qu’il était possible d’engager une action collective sur la base de l’ensemble des crimes de l’Armée française en Côte d’Ivoire de 2002 à aujourd’hui en invitant publiquement les victimes à lui confier leurs dossiers. 

Ce que malheureusement la famille de Désiré OUE ce journaliste assassiné le 14 novembre a fait et nous déplorons qu’aujourd’hui près d’un an plus tard, rien n’a été fait maître Norbert TRICAUD n’ayant même pas eu la décence de déposer la plainte qu’il devait déposer depuis décembre dernier, pas plus que de se renseigner sur le lancement d’une procédure en Côte d’Ivoire, encore moins de restituer son dossier à la famille. 

En ce qui concerne Jacques DAHOU, lui-même et 6 autres parties civiles représentées par Maitre Norbert TRICAUD (notamment ses 3 sœurs, sa belle soeur et représentante légale du fils de Frimin MAHE, ce dernier et le petit neveu en ligne paternelle), non seulement Maître TRICAUD les a abandonnés depuis la mi juin 2014, mais il refuse de répondre aux demandes légitimes de la famille de restituer le dossier et surtout de les informer sur l’existence d’un pourvoi en cassation qu’il avait reçu mandat de la famille de faire, tout en ne daignant pas plus leur dire s’ils peuvent ou non percevoir les seuls 30000€ qui ont été obtenus par son fils au titre de la  réparation de son préjudice économique.

Mail envoyé à Maître TRICAUD le 10 septembre  2014 et resté sans réponse :

 « Bonjour Maître,

En tant que porte-parole de Jacques DAHOU qui comme vous le savez sans doute -même si vous n'avez pas pris la peine de l'appeler ou de répondre à mes appels et mail- a été transféré manu militari à POISSYavant d'être ramené il y a environ une semaine à PONTOISE - nous restons sans nouvelle de vous depuis votre intervention du 27 juin à la conférence organisée par Les Amis de Laurent GBAGBO. Merci de répondre urgemment à nos sollicitations légitimes sur la preuve d'un pourvoi en cassation que vous aviez mandat d'effectuer à la demande de la famille, mai également sur le versement des 30 000€ à Gaël que vous représentiez ainsi que sa représentante légale ou encore sur la suite à donner à l'affaire que vous vous êtes publiquement engagé à mener jusqu'au Tribunal Administratif en vertu des lettres de désignation de 7 parties civiles que nous vous avons communiquées à votre demande depuis plus de 6 mois.

Je reste d'ailleurs en attente du RDV que vous deviez me fixer depuis plus de deux mois pour récupérer le dossier, ou tout au moins le peu que vous ayez en votre possession car -si j'ai bien compris vos propos téléphoniques- vous n'avez rien pu ni voir ni retirer à l'occasion de votre consultation du dossier d'Assises. Si vos problèmes de santé ne vous permettent pas de vous acquitter de vos obligations dans cette affaire, merci de bien vouloir mandater quelqu'un pour ce faire, dans la mesure où 6 des 7 parties civiles que vous représentez sont curieusement domiciliées à votre cabinet, seul Basile ayant une domiciliation propre (Comme vous le savez, l'aide juridictionnelle lui a d'ailleurs été tout aussi curieusement refusée au motif que le BAJ n'aurait pas reçu le dossier complémentaire que vous lui aviez adressé par fax, les autres dossiers ayant été remis et acceptés en main propre par votre serviteure).

Sans nouvelle de votre part sous huitaine, nous nous verrons dans l'obligation de médiatiser cette affaire, tant nous sommes convaincus qu'une action judiciaire à votre encontre serait vaine, la Justice française étant dans cette affaire MAHE totalement solidaire de toutes les entreprises concomitantes d'étouffement de la vérité... Nous regrettons d'avoir cru en vous et en vos engagements en vous confiant ce dossier, certes pas facile à reprendre surtout après toutes ces années de traitement mensonger, mais il eut été plus honnête de nous signifier clairement vos limites et votre "abandon", voire de nous faire part des pressions que vous subissiez plutôt que de vous enfermer dans un silence assourdissant en refusant de répondre à nos demandes et de restituer le dossier à vos clients. Quand je pense que nous avions remis la vie de dizaines de personnes entre vos mains et que vous vous étiez concrètement engagé à faire venir Gaël et sa mère ainsi que le fils de Jacques pour leur sécurité, je dois vous avouer que je suis non seulement déçue, mais également très en colère, pas seulement contre vous qui vous êtes payé de nous et de la famille MAHE pour une raison que j'ignore encore, mais surtout contre moi-même qui ai cru en vos beaux discours. Certes, vous parlez bien Maître TRICAUD, mais- pardon de le dire- vous avez brassé du vent et nous avez fait perdre un temps précieux avec enjeux vitaux, au moins en ce qui concerne l'affaire MAHE.
Petit rappel de vos engagements publics à travers quelques vidéos ci-dessous (heureusement d'ailleurs que les Ivoiriens n'ont pas répondu appel en vous livrant leurs témoignages sur les exactions dont ils avaient été victimes, car Dieu seul sait ce que vous en auriez fait ou pas fait d'ailleurs !) :
Souhaitant que ce mail vous trouve en meilleure santé que Jacques et que toute sa famille que vous avez décidé de laisser broyer par la raison d'Etat, recevez mes tout juste cordiales salutations.
Christine COLIN-TIBALA »

Courrier précédent du 26 juin 2014 adressé à Maître TRICAUD également resté sans réponse  :
« Cher Maître,
Suite à nos échanges sur les suites à donner à l'affaire MAHE que j'ai relayés auprès de sa famille à travers Jacques et Basile, je reviens vers vous avec leurs questions auxquelles ils attendent impatiemment que vous ayez la bienveillance de répondre :
- Y a-t-il quelque chose de plus rapide et efficace que le pourvoi en cassation opposable au refus de prise en charge des frais funéraires au motif fallacieux qu'il leur appartenait de récupérer le corps et de l'inhumer en février 2006 alors que Maître NDOUMOU a récupéré l'original de l'ordonnance aux fins d'inhumation en invoquant que la dépouille étant une preuve matérielle en elle-même ne pourrait être récupérée qu'à l'issue du procès. Je me demandais notamment s'il ne serait pas judicieux d'engager la responsabilité civile professionnelle de NDOUMOU sur la base d'une perte de chance. Le cas échéant quelles démarches doivent-ils engager pour ce faire ?
- Avez-vous pu vérifier depuis le mois dernier si le pourvoi en cassation qu'ils vous avaient demandé de faire en leur nom le jour même du prononcé du jugement (merci de leur en adresser une copie) a un effet suspensif sur les 30000€ d'indemnités dues au titre du préjudice économique à Gaël dont la mère est la représentante légale ? A défaut, quelle est la procédure à suivre pour que l'enfant puisse bénéficier rapidement de cette manne certes en-deça des espoirs et des normes habituelles, mais tellement vitale au regard de sa situation et de celle de ses proches ?
- Le jugement stipule que des organismes spécialisés en matière d'assistance aux victimes sont susceptibles d'intervenir si dans les deux mois qui suivent la date où ce jugement est devenu définitif, les sommes dues n'ont pas été versées (sous réserve que le pourvoi en cassation n'ait pas l'effet suspensif susmentionné en la matière). Est-ce à vous ou à eux de les saisir le cas échéant ?
- Jacques n'a toujours pas réussi à se faire rembourser des 500€ d'ambulance pour ses deux comparutions de décembre 2013 et de février 2014 au motif qu'il aurait fallu une injonction et non une simple convocation, ce qui contredit toutes leurs informations antérieures. Sur la base des deux factures que je vous remets en fichiers joints et des convocations à son nom en votre possession, vous est-il possible de faire quelque chose dans la mesure où Jacques ne perçoit plus aucun centime depuis début janvier 2014 ?
- Lors de l'audience publique de Basile devant la CNDA du mardi 24 juin dont je vous ai fait le CR oral, les juges nous ont reproché de n'avoir aucun document original tant des convocations que des jugements dans l'affaire MAHE. Tout en vous remerciant de les avoir domiciliés à votre cabinet, vous serait-il possible de leur remettre un exemplaire chacun de l'original du jugement comme vous avez dû le recevoir ou à défaut au moins un exemplaire certifié conforme au chef de famille, soit Jacques DAHOU ?
Vous m'avez expliqué -et j'ai relayé vos propos- qu'étant intervenu dans l'urgence et tardivement dans cette affaire, vous n'aviez pas pu accéder à grand-chose du dossier. Tout en vous remerciant de votre aide, Jacques et Basile souhaiteraient savoir ce à quoi il vous a été possible d'accéder, notamment concernant les photos des crimes abusivement attribués à Firmin MAHE, des photos de ce dernier supplicié quelques heures avant son décès ou encore la carte professionnelle de Prince DIE (la fameuse carte de sécurité remise par la CEDEAO) mentionnée dans le courrier de la juge MICHON de fin 2006 et évoquée à de nombreuses reprises par NDOUMOU comme preuve à charge contre les soldats de la Licorne.
Dans la mesure où pour expliquer votre difficulté à engager de suite les poursuites contre l'Etat français pour lesquelles la famille vous a désigné depuis septembre dernier, vous avez évoqué votre surcharge de travail, vos problèmes de santé et votre moins bonne maîtrise du droit administratif que des autres branches du droit dans lesquelles vous excellez, nous vous remercions de bien vouloir nous indiquer le nom d'un ou plusieurs confrères qui seraient susceptibles de les représenter dans cette procédure qui aurait dû être entreprise de longue date par NDOUMOU et sur laquelle repose leur maigres mais déterminés espoirs que justice et vérité puissent être faites dans cette tragédie familiale qui est emblématique de la tragédie humaine qui frappe tout le pays et qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Pour finir, nous vous remercions de nous faire parvenir le communiqué que vous avez diffusé dans la presse judiciaires suite à ce jugement du 06 mai 2014 qui les éclairera quant aux tenants et aboutissants de cette décision inique, voire perverse qui les a déboutés de la plupart de leurs demandes légitimes.
Excellente réception, sincères salutations surtout meilleure santé car ça conditionne tout le reste
Christine COLIN TIBALA

LRAR de Jacques DAHOU envoyée à Maître TRICAUD et restée sans réponse depuis la mi-septembre :




Le calvaire médicosocial de Jacques DAHOU : tout le monde s'en occupe mais personne n'est responsable !

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Copie d'un courrier adressé aux 13 assistantes sociales qui ont suivi M. DAHOU ainsi qu'à toutes les instances qui refusent de lui venir en aide en se le renvoyant mutuellement comme s'il s'agissait d'une balle de ping-pong... Et cela dure depuis bientôt deux ans :

 « Bonjour Mme BOUBAN, assistante sociale de l'Etat français,

Je salue ce moment historique où je reçois enfin une réponse-et même trois à quelques jours d’intervalle- à un de mes mails envoyés à une représentante de l'Etat français dans l'affaire MAHE (hormis l'Accusé de Réception du brigadier-chef MARTINsuite au mail que j'envoyai au commissariat de PONTOISE concernant l'agression de Jacques à l'Hôpital SAINT-MARTIN DU TERTRE dont la plainte a mis près d'un mois avant d'être enregistrée et encore de façon très "particulière" (voir fichier joint de sa plainte scannée et le courrier de FER adressé à l'Hôpital SAINT-MARTIN DU TERTRE que je vous ai déjà fait suivre et qui a réagi en l'"expulsant"à PONTOISE, j'insiste sur le terme, car n'eût été notre intervention du jeudi 22 mai 2014 qui a abouti à différer son transfert de 24h, il a de nouveau été renvoyé chez vous sans son accord où un projet de vie et de soins prétendument concerté de longue date entre médecins nommément désignés -Dr BOITIAUXet AOITIAUX            - l'attendait ... Sauf que 3 jours à peine après son arrivée, je recevais un appel du Dr WOITIAUX et d'une AS qui ne me donnait pas son nom disant ne pas comprendre ce que "M. DAHOU faisait encore là, que l'Hôpital n'était pas un Hôtel et qu'il coûtait plus de 1500€ par jour à la collectivité, qu'il prenait la place d'un autre patient,..."). 

Même si c'est sur l'aspect social des choses et que votre courrier électronique occulte  totalement la dimension politique qui obstrue ce dossier depuis plus d'un an et demi (je rappelle en effet que la première hospitalisation de Jacques DAHOU date du 10 décembre 2012 à l'Hôpital LARIBOISIERE), vous au moins avez pris le temps et le courage d'affirmer des choses et même de les écrire.

Là s'arrêteront mes félicitations... Car cette stratégie permanente de l'institution de réécrire l'histoire médicale de M. DAHOU en faisant croire que vous vous soucieriez réellement de sa santé physique aussi bien que morale n'abusera que ceux qui ont intérêt à y croire, le « storytelling » habituel d'une institution qui cherche juste à se couvrir dans un dossier qui touche à la raison d'Etat. Ce souci vous honorerait si votre message électronique ne comportait pas de nombreuses contradictions et si nous n'étions pas quelques-uns à avoir connaissance de toutes les obstructions antérieures à la recherche d'une solution d'hébergement et d'une prise en charge médicale conformes au serment d'Hippocrate que les membres de l'équipe médicale que vous soutenez ont fait.

- Sur « l’inconfort » de votre situation à la Préfecture ce matin qui vous permet de vous croire autorisée à me rappeler à la courtoisie la plus élémentaire, laissez-moi d’abord vous dire vous dire d’expérience qu’on n’en meurt pas et que c’est peccadille à côté de ce que Jacques DAHOU endure depuis plus d’un an et demi en France avec enjeu de vie et de mort balloté d’hôpital en hôpital comme un colis mal ficelé, et de surcroît accusé de toutes sortes de troubles du comportement supposés visant à le discréditer sachant que son état de faiblesse et d’isolement ne lui permettront même pas de se défendre. Vous croyez qu’il vous suffit d’enfin faire le travail pour lequel vous êtes payée et encore un an et quelques mois après avoir été initialement chargée  du suivi social de M. DAHOU non pas animée d’un quelconque humanisme tardif à son endroit, mais uniquement mue par le souci de vous couvrir institutionnellement pour avoir le droit de me dire ce que je dois faire ? Depuis le 10 janvier 2014 où la Préfecture refusa de lui renouveler son récépissé sur la base du rejet de sa demande d’asile initial qui ne lui a même pas été notifié, nous avons passé des dizaines d’heures avec quelques amis militants à le soutenir et à l’accompagner dans ses démarches du mieux que nous pouvions en subissant le mépris des acteurs institutionnels que nous rencontrions dont celui de vos collègues assistantes sociales qui n’a pas grand-chose à envier au vôtre. Alors souffrez du petit échantillon « d’inconfort » que vous avez rencontré ce matin, sachant que c’est la Préfecture elle-même qui m’avait déclarée personae non grata en exigeant que ce soit une assistante sociale de l’Hôpital qui fasse la demande de titre de séjour pour soins et en refusant de tamponner la procuration de Jacques prouvant que j’avais bien fait les démarches pour lesquelles j’étais mandatée avant que la cheffe de service n’intervienne en me donnant gain de cause après trois rejets de ses subalternes dont deux dames totalement imbues de leurs prérogatives (voir procuration du 12 juin 2014 que je vous ai déjà transmise). Et si j’avais vraiment créé un esclandre comme elles ont tenté de vous le faire croire ce matin, croyez-vous que j’aurais été en position de revenir hier avec le récépissé renouvelé dont vous trouverez copie non signée de M. DAHOU que je n’ai pas encore revu depuis ? Et si je ne vous ai rien dit entre hier et aujourd’hui, c’est que je ne voulais pas que nos deux demandes se court-circuitent  comme ils avaient tenté de le faire précédemment, prétendant que le passeport de M. DAHOU n’était pas nécessaire tant qu’il était bénéficiaire de l’aide juridictionnelle au titre de son recours pendant devant la CNDA… Sauf que jusqu’à hier, j’ignorais si le compte rendu d’émission de l’avocate suffirait à valider sa demande de récépissé. Et le lien entre la demande de titre de séjour relative à sa demande d’asile politique et celle qu’il vous appartenait d’introduire pour raisons médicales est tombé dès lors que le passeport de M. DAHOU a mystérieusement atterri du ciel entre vos mains. Tant que vous ne produirez pas le courrier par lequel il est ainsi mystérieusement apparu alors que c’est la raison pour laquelle Mme LALOUM a prétendu pendant plus de 6 mois ne pas être en mesure de faire la même demande de titre de séjour pour soins tout en incitant M. DAHOU à renoncer à sa demande d’asile pour raisons politiques faisant croire que les deux étaient incompatibles, notre confiance envers vous, en tous les cas la mienne, sera plus que limitée. Quant au mystère qui veut que j’ai produit votre attestation de domiciliation à l’association du service social de l’Hôpital, mais que l’agent de la Préfecture ait maintenu la Croix Rouge, cela me laisse perplexe. Simple erreur administrative ? Volonté de garder le lien avec la Croix Rouge qui a le pouvoir de faire disparaître les courriers ou d’en retarder la communication permettant aux LRAR d’être retournées avec la mention « non réclamée » ? Tout ce que je sais, c’est qu’il revient à ce fonctionnaire de justifier la base sur laquelle il a maintenu la domiciliation de Jacques à SOITIAUXalors que le justificatif afférent était votre attestation originale de domiciliation. A moins que votre domiciliation n’ait juste servi astucieusement à valider ponctuellement la réception du passeport de Jacques à cette adresse pour ne pas mettre l’OFPRA plus dans  l’embarras qu’il ne l’est déjà à force de coups tordus pour étouffer les dossiers de Jacques DAHOU ainsi que de son neveu et homme de confiance Basile GNINION, lui-même maintenu dans une grande précarité et en proie aux affirmations mensongères avérées de l’OFPRA. Qui l’eut crû de cette instance en apparence au-dessus de tout soupçon, mais en apparence seulement !

- Depuis son arrivée en France, Jacques a été admis successivement dans 8 hôpitaux (mais en une quinzaine de  phases d'hospitalisations à cause d'aller-retour inexpliqués), suivi par une vingtaine de médecins différents (3 par service souvent) qui se renvoient la balle, et en contact avec au moins une dizaine d’assistantes sociales dont vous (je vous renvoie d'ailleurs à notre courrier de demande d'admission en CADA du 31 juillet dernier en fichier joint) ainsi qu'à quelques articles commis sur l'affaire MAHE qui vous permettront de comprendre l'environnement du dossier de M. DAHOU, ceci expliquant peut-être cela : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/05/laffaire-mahe1-pas-encore-assez-etouffee.html (à noter le paragraphe qui concerne sa non prise en charge en CADA et sa relégation à l'hospitalisation "contrainte" sauf à être suicidaire).

- Vous m’informiez que vous alliez l'accompagner à la Préfecture... Et bien vous avez bien fait d’y aller, car depuis plus d'un an et demi que je l'accompagne dans ses démarches, il y a eu plusieurs phases. Celle où l'hôpital le renvoyait seul à ses démarches extérieures, me laissant le soin de le conduire à ses RDV. Pendant plus de 6 mois je l'ai donc accompagné dans mon propre véhicule avec sa bouteille d'oxygène. Il a même failli mourir sur le parvis de la Préfecture de CERGY, l'Hôpital de Saint-Martin du Tertre lui ayant -volontairement ou non- remis un obus qui se trouva vide au bout de 2 heures alors qu'il était supposé avoir une autonomie d'au moins 5 heures avec une conso établie et maintenue à "2" avec diminution au repos pour prolonger le délai. Il fallut faire intervenir les pompiers et une ambulance pour le ramener à l'hôpital. L'hôpital de Saint-Martin du Tertre m'informa que je n'étais sans doute pas couverte en cas d'accident, ce que je vérifiai auprès de la MAAF qui confirma (enfin pas vraiment mais laissa entendre qu'ils ne pouvaient pas me garantir que ce serait couvert en cas de d’accident). De toutes les façons, je n'ai pas eu à décider ou non de continuer à l'emmener en voiture à mes risques et périls, puisque l'Hôpital de SAINT-MARTIN DU TERTRE a décidé de ne plus le laisser sortir qu'en ambulance. Sans doute que sa convocation à l'audience devant la Cour d'Appel le 17 décembre 2013 à laquelle il a failli ne pas pouvoir se rendre faute de pouvoir payer l'ambulance n'avait rien avoir avec cette subite décision d’interdire qu’il ne sorte en voiture particulière et même en taxi pour raisons "médicales", même si  ça n'avait jamais gêné personne de me laisser seule prendre le risque de le transporter sans aide pour faire renouveler ses papiers jusque là ! (voir factures acquittées par Jacques aux deux convocations devant la Cour d’Appel qui devaient être remboursées sur présentation mais font l’objet d’un refus de prise en charge de la part du greffe de la Cour d’Assises au motif que M. DAHOU aurait comparu de son propre fait un peu comme vous considérez qu’il reste à l’Hôpital, par plaisir ou parce qu’il n’attendrait rien d’autre de la vie !).

- En ce qui concerne l'hébergement de M. DAHOU, comment osez-vous demander à ce que nous, simples militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pallions les défaillances des services sociaux en charge de l'accueil et de l'hébergement des demandeurs d'asile, de surcroît gravement malades, durant la durée de l'instruction de leur dossier par l'OFPRA et la CNDA ?  Tous leurs proches sont au pays dans une extrême pauvreté et les quelques membres éloignés de la famille et de la Communauté ethnique restants ne peuvent prendre le risque de les héberger compte tenu du risque que cela ferait courir à leur propre famille restée au pays. A titre personnel, je suis mariée avec 2 enfants à charge et un majeur cérébrolésé qui passe plus de temps en psychiatrie qu’à concevoir des projets de vie « normaux » ; nous vivons sur le seul salaire de mon mari et devrions sous peu émarger aux minima sociaux, ce qui serait déjà le cas si un concours de circonstances pour le moins étonnant ne m’avait pas déboutée de toutes mes demandes aussi bien auprès de Pôle Emploi (le même qui gère le dossier de Jacques), de la CAF (depuis plus de 6 mois, la mention «erreur exception » de leur système informatique empêche le calcul de nos droits) sans oublier le blocage de nos comptes bancaires et la suppression de nos découverts pour le moins inexpliquée (notez bien que je ne suis pas encore parano au point de penser que toutes ces informations isolées sont pures coïncidence, mais que mises ensemble, elles témoigneraient d’un harcèlement caractérisé,… mais je ne n’en suis pas loin !) ; par ailleurs, je réside à OITIAUX au troisième étage sans ascenseur d’un appartement dont les services sociaux reconnaîtraient l’insalubrité, présence de cafards et autres hôtes aussi indélogeables qu’indésirables tel le salpêtre, si les différents protagonistes dont le bailleur social OPIEVOY n’émargeaient à de substantiels bénéfices en occultant l’état réel de ces appartements dits « sociaux »… Quoiqu’il en soit, je n’ai pas la possibilité d’accueillir Jacques à la maison au cas où cette idée vous aurait effleurée. Je doute d’ailleurs que cela l’eût aidé, au contraire. Je préfère ne pas mettre tous les œufs dans le même panier en ce qui le concerne et ne pas l’exposer à une seule institution représentant l’Etat français qui aurait tout loisir de l’ « étouffer » un peu plus vite et facilement au sens propre comme  au sens figuré qu’il ne le fait déjà.

- D'ailleurs qu'en est-il de la demande d'hébergement en CADA que vous êtes supposée avoir déposée depuis mars-avril 2013 ? C'est ce sur quoi a porté notre échange d'alors ainsi que sur le recours que je devais déposer  contre le rejet oral de la demande de  Centre d’Accueil de Demandeurs d’asile de M. DAHOU  (j'insiste car tout était oral jusqu'alors et l'est malheureusement resté)  sur la base d'un deuxième certificat médical que le Dr SOITIAUX devait me remettre directement portant sur la compatibilité de l'état de santé de M. DAHOU avec l'accueil en CADA (dixit votre cadre de santé de l'époque qui m'expliquait que l'état de santé de M. DAHOU se dégradait rapidement, et que son espérance de vie sans transplantation était limitée). La même cadre de santé m'a dit que le Dr SENECHAL ne pouvait me remettre un tel document qui relevait du suivi social et que le cas échéant, c'est  vous même ou une autre AS de l'hôpital qui aviez dû lui soumettre le formulaire adéquat.  A ce jour, nous restons dans l'attente d'un document attestant qu'une AS de l'Hôpital de OITIAUXa  bien transmis une demande d'accueil en CADA  à Mme AOITIAUX, l'assistante sociale de l'OFII qui suit M. DAHOU (ou suivait car elle a toujours prétendu que son cas ne relevait plus de sa compétence dès lors qu'il était hospitalisé, tout en refusant de nous transmettre la moindre information sur qui s'en occupait désormais et en nous renvoyant vers les AS des hôpitaux dans lesquels a été admis M. DAHOU qui -vous en conviendrez- n’ont pas fait grand-chose pour lui…jusqu’à maintenant !). A noter également qu’en ce qui concerne l’admission en CADA, il est prévu qu’une commission médicale statue sur les cas des demandeurs d’asile malades… Sauf que cette commission, dans sa composition, ses modalités d’action et de décision est comme l’arlésienne = on l’espère mais on ne la rencontre jamais !

- En ce qui concerne son passeport,  nous essayons en vain de le récupérer depuis ma visite du 14 janvier 2014 où la Préfecture a oralement signalé son refus de lui renouveler son récépissé de demande au motif que l'OFPRA aurait notifié sa décision de rejet et que la Préfecture aurait même envoyé une OQTF... Sauf qu'il ne les a jamais reçues et que la Croix Rouge nous à remis tardivement les avis de recommandés (plus de 15 jours après avoir été déposés à la Croix Rouge). Sans compter que son récépissé de demande d’asile  avait été renouvelé le 14 octobre 2013, soit après la date annoncée du rejet! Je me suis donc rendue personnellement à 2 reprises à FONTENAY SOUS BOIS à l'OFPRA pour récupérer la notification de rejet, le passeport et autres documents munie d'une procuration et de tous les documents afférents (certificat médical, original du récépissé de demande de renouvellement, bulletin de situation médicale,...). Tout en me lisant à l'écran tout le « storytelling » de l'institution concernant M. DAHOU qui « n'aurait pas donné suite à la convocation en août 2013 de l'OFPRA, n'aurait pas retiré sa LRAR de notification, n'aurait pas modifié son adresse, n'aurait pas, blablablablabla,.. », l'agente d'accueil a prétendu que le dossier de monsieur DAHOU était archivé et qu'elle n'y avait plus accès. Elle a refusé que je rencontre le service des affaires juridiques qui détenait le dossier et m'a conseillé d'envoyer une LRAR, ce qui fut fait (voir pièce en fichier joint). Un mois plus tard n'ayant pas de réponse et devant les injonctions répétées de Mme OITIAUX l'AS de l'Hôpital de SAINT-MARTIN DU TERTRE qui "s'occupait" de lui, cette dernière a décidé d'envoyer elle-même une LRAR le 280214 pour récupérer les documents nécessaires à une demande de titre de séjour pour soins, notamment le passeport selon elle indispensable. Un mois plus tard encore, elle recevait par mail discrétionnaire de l'OFPRA la copie de la décision de rejet de la demande d’asile et du passeport de M. DAHOU qu'elle me communiquait en refusant de me donner le nom de la "gentille dame" (ce sont ses termes) qui avait eu la bonté de lui communiquer une copie dont M. DAHOU était pourtant le seul et unique destinataire légitime et qu'il attendait depuis près de 6 mois ! Le responsable Afrique de l'OFPRA s'est même permis d'appeler et Mme OITIAUX, et M. DAHOU faisant croire à la première qu'un recours devant la CNDA était certes possible mais dangereux (alléguant que M. DAHOU devrait peut-être rester une journée à attendre d'être auditionné si convocation il y avait,...) tandis qu'il expliquait très patiemment mais oralement à M. DAHOU en numéro masqué qu'il ne fallait pas hésiter à déposer un recours devant la même CNDA. Bref le même jour où nous étions en RDV dans le bureau de OITIAUX, cette dernière faisait signer une lettre par laquelle il demandait que son passeport lui soit retourné pour pouvoir faire une demande de titre de séjour pour raisons médicales. Quelques semaines plus tard, M. DAHOU était agressé par un ASH de l'Hôpital, et par cette inversion très pratique et désormais habituelle de la victime et du bourreau dans les dossiers que je connais de demandeurs d'asile ivoiriens, était renvoyé à l'Hôpital de OITIAUX, non plus selon le chef de service que nous rencontrions le jeudi matin 22 mai parce qu’il aurait agressé l'ASH et aurait coutume de manquer de respect et de harceler le personnel féminin, mais parce qu'une prétendue demande de transfert en vue d'examens complémentaires et de solutions adaptées avait été prise de longue date par le Dr OITIAUXen concertation avec le Dr OITIAUXd’après la cadre de santé qui avait accepté de le rencontrer le vendredi de son départ pour la première fois depuis son agression du mardi précédent (à noter que j’avais sollicité et obtenu un RDV avec le même Dr OITIAUXle 25 avril 2014 qui avait refusé de s’entretenir avec M. DAHOU et moi-même sur sa situation, ses résultats d’examens et même de délivrer un certificat médical, nous renvoyant vers un deuxième docteur qui lui-même se défaussa sur un troisième en la personne du Dr OITIAUX). Pour en revenir au passeport, quelle ne fut pas ma surprise lorsque Jacques m’annonça il y a quelques jours que vous veniez de lui remettre en mains propres, comme tombé du ciel alors que Mme OITIAUX jusque sur le perron de l’Hôpital SAINT-MARTIN DU TERTRE affirmait que le passeport serait envoyé directement à M. DAHOU à son nom et à l’adresse de l’Hôpital comme stipulé dans le courrier qu’elle lui avait fait signé précédemment. Dites-nous Mme OITIAUX, comment le passeport de M. DAHOU que nous réclamions depuis plus de 6 mois à l’OFPRA est-il arrivé sur votre bureau ? Mes filles de 9 et 10 ans adorent la série « Joséphine ange gardien » mais moi, leur mère de 44 ans, j’ai passé l’âge d’y croire depuis longtemps… Si j’y ai jamais crû !

Depuis que Jacques DAHOU est retourné chez vous le vendredi 23 mai 2014 –c’était ça ou être mis dehors comme il en a souvent été menacé- pas moins de 3 certificats médicaux ont été établis en sus des entretiens oraux avec le Dr OITIAUX qui lui a parlé de la forte dégradation de son état pulmonaire sans avoir cette fois le courage de l’écrire, du Dr OITIAUX qui a tenu à nous faire part de tout le mal qu’il pensait de notre incapacité à faire sortir M. DAHOU du « confort » coûteux d’un hôpital où il n’avait selon lui pas sa place en jouant tantôt sur sa violence supposée envers la gente féminine qui le rendrait illégitime à se poser en victime concernant l’agression susmentionnée, tantôt en plaidant son désir « sincère » mais non désintéressé de trouver une solution d’hébergement plus satisfaisante pour tout le monde. Je vois et j’entends -sans compter tout ce que M. DAHOU me rapporte et qui prêterait à rire si ce n’était pas corroboré dans les faits- toutes sortes de personnels hospitaliers alterner empathie, propositions alléchantes de CADA, d’ACT, de foyers sociaux,… et menaces de le mettre tout simplement à la porte s’il refuse de se laisser à nouveau bringuebaler dans une nouvelle maison de convalescence où il sera encore un peu plus éloigné et un peu plus faible, avec peut-être l’espoir pour tous ceux qui y ont intérêt que ça lui soit cette fois fatal.

Je note donc que vous l’avez informé de votre intention de le transférer en maison de convalescence à BOISSY (après qu’il ait refusé de partir à MAGNY EN VEXIN la semaine dernière) sans garantie sur sa sécurité physique et morale que vous invoquez à l’appui de vos mails, sans qu’il soit en mesure de me dire s’il s’agit de BOISSY ST-LEGER dans le 94 ou de BOISSY dans le 77 ou encore 92. Tant qu’à faire, pourquoi ne l’envoyez-vous pas dans le sud près de la Méditerranée où au moins il aura un peu de soleil pour réchauffer son âme légitimement meurtrie en sus de son corps affaibli ? Je note que depuis qu’il est retourné chez vous sur la base –dixit la cadre supérieure Mme OITIAUX de SAINT-MARTIN- d’un projet de prise en charge négocié entre le Dr OITIAUX et les Dr BOITIAUX ou POITIAUX, voire les 2, elle n’a pas été très précise, aucune prise en charge sérieuse n’a été mise en œuvre dès lors qu’il est établi que seule une transplantation pulmonaire est susceptible d’améliorer son état, mais que cette dernière est tributaire d’une stabilisation de sa situation sociale, alors que tous les acteurs institutionnels se sont évertués à le maintenir dans la précarité  volontairement ou non. Je note également que le travail d’accompagnement psychologique qui paraissait si important au psychiatre OITIAUX pour faire prendre conscience à M. DAHOU des « tares » qu’il lui prêtait, n’a pas été poursuivi à OITIAUX, nonobstant leur engagement à faire suivre le dossier et à s’entretenir avec votre équipe, et alors que M. DAHOU venait à peine de commencer à bénéficier de cet accompagnement psychologique supposé bienveillant à SAINT-MARTIN. Je note également que Mme OITIAUX s’est engagée devant témoins à répondre au courrier de FER susmentionné concernant l’agression de M. DAHOU, ainsi que l’accès à son dossier médical que nous avons demandé, en vain jusqu’à présent. Je constate enfin que la même Mme OITIAUX et les 6 praticiens qui l’entouraient ce jour là (2 psy, 2 docteurs, l’AS Mme OITIAUXet une autre cadre de santé) ont failli à leur engagement  de tout faire pour permettre à M. DAHOU de se rapprocher de PARIS, ce qui faciliterait son accompagnement par les modeste militants des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes que nous sommes ainsi que par les professionnels du droit qui ne l’ont pas encore laissé en plan, pressions diverses et raison d’Etat obligent.

Tant que mes modestes compétences et ma disponibilité en dépit de mon absence totale de moyens, de l’asphyxie financière de M. DAHOU, de ses proches et de votre serviteure, de la forfaiture des 4 avocats qui ont décidé de se retirer de l'affaire avant même d'avoir obtenu quoique ce soit après s'être pourtant engagés publiquement  à le défendre contre l'Etat français, je vous le répète donc tant qu'il me restera quelques forces et que l'on ne m'aura pas fait taire d'une façon ou d'une autre, je serai aux côtés de M. DAHOU et de sa famille qui n'a pas seulement perdu un proche dans ce dossier, mais qui est une victime emblématique de la Françafrique, ou plus largement du financement de notre niveau de vie -y compris en ce qui vous concerne plus particulièrement de notre système de santé- par le pillage des richesses d'autrui.

Lien vers le témoignage de M. DAHOU concernant la première partie de son interview dans les Billets d’Afrique de Survie de mai 2014 :

Christine COLIN-TIBALA
06 10 47 67 17



PJ : Merci de ne plus mettre Maître TRICAUD en copie des mails concernant M. DAHOU. Il a déclaré forfait et renoncé à assurer la Défense de la famille pour des raisons personnelles. Nous vous ferons connaître le nom de son successeur le cas échéant. Maître SOITIAUX est en revanche toujours en charge de la défense des intérêts de M. DAHOU dans le cadre de son recours devant la CNDA. »

JUSTICE ET VERITE POUR LA FAMILLE MAHE

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A 10h ce lundi 27 octobre 2014, Jacques DAHOU[1]sera en audience publique devant la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) suite au rejet de sa demande d’asile par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) au 35 rue Cuvier de MONTREUIL Métro Saint-Mandé Ligne 1 ou Robespierre Ligne 9.

Comme vous le savez peut-être Jacques DAHOU est arrivé en France à la fin de la première semaine du procès  des assassins de son frère Firmin Mahé, ce jeune plombier ivoirien étouffé par un sac poubelle le 13 mai 2005 dans un char de l’Armée française[2].
Tout d’abord nous insistons sur l’abus de faiblesse dont est victime Jacques DAHOU depuis bientôt 2 ans qu’il est arrivé en FRANCE dans le cadre de l’affaire MAHE[3]. Il est hospitalisé discontinuer et sans aucune perspective de soins réels ni accès à son dossier médical que nous réclamons en vain depuis le 10 décembre 2012 hormis un cour séjour dans la rue qui a failli lui être fatal en janvier 2013 alors qu’il souffre d’une grave maladie respiratoire qui est connue des 9 hôpitaux où il a été souvent maintenu pour ne pas dire détenu au secret (avec plus de 20 AR entre ces derniers). Notre plainte pour abus de faiblesse a été classée sans suite et il a même été agressé par un ASH d’origine burkinabé à SAINT-MARTIN DU TERTRE, agent couvert par sa hiérarchie contre lequel une plainte a été difficilement déposée sans suite jusqu’à présent.
9 ans et demi après ce drame, ses assassins sont en liberté après la parodie de procès d’Assises de PARIS à laquelle il nous a été donné d’assister fin 2012[4], où il n’a jamais été question de justice et de vérité, juste d’opération de communication des autorités françaises pour essayer de redorer leur blason en faisant croire que l’impunité n’existerait pas y compris quand l’Armée française est en cause tout en occultant les massacres de la force Licorne survenus du 6 au 9 novembre 2004 à ABIDJAN devant l’Hôtel Ivoire notamment comme l’attestent de nombreuses  vidéos publiques (attention compte tenu choquant)[5],sans oublier le bombardement de BOUAKE du 06 novembre 2004 honteusement attribué à Laurent GBAGBO à l’époque alors que tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître que c’est CHIRAC qui a monté l’affaire de toutes pièces pour avoir un prétexte pour anéantir la flotte aérienne de la République souveraine de CÔTE D’IVOIRE et ainsi empêcher la réunification du territoire en passe d’être gagnée par l’Armée régulière du pays. Quand au neuf soldats français victimes de cette tragédie[6], ils ont servi la campagne de diabolisation de Laurent GBAGBO, notamment HOLLANDE qui l’a déclaré infréquentable et l’Internationale Socialiste qui a exclu son parti le FPI (Front Populaire Ivoirien), alors qu’ils ont été sacrifiés par le Gouvernement français sur l’autel des intérêts françafricains court-termistes. Ces victimes collatérales d’une politique néocoloniale réclament justice comme celles 10 fois plus nombreuses des événements qui ont suivi notamment la fusillade de l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004 précitée. Au 09 novembre 2014, nous aurons atteint la date de prescription décennale pour engager une action sans savoir si les procédures annoncées par le passé contre l’impunité de ces crimes barbares sont en cours ou non[7]:
Sauf que dans l’affaire MAHE, seules des peines de prisons avec sursis ont été prononcées  bien que 3 des quatre accusés  aient  été reconnus coupables[8].  A noter que le Général PONCET le donneur d’ordre a bénéficié d’un non lieu[9].. L’indemnisation des victimes se fait attendre et  la dépouille de Firmin se trouverait toujours à la morgue de l’IVOSEP[10]alors  que la Justice française vient de refuser d’en prendre en charge les frais d’entretien dans un jugement du 6 mai 2014 (ces derniers s’élèveraient à plus de 100 000€). Après l’autoproclamé Maître Fabien NDOUMOU, le pseudo panafricain Maître Norbert TRICAUD[11] a déclaré forfait en abandonnant la famille au milieu du gué, lui qui avait pourtant promis il y a plus d’un an d’engager la responsabilité de l’Etat français devant les juridictions compétentes et même de faire requalifier le crime barbare de Firmin MAHE en crime contre l’Humanité ce qui le rendrait imprescriptible. Mieux, il avait laissé entendre qu’il était possible d’engager une action collective sur la base de l’ensemble des crimes de l’Armée française en Côte d’Ivoire de 2002 à aujourd’hui en invitant publiquement les victimes à lui confier leurs dossiers. Ce que malheureusement la famille de Désiré OUE[12]  ce journaliste assassiné le 14 novembre a fait et nous déplorons qu’aujourd’hui près d’un an plus tard, rien n’a été fait maître Norbert TRICAUD n’ayant même pas eu la décence de déposer la plainte qu’il devait déposer depuis décembre dernier, pas plus que de se renseigner sur le lancement d’une procédure en Côte d’Ivoire, encore moins de restituer son dossier à la famille. En ce qui concerne Jacques DAHOU, lui-même et 6 autres parties civiles représentées par Maitre Norbert TRICAUD (notamment ses 3 sœurs, sa belle soeur et représentante légale du fils de Firmin MAHE, ce dernier et le petit neveu en ligne paternelle), non seulement Maître TRICAUD les a abandonnés depuis la mi juin 2014, mais il refuse de répondre aux demandes légitimes de la famille de restituer le dossier et surtout de les informer sur l’existence d’un pourvoi en cassation qu’il avait reçu mandat de la famille de faire, tout en ne daignant pas plus leur dire s’ils peuvent ou non percevoir les seuls 30000€ qui ont été obtenus par son fils au titre de la  réparation de son préjudice économique.
Ainsi l’OFPRA et la CNDA ont produit  un rapport complètement fictif sur la base d’une mission effectuée fin 2012 en Côte d’Ivoire[13]et dont l’objectif était tout sauf de témoigner de la réalité mais bien de « sauver le soldat OUATTARA ».Ce rapport se fonde en grande partie sur le rapport de HRW : « Ils les ont tués comme si de rien n’était » d’octobre 2011 dont on connaît le parti pris anti-GBAGBO. A ceux qui n’ont pas encore compris que l’OFPRA et le HCR ne sont absolument pas les organismes publics bienveillants qu’ils devraient être, nous les renvoyons au Rapport de mission en République de Côte d’Ivoire du 26 novembre au 7 décembre 2012[14]. Ce rapport est aux demandeurs d’asile pro-GBAGBO ce que les rapports de HRW dont celui précité sont à la déportation de Laurent GBAGBO à la CPI : une vaste entreprise de falsification de l’Histoire en cours de la CÔTE D’IVOIRE, la négation des crimes de la rébellion et l’inversion des victimes et des bourreaux. En effet, non seulement ce rapport accrédite la victoire de OUATTARA aux élections présidentielles de 2010, mais il reprend tous les faux procès qui ont servi à diaboliser Laurent GBAGBO, à justifier sa chute à coup de bombes franco-onusiennes et tout ce qui en a découlé, à commencer par son transfèrement à LA HAYE : charnier de YOPOUGON, escadrons de la mort, assassinat d’opposants, d’allogènes, de journalistes (Robert GUEI, Guy André KIEFFER, Stéphane di RIPPEL, Yves LAMBLIN,…), milices tribalistes,… Ce rapport occulte totalement le régime de Terreur qui s’est abattu sur la CÔTE D’IVOIRE depuis le 11 avril 2011 avec sa cohorte de victimes antérieures dès la rébellion de 2002 bien identifiées elles contrairement aux victimes pro-OUATTARA souvent anonymes ou imputées à tort aux camp GBAGBO.
A noter que cette négation de la souffrance du camp de la légalité constitutionnelle s’accompagne d’une entreprise d’accumulation de fausses preuves concernant les crimes abusivement imputés au camp GBAGBO telle que l’affaire emblématique de la « tuerie » des femmes d’ABOBO du 3 mars 2011 relayée par ce rapport (cf. un article consacré à ce médiamensonge[15]. Tandis qu’au pays, on fabrique des témoignages et des faux aveux à coup de monnaie sonnante et trébuchante, de tortures et/ou de pressions en tous genres, les administrations françafricaines et leurs « milices » associatives au-dessus de tout soupçon[16], sans oublier leurs relais médiatiques complaisants, sont à l’œuvre pour fabriquer des récits de victimes qui ne contredisent par leur parti pris surabondant pro-OUATTARA antérieur. C’est donc à l’OFPRA et à la CNDA que sont fabriquées sans en avoir l’air les « armes de destruction massive » de la vérité historique de la Côte d’Ivoire libre et indépendante avec des tonnes et des tonnes de dossiers tous auréolés du sceau de l’apparente « vérité » puisque les victimes elles-mêmes contribuent à valider ces récits falsifiés de leur propre souffrance, prisonnières de la nécessité de ne pas déplaire à cette France, éternelle POMPIER PYROMANE qui a le pouvoir d’une main de les sauver du régime sanguinaire et liberticide qu’elle a de l’autre installé en Côte d’Ivoire !
Parce qu’il est toujours plus facile de partir d’exemples concrets surtout en matière de droit d’asile où chaque cas est unique par delà les similitudes entre frères d’exil, nous commencerons par évoquer Inzatta, cette jeune femme Dioula qui arrivait profondément traumatisée en France en 2004 après avoir vu son frère et sa mère se faire assassiner sous ses yeux. La lettre d’appui qu’elle reçut de la CIMADE joua un rôle décisif dans le regroupement familial qu’elle sollicitait en janvier 2011. En revanche, le premier demandeur d’asile « pro-GBAGBO » qui nous fut adressé peu après par une Assistante Sociale française qui connaissait notre engagement pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et craignait qu’il ne subisse de mauvais traitements y compris de la part de ceux qui étaient supposés lui venir en aide. A tort ou à raison, elle a préféré nous envoyer ce jeune pour que nous l’aidions à faire ses démarches plutôt que de l’adresser aux organismes précités. Lors des audiences publiques auxquelles nous avons assisté devant la CNDA nous avons pu constater qu’aujourd’hui un demandeur d’asile pro-GBAGBO modeste militant du FPI ou du COJEP est systématiquement requalifié en milicien ou mercenaire criminel. Nous en voulons pour preuve l’audience du prénommé Daouda qui se revendique Dioula ayant grandi chez un père adoptif cadre du FPI dans le Nord du pays, ne peut pas pour l’OFPRA avoir été victime des rebelles de OUATTARA qui l’ont laissé pour mort en 2009 au point qu’il s’est réfugié en « zone libre » dirigée par le régime légal de Laurent GBAGBO jusqu’en 2011 où il a fui vers la France  pour se protéger des exactions des anciens rebelles maintenant au pouvoir. Daouda  a été débouté de sa demande d’asile au motif qu’un Dioula ne pouvait pas avoir été violenté et même laissé pour mort par des militants du RDR car c’était les « miliciens » du FPI  qui étaient xénophobes et qui assassinaient les étrangers.  Il en va de même pour Basile petit neveu de Firmin MAHE qui a été exproprié de ses terres natales, pourchassé et qui a la chance de s’en sortir contrairement à une grande partie de ses parents[17], amis et voisins Wé[18], de BANGOLO et dans tout le pays où ils avaient pu se réfugier avant le 11 avril 2011[19].
Pour en revenir à ce jeune Daouda né en 1980, musulman et Dioula qui a donc introduit un recours devant la CNDA suite au rejet de sa demande d’asile initiale par l’OFPRA, il est important de noter que, pour une raison inexpliquée, il était absent à sa propre audience de comparution. Naturellement, la CNDA et même son avocate commise au titre de l’aide juridictionnelle avaient beau jeu de l’incriminer en son absence, puisqu’il n’était pas là pour se défendre… C’est tellement facile de taper sur un demandeur d’asile qui souvent sait à peine lire et écrire, n’a pas de toit, n’a aucun revenu, pas même l’ATA (Allocation Temporaire d’Attente) interrompue sans raison au gré des instructions et/ou incompétences de Pôle Emploi (bizarrement l’organisme gestionnaire des demandeurs d’asile traités comme des Demandeurs d’Emploi alors qu’ils n’ont même pas le droit de travailler !). Bref, Daouda qui demande l’asile politique, n’est pas présent à l’audience de son recours devant la CNDA… Mais cela n’empêche pas la comédie humaine de se poursuivre. Un rapporteur/instructeur de l’OFPRA résume le récit que le jeune Daouda est supposé avoir fait (lui a eu au moins la chance de bénéficier d’un entretien avec l’OFPRA avant la décision de rejet, ce qui est loin d’être le cas de tous les demandeurs d’asile et nous nous tenons à votre disposition pour évoquer des cas concrets : ceux de Jacques et Basile justement!). « Il prétend avoir été adopté à l’âge de 14 ans par un cadre du FPI […] Il prétend avoir lui-même milité activement au sein de la « milice » du Front Populaire Ivoirien […] Il dit avoir été emmené par des militants du RDR en 2009, battu et laissé pour mort […] Il aurait ensuite trouvé refuge à ABIDJAN zone pro-GBAGBO jusqu’à la chute du régime en avril 2011 avant de réussir à venir en France. » A ce récit très tendancieux du parcours de notre jeune demandeur d’asile, succède un « débat » pour le moins surréaliste –répètons-le en l’absence du principal intéressé- avant cette décision lapidaire des 3 « juges » de la CNDA. Le rejet est confirmé et motivé de la sorte – lisez attentivement s’il vous plaît et mesurez la portée négationniste, voire criminelle des décisions apparemment fondées du tandem OFPRA/CNDA – d’abord parce qu’il paraît que culturellement, il n’est pas possible qu’il ait été lui un garçon musulman adopté à l’âge de 14 ans ; ensuite parce qu’il n’apporte pas la preuve de son appartenance aux « milices » FPI (j’insiste sur le terme car c’est celui là même répété par les juges dans ce cas précis mais pour plusieurs autres dossiers traités en audience publique, alors que les faits sont supposés avoir eu lieu en 2009 soit après la caravane de la paix où les partis politiques ivoiriens, surtout celui au pouvoir avait de nombreux militants, mais point de miliciens à notre connaissance, contrairement aux rebelles qui occupaient le territoire par la force). Et motivation décisive finale tautologique : ce jeune Dioula musulman ne peut pas avoir fait partie des « milices » du FPI car les militants pro-GBAGBO sont réputés s’en prendre aux Dioulas et autres allogènes du Nord. Donc l’OFPRA et la CNDA n’accordent aucun crédit aux récits des victimes qu’ils sont supposés protéger –tout au moins en ce qui concerne la CÔTE D’IVOIRE. Seul compte le «storytelling» qu’il faut à tout prix valider pour justifier la politique étrangère franco-ivoirienne. De la « France d’asile »à la « France cimetière d’exil », il n’y a jamais eu bien loin…Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Le maintien en détention de Laurent GBAGBO et de tous les autres prisonniers politiques sur fond de légitimation du valet local OUATTARA ne passera pas par nous. A bon entendeur salut !
 « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais elle doit en prendre sa part » avait dit Michel ROCCARD dont la formule a souvent été tronquée de sa deuxième moitié. Et nous osons ajouter : « surtout quand c’est elle qui est allée mettre à feu et à sang tout un pays pour installer un seul homme plus servile au pouvoir » !




[1]Interview de Jacques DAHOU, le frère de Firmin MAHE depuis un des hôpitaux dans lequel il  est « détenu »depuis près de deux anshttp://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ; Interview de Jacques DAHOU parue dans Billets d’Afrique de Survie Mai 2014 :http://survie.org/auteur/jacques-dahou 
[16] Voir liste des victimes identitifées d’un massacre de DAH en annexe 1
[18] Mémorandum en images non exhaustif sur la tragédie ivoiriennes depuis 2002 :



ANNEXE 1 :
LISTE DES VICTIMES DE MASSACRES DE DAH EN 2003

ANNEXE 2 :
LISTE DES VICTIMES DE MASSACRES DE DUEKOUE ET BANGOLO FIN 2002 DEBUT 2003
http://presse.ivorian.net/informations/wp-content/uploads/2013/07/unedu25.07.2013e.gif 
Villes et villages martyrs de l’ouest de la Côte d’ivoire : Duékoué, Bangolo, Bagohouo, Guéhiébly, Guinglo-Zia, Baoubly, Tao-Zéo, Pona-Vahi, Yrozon, Diahon, Bahé-Sébon, Gozon, Fengolo, Gohouo-Zagna, Zaodrou, Petit-Pin, Grand-Pin, Diédrou, etc. Entre le 20 décembre 2002 et le 26 février 2003, trois-cent soixante-huit (368) civils aux mains nues y ont été tués par les rebelles de tout acabit qui ont attaqué la Côte d’ivoire le 19 septembre 2002, avec pour mission d’installer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir par un coup d’Etat. Les détails de la comptabilité macabre sont les suivants : Duékoué : deux cent cinquante-trois (253) civils tués et quatre-vingt-sept (87) disparus. Bangolo : cent quinze (115) civils tués. A ces morts et disparus, presque tous de l’ethnie des autochtones Guérés, il faut ajouter des milliers de blessés dont beaucoup ont dû mourir faute de soins. Pour Bangolo, une liste de parents ou d’amis susceptibles de témoigner accompagne celle des victimes du carnage des rebelles.
La terrible comptabilité, qui est loin d’être exhaustive, a été établie par le Comité départemental de gestion de crise de Bangolo, au cours d’une mission effectuée du 25 au 28 février 2003, sous la conduite d’Emile Goué Blesson, président du Conseil général de Bangolo et d’Aimé Guiri, le maire de la commune. Les résultats de cette mission d’évaluation des crimes de la rébellion ont été publiés par le quotidien ivoirien Notre voie dans ses parutions des mardi 04 mars et mercredi 05 mars 2003.
Depuis le 11 avril 2011, Alassane Dramane Ouattara et les rebelles auteurs de crimes qui heurtent la conscience humaine sont à la tête d’un régime de terreur en Côte d’Ivoire, sous la protection de l’impérialisme international. Tous les chefs militaires et les représentants politiques de la rébellion ont été nommés par Ouattara, en guise de récompense, à de hautes fonctions dans l’administration et dans les armées. Ces nominations achèvent de convaincre que les structures de la rébellion déclenchée le 19 septembre 2002 sont des démembrements du Rassemblement des républicains (Rdr), le parti dont Ouattara est le président. En voici quelques exemples édifiants :
-Soro Kigbafori Guillaume, chef du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci) sorti des entrailles de la mafieuse Cosa nostra et rebaptisé Forces nouvelles (Fn) avec ses démembrements à Linas-Marcoussis, figure de proue de la rébellion, président de l’Assemblée nationale, dauphin constitutionnel de Ouattara ;
-Koné Tiémoko Meyliet, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), la banque dont les agences ont été cambriolées et pillées par les rebelles à Bouaké, Korhogo et Man en 2003 ;
-Koné Mamadou, président de la Cour suprême ;
-Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), nouveau nom de baptême des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), l’aile militaires de la rébellion, en vertu d’une ordonnance signée par Ouattara, le 17 mars 2011 ;
-Moussa Dosso, gestionnaire de la Centrale, la caisse noire de la rébellion, ministre de l’Industrie ;
-Chérif Ousmane, adjoint au commandant du Groupement de la sécurité présidentielle (Gspr) ;
-Issiaka Ouattara alias Wattao, adjoint au commandant de la Garde républicaine (Gr) ;
-Koné Zackaria, responsable de la police militaire et grand chef de la confrérie des dozos, force supplétive criminelle des Frci ;
-Ousmane Coulibaly alias Ben Laden, préfet de la région de San Pedro ;
-Messamba Koné, préfet de la région de Guiglo;
-Tuho Fozié, préfet de la région de Bondoukou.
L’installation par les armes d’Alassane Dramane Ouattara à la tête de l’Etat ivoirien par les troupes françaises et onusiennes le 11 avril 2011 apparaît indéniablement comme l’achèvement du coup d’Etat commencé le 19 septembre 2003.
La justice ivoirienne et la Cour pénale internationale (Cpi) aux ordres ferment les yeux sur les massacres de masse commis en Côte d’Ivoire et dont les auteurs jouissent d’une totale impunité. Duékoué, Bangolo et toutes les régions de Côte d’Ivoire couvertes de sang par la rébellion depuis plus d’une décennie attendent les enquêteurs de la Cpi mille fois annoncés et jamais vus.
Ci-après les listes des civils tués et disparus telles qu’elles ont été publiées par Notre voie, sous le titre « Massacres à Bangolo et Duékoué. » (Notre voie, mardi 04 mars 2003, page 9 et Notre voie, mercredi 05 mars 2003, pages 8 et9).
Une contribution de Deuxer Céi Angela L’œil du juste
Nota bene. Internationalistes d’Afrique et du monde, pour briser la conspiration du silence, diffusons partout ces listes des victimes de l’impérialisme et de ses valets en Côte d’Ivoire.
Listes non exhaustives des civils tués par les rebelles entre le 20/12/2002 et le 26/02/ 2003
Listes non exhaustives des civils disparus entre le 20/12/2002 et le 26/02/2003
Département de Duékoué
Guinglo-Zia. Sous-préfecture de Bagohouo.
Dix-huit (18) civils tués
Minzon Yéhé Sévérin : planteur. Tué le 21/12/2002
Tchingnin Monlé François : planteur. Tué le 21/12/2002
Zapé Bli Denis : planteur. Tué le 21/12/2002
Koué Roger : planteur. Tué le 28/12/2002
Oula Léhon Ernest : planteur. Tué le 28/12/2002
Dié Tchéhé Hélène : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Dié Témoho Ernest : planteur. Tué le 28/12/2002
Tia Monnéhé Robert : planteur. Tué le 28/12/2002
Gbahouo Gnahé André : planteur. Tué le 30/12/2002
Dibaté Goré Emile : planteur. Tué le 30/12/2002
Guélapoholé Célestin : planteur. Tué le 05/01/2003
Bouhou Bla : ménagère. Tuée le 07/01/2003
Vao Aimé : planteur. Tué le 09/01/2003
Maégnon Gnémémin Germain : planteur. Tué le 09/01/2003
Zibé Boniface : instituteur. Tué le 14/01/2003
Liblédé Pauline : ménagère. Tuée el 14/01/2003
Pomoin Ernest : planteur. Tué le 13/02/2003
Gnokpahi Zéba Marie : ménagère. Tuée le 13/02/2003
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Département de Duékoué
Baoubly. Commune de Duékoué
Dix-sept (17) civils tués
Bohi Théodore. Tué le 26/12/2002
Djinhingoué Lucien. Tué le 26/12/2002
Doho Gnonséa Amani. Tué lé 26/12/2002.
Doué Monnéhan Gaston. Tué le 26/12/2002
Duhon François. Tué le 02/01/2003
Fohoké Minsébon Germain. Tué le 02/01/2003
Gnou Serge. Tué le 02/01/2003
Goho Anicette. Tué le 26/01/2003
Kanouan Christian. Tué le 26/01/2003
Kéhanla Estelle. Tuée le 26/01/2003
Oulouaka Gaha Paul. Tué le 26/01/2003
Woulihi Jeannette. Tuée le 26/01/2003
Yékouia Agnès. Tuée le 26/01/2003
Yoralé Vincent. Tué le 02/02/2003
Zahi Macoura. Tuée le 06/02/2003
Zohé Monsio Benjamin. Tué le 06/02/2003
Zou Marie. Tuée le 08/20/2003
Trente-et-un (31) civils disparus
Bahou André
Béhé Platini
Dibaté Douhohou François
Dibaté Madeleine
Dié Cécile
Dié Mankoura
Djion Sida
Doué Lambert
Fampé Asserne
Fonké Yéha Kadi
Gboho Agnès
Gnahé parfait
Goulin paul
Konvléhi Fampé
Koulapoho Madeleine
Kpaé Guéi Bernard
Mahoua
Malamin Patrice
Néoulou Gaspard
Oula Tia Joseph
Oulaé Marguerite
Oulé Hélène
Ouloidé Jean
Séa Benoît
Sémakpa Bertine
Tié Hou Lambert
Yoyo
Zébo Téhé Hélène,
Zébo Zou Marie
Zigléhi Hélène
Zio Madeleine
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Département de Duékoué
Tao-Zéo. Commune de Duékoué
Vingt-et-un (21) civils tués
Tahé Rosalie. Tuée par balles le 21/12/2002
Gnahou Sidonie. Brûlée le 21/12/2002
Tienouhin Gilbert Egorgé le 21/12/2002
Bahé Téhé félix. Egorgé le 21/12/2002
Nonzi Thérèse. Egorgée le 26/12/2002
Anoké Louis. Tué le 26/12/2002
Houhimin Clémentine. Tuée le 26/12/2002
Toh Ouégoué Blanchard Tué le 26/122002
Goho Bohi Paul. Tué le 05/01/2003
Féahézaï Joseph. Tué le 12/01/2003
Ziahou Kohic. Egorgé le 12/01/2003
Lidéhi Patricia. Tuée le 06/02/2003
Sébon Firmin. Egorgé le 08/02/2003
Poa Sonia. Brûlée le 08/02/2003
Oubiha Adèle. Tuée le 08/02/2003
Guéhi Viviane. Brûlée le 09/02/2003
Fouégnan Joséphine. Brûlée le 09/02/2003
Kouassi Kouamé Pascal. Tué le 11/02/2003
Koulahi Koulanaho. Tué le 11/02/2003
Tinhé Gbohé Hortense. Tué le 15/02/2003
Sénan basile. Egorgé le 15/02/2003
Un (01) civil disparu.
Kouinérou Sia. Disparu le 08/02/2003
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Département de Duékoué
Blody. Commune de Duékoué
Douze (12) vils tués
Blé Lahoyéhé : planteur. Tué le 21/12/2002
Daha Goho Martine : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Danébo Gaspard : planteur. Tué le 28/12/2002
Bah Thérèse : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Zah Eugène : planteur. Tué le 02/01/2003
Blohi Goh Marie : ménagère. Tuée le 02/01/2003
Djédéha Zi Rachelle : ménagère. Tuée le 05/01/2003
Gbahou Bohé Maurice : planteur. Tué le 09/01/2003
Yaha Oulaï Gaston : planteur. Tué le 14/01/2003
Tahé Goué Gaspard : planteur. Tué le 16/01/2003
Tinhé Hortense : ménagère. Tuée le 12/02/2003
Gnonkpaï Zéba : ménagère. Tuée le 14/02/2003
Neuf (09) civils disparus
Oula Dié Lambert : planteur. Disparu le 21/12/2002
Gloho Colette : ménagère. Disparue le 21/12/2002
Dié Olga : ménagère. Disparue le 21/12/2002
Monhiéhi Jean : planteur. Disparu le 21/12/2002
Gui Bléhi Jean : planteur. Disparu le 28/12/2002
Pénan Jean : planteur. Disparu le 28/12/2002
Fihi Denis : planteur. Disparu le 28/12/2002
Fiho Zoh Edith : ménagère. Disparue le 28/12/2002
Fiho Pin Pierre : Elève. Disparu le 28/12/2002
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Département Duékoué
Pona-Vahi. Sous-préfecture de Bagohouo
Huit (08) civils tués
Kouassi M’Gbéman : planteur. Tué le 21/12/2002
Songo Norbert : planteur. Tué le 21/12/2002
Déhuily Solange : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Djézion Benoît : planteur. Tué le 04/01/2003
Guéi Robert : planteur. Tué le 09/01/2003
Zéba Bertine : ménagère. Tuée le 11/01/2003
Djéhi Thérèse : ménagère. Tuée le 12/02/2003
Bah Marcelline : ménagère. Tuée le 14/02/2003
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Département de Duékoué
Sibably. Sous-préfecture de Bagohouo
Deux (02) civils tués
Podé Drou Yahi : planteur. Tué le 21/12/2002
Guéhou Kohon : élève. Tué le 21/12/2002
Cinq (05) civils disparus
Néhin Maurice
Yadé Victor
Gouhé Hélène
Guéhi Georges
Douh Emile
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Département de Duékoué
Nidrou. Sous préfecture de Bagohouo
Six (06) civils tués
Baha Zouhou : tailleur. Tué le 21-12-2002
Guéyé Konhonbo Rachel : planteur. Tué le 21-12-2002
Bah Ninsémon Gabriel : planteur. Tué le 21-12-2002
Téhé Boué Paul : planteur. Tué le 21-12-2002
Guy Aubain : planteur. Tué le 21-12-2002
Dohi Suzanne : ménagère. Tué le 21-12-2002
Neuf (09) civils disparus
Lao Gao Paul : planteur. Disparu le 26-12-2002
Baha Gabriel : planteur. Disparu le 26-12-2002
Zouh Koulaï Maurice : planteur. Disparu le 26-12-2002
Béhé Joseph : planteur. Disparu le 26-12-2002
Koua Yéhan Benoît : planteur. Disparu le 26-12-2002
Zahé Suzanne : ménagère. Disparue le 26-12-2002
Veuve Glazaï Gahon : ménagère. Disparue le 26-12-2002
Guy Innocent : planteur. Disparu le 26-12-2002
Kouéhé Zréhoué : planteur. Disparu le 26-12-2002
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Département de Duékoué
Yrozon. Sous-Préfecture de Bagohou
Vingt (20) civils tués
Kuiéhou Gbohou Ernest : planteur. Tué le 26-12-2002
Téhé Monlah Hervé : élève au CM2. Egorgé le26-12-2002
Gougnon Thien Joseph : planteur. Tué le 26-12-2002
Oula Sébohi Vincent : planteur. Tué le 29-12-2002
Mahé Moubohi Robert : planteur. Tué le 30-12-2002
Ghéha Tchèhè : planteur. Egorgé le 30-12-2002
Gninhi Séan Denis : planteur. Egorgé le 03-01-2003
Séan Gnéhi Suzanne : ménagère. Egorgée le 03-01-2003
Oula Vincent : planteur. Tué le 08-01-2003
Gnahoré Edy : Planteur. Tué le 08-01-2003
Pahou Levry : planteur. Tué le 08-01-2003
Loho Lao Alain : planteur. Tué le 13-01-2003
Gouléï Baho Joseph : planteur. Tué le 17-01-2003
Kémaé Monnéhé Jean : agent commercial. Tué le 24-01-2003
Téhé Maho Georges : planteur. Tué le 24-01-2003
Gui Tiérou Gabriel : planteur. Tué le 27-01-2003
Gnahé Ouli : ménagère. Tuée le 27-01-2003
Bah Héblétchin Micheline : 4ans. Tuée le 29-01-2003
Bah Naho Emile : Pensionnaire. Tué le 29-01-2003
Yéan Etienne : planteur. Egorgé le 09-02-2003
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Département de Duékoué
Sous-Préfecture de Guéyébly
Dix-sept(17) civils tués
Loh Méo Georges : planteur. Tué le 22-12-2002
Taha Déhonhi Vincent : planteur. Tué le 22-12-2002
Gossio Gnonlé Eric : élève. Tué le 05-01-2002
Oulaï Djéziao : ménagère. Tuée le 22-12-2002
Nao Pierre : planteur. Tué le 22-12-202002
Siéhi Amani : planteur. Tué le 22-12-2002
Dié Pahou : Planteur. Tué le 22-12-2002
M. Jerôme : Instituteur. Tué le 22-12-2002
Tchémou Jorès : Maçon. Tué le 22-12-2002
Bernus Wonnebo : Ag.P/BAD-ouest. Tué le 22-12-2002
Mme Touré : ménagère. Tué le 22-12-2002
1 Lobi non identifié : planteur. Tuée le 22-12-2002
Pao Madeleine : ménagère. Tuée le 09-01-2003
Gbahou Agnès : ménagère. Tuée le 29-01-2003
Tiémoko Zou Pélagie : ménagère. Tuée le 05-02-2003
Mme Guéi née Yéhi Cécile : ménagère. Tuée le 22-12-2002
Souhou Omblé Jules : planteur. Tué le 30-12-2002
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Département de Duékoué
Diéhiba. Sous-Préfecture de Guéhiébly
Neuf(09) civils tués
Oula Bah Léon : planteur. Tué le 01-01-2003
Sompléhi Taha Jeannot : planteur. Tué le 01-01-2003
Lébahi Zéhon André : planteur. Tué le 01-01-2003
Taha Bientôt : planteur. Tué le 01-01-2003
Mme Oula Tahé née Djéhoulou : ménagère. Tuée le 06-01-2003
Oula Guéhé Denis : planteur. Tué le 12-01-2003
Mme Pléhi Sinan : Ménagère. Tuée le 17-01-2003
Mme Téhé Zati : Ménagère. Tuée le 19-01-2003
Témonahin Viviane : Ménagère. Tuée le 23-01-2003
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Département de Duékoué
Séouin-Guiglo
Quatre (04) civils tués
Péhé Glonh Sylva. Tué le 20/12/2002
Yaho Mondouho Mathurin. Tué le 21/12/2002
Klah Makoula. Tuée le 21/12/2002
Yaho Monséguéla Honoré. Tué le 21/12/2002
Trois (03) civils disparus
Oula Zoh Séraphin. Disparu le 24/12/2002
Bahi Fidèle. Disparu le24/12/2002
Zoh Sahira. Disparu le 24/12/2002
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Département de Duékoué
Diourouzon
Quatre (04) civils tués
Siba Jonas Hervé. Tué le 31/12/2002
Glahou Laurent. Tué le 14/12/2003
Gougnan Kla Georges. Tué le 06/02/2003
Iro Vahou Gabriel. Tué le 14/02/2003
Deux (02) civils disparus
Tchéa Noël
Monéan Anicet

Nota bene concernant Diourouzon : « Cette liste n’est pas complète car depuis la guerre qui a commencé le 22 décembre à Diourouzon jusqu’à cette date du 18/02/2003, c’est ce qui a été constaté. Mais les assaillants continuent de parcourir les villages. A Diourouzon, toutes les maisons sont pillées. » Seguei None
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Département de Duékoué
Bagohouo. Sous-préfecture de Bagohouo
Seize (16) civils tués
Tia Narcisse : planteur. Tué le 21/12/2002
Kahié Oula Gérard : planteur. Tué le 21/12/2002
Tahé félix : planteur. Tué le 21/12/2002
Vaho Minhin pascal : planteur. Tué le 25/12/2002
Bah Glou Laurent : planteur. Tué le 25/12/2002
Yrié Gaspard, planteur : Tué le 25/12/2002
Déhé Joseph : planteur. Tué le 25/12/2002
Gnahé Georges : planteur. Tué le 12/01/2003
Nigbéi Madeleine : ménagère. Tuée le 14/01/2003
Boby Jean : planteur. Tué le 14/01/2003
Mondjibi Philippe : planteur. Tué le 25/01/2003
Bah Dié Denis : planteur. Tué le 05/02/2003
Yrié Timobli Marie-L. : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Djéhi Zognéhon Jeanne : ménagère. Tuée le05/02/2003
Iyé Sébo Thérèse : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Zibo Jeannette : ménagère. Tuée le 06/02/2003
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Département de Duékoué
Tissongnéné
Sept (07) civls tués
Guéi Kpaï Jean. Tué le 29/12/2002
Diézon Dié Adolphe. Tué le 07/01/2003
Gningni Roger. Tué le 17/01/2003
Oula Séba Denise. Tuée le 11/01/2003
Kpaï Bohou Jeannne. Tuée le 11/01/2003
Séhé Mélanie. Tuée le 23/01/2003
Bohé Denis. Tué le 23/01/2003
Quatre (04) civils disparus
Bah Gaspard
Gaha Cilette
Zionin Pascal
Yéhé Jeannette
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Département de Duékoué
Fengolo
Vingt-et-un (21) civils tués
Selai Robert. Tué le 27/12/2002
Gnohou Domouhi Denis. Tué le 27/12/2002
Kpandré Hilaire. Tué le 27/12/2002
Kpandré Mireille. Tué le 27/12/2002
Kpandré Judith. Tuée le 27/12/2002
Tahé Alphonse. Tué le 27/12/2002
Laho Djihi. Egorgée le27/12/2002
Diéto Thiery. Egorgé le 27/12/2002
Gnombléhé Prosper. Torturé à mort le 27/12/2002
Kahou Zoé Téhé jean. Tué le 27/12/2002
Oulassié Raphaël dit Gbako. Tué le 27/12/2002
Gayé Taha Alfred. Tué le 31/12/2002
Kohé Joséphine. Tuée le 31/12/2002
Bah Benoît. Tué le 31/12/2002
Zoé Paul. Tué le 06/01/2003
Féongboha Perrot. Tué le 06/01/2003
Zéba Siéhi. Tué le 19/01/2003
Doho Wilaumez. Tué le 19/01/2003
Djiaya Antoine. Tué le 04/02/2003
Monsio Bruno. Tué le 07/02/2003
Monsio Zahonhwombou Fl. Tué le 07/02/2003
Huit (08) civils disparus
Bahia Zou
Ouongninion Bientôt
Klazion Kouiti
Tayé Joseh
Zaesson Gabriel
Bly Tchara maurice
Toulo Eugénie
Doho Zéba colette
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Département de Duékoué
Débobly
Sept (07) civils tués
Yoka René (46 ans)
Wonsio Odette (28 ans)
Séhé Natacha (19 ans)
Doué Estelle (2ans)
Zia Kouty (75 ans)
Téhé Gabriel (72 ans)
Djah Simone (63 ans)
Cinq (05) civils disparus
Djiha Lucie épouse Mané Gba Fredinand
Gba Cyrile
Yéoula Blandine
Séguié Ema
Guéi Hélène
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Département de Duékoué
Bahé-Sébon. Sous-préfecture de Guéhiébly
Dix-sept (17) civils tués
Zoé Augustine : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Glahou Tahé Paulette : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Yébo Ricardo : planteur. Tué le 01/01/2003
Kéhi Doh Colette : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Oula Blé Joseh : planteur. Tué le 06/01/2003
Diallo : commerçant. Tué le 12/01/2003
Glahou Goué Juliette : ménagère. Tuée le 17/01/2003
Téhé Michel : planteur. Tué le 19/01/2003
Gniolélé Denis : planteur. Tué le 23/01/2003
Gboho Minsé Pierre : planteur. Tué le 23/01/2003
Bah Zou Robert : planteur. Tué le 29/01/2003
Glahou Yéhi Honoré : planteur. Tué le 31/01/2003
Pléhi Sinan Pauline : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Zouh Thérèse : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Ziaé Soki : planteur. Tué le 08/02/2003
Nahia Richelle : ménagère. Tuée le 10/02/2003
Glaou Kéhi Ines : ménagère. Tuée le 14/02/2003
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Département de Bangolo
Liste des civils tués par les rebelles du 20 décembre 2002 au 26 février 2003
Noms cent quinze (115) civils tués et de leurs villages
-Gnénézéhi Fahé Jean Gohouo Zagna
-Yoro Guéi Georges Gohouo-Zagna
-Déhou Taha Jean Gohouo-Zagna
-Klao Gboho Emile Gohouo-Zagna
-Guéhou Gilbert Gohouo Zagna
-Lytho Bah Simone Gohouo-Zagna
-Tiérou T. Jules Gohouo-Zagna
-Guéhé Bertine Gohouo-Zagna
-Doué Taha Taouaké-Tably
-Néampohi Gilbert Baïbly
-Koa Sécoulé Douékpé
-Sré Elysée Douékpé
-Bah Bruno Zaodrou
-Zaé Kouity Zaodrou
-Gohi Gaston Zaodrou
-Jimmy Zaodrou
-Toh Victor Diéouzon
-Taho Emma Péhai
-Mon Yaï Thérèse Diédrou
-Loho Marie Diédrou
-Sohou Joseph Diédrou
-Bla François Péhai
-Oulouamaho Martine Péhai
-Dji Emiel Gloubly
-Ziao Gloubly
-Guéhi Sioto Gloubly
-1 Baoulé Fhing béoua
-Blao Colette Kahen
-Gnahé Goho Zola Petit-Pin
-Zéba Henriette Petit-Pin
-Gnahé B. Robert Petit-Pin
-Boua Hélène Petit-Pin
-Douhou Lazare Guéhouo
-Guéi Vincent Guéhouo
-Dabo Oula Félix Bangolo Carrefour
-Dabo D. Blaise Bangolo Carrefour
-Goué Mayéré Bangolo Carrefour
-Douho Smith Ganzon
-Oulaï Joseph Ganzon
-Wonyé Cécile Ganzon
-Oula Emilienne Ganzon
-Djéla Poka Casimir Ganzon
-Son Gbaléhé Alexis Ganzon
-Oula Banhié Paul Ganzon
-Gouézao Ganzon
-Drouho Taha Martine Ganzon
-Taï Sylvain Ganzon
-Paho Monique Bangolo-ville
-Zeh Kouity Bangolo-ville
-Zio Téhé Kevin Bangolo-ville
-Zio Alain Wilfred Bangolo-ville
-Gbaï Pierre Bangolo
-Kouamé Kouamé Bangolo
-Koué Barthélémy Bangolo
-Abdoulaye Bangolo
-Déhégnan Mathias Bangolo
-Beh Cyrille Bangolo-ville
-Blé Naya Gouégui
-Gui Djégnon Christophe Yably-Guinglo
-Yah Ouloua C. Yably-Guiglo
-Keh Landry Gouégui
-Goué Alain Gouégui
-Tagouyia Jean-Luc Gouégui
-Djédéa Odilon Basile Gouégui
-Zion Tah Constant Gouégui
-Bah Agnès Gouégui
-Kanhan Maurice Gouégui
-Laissiobé M. Paul Gouégui
-Keh Pierre Gouégui
- Gninion Patrice Gouégui
-Zoé Honoré Guézon-Binao
-Yao Yaléhi D. Mat Guézon-Binao
-Kéï Kla Juliette Guézon-Binao
-Zaha Monan Colette Guézon-Binao
-Téhé Lébohi Kéï R. Grand-Pin
-Koula Thérèse Grand-Pin
-Oula Z. G. Vincent Grand-Pin
-Rahou Roland Grand-Pin
-Tchinhi O. Michel Grand-Pin
-Péhéhili Jacqueline Grand-Pin
-Nahi D. Morgan Grand-Pin
-Gonhi L. Faustin Grand-Pin
-Gbohouo Bah Jean Gohouo Zagna
-Djéla Kagne Thérèse Gohouo Zagna
-Douaho Didier Kahen
-Mézon Jean-Marie Kahen
-Baho Omer Kahen
-Bloho Sogbè Kahen
-Lognonon Rosalie Kahen
-Bia Guézohou Kahen
-Gbléï Victor Kahen
-Yoro Bientôt Pinhou
-Yoro Victor Pinhou
-Bégnégnénon Suzanne Pinhou
-Tayou Gnohouéi M. Pinhou
-Douohou Thérèse Pinhou
-Gohou Yougan Paul Pinhou
-Gnayo Colette Pinhou
-Vlonhou Joseph Pinhou
-Kao Macoura Pinhou
-Péhé Jules Banguéhi
-Touyao Hilaire Banguéhi
-Teya Victor Banguéhi
-Clé Suzanne Banguéhi
-Moho Jeannette Banguéhi
-Tahi Sian Benoît Grand-Pin
-Taha Zahi Jean Grand-Pin
-Sanhin Jeannette Grand-Pin
-Mme Kora Matoma Grand-Pin
-Yékoula Dié Géné Grand-Pin
-Kohou Tahi Grand-Pin
-Guéhi Kohon Ed. Grand-Pin
-Zon Gnao-Diéou
-Gnéo Soun Guéi Ponan
-Tahi Germain Dia Pléan
Départements de Duékoué etde Bangolo
Tableau récapitulatif provisoire des civils assassinés et disparus (20/12/2002 au 26/02/2003)
Blody. 12 tués. 09 disparus
Tao-Zéo. 2 1 tués. 01 disparu
Fengolo. 21 tués. 08 disparus
Baoubly. 17 tués. 31 disparus
Tissongnéné. 07 tués. 04 disparus
Diahoun. 18 tués. 03 disparus
Guéyébly. 17 tués
Débobly. 07 tués. 05 disparus
Diéhiba 09 tués
Bahé Sébon 17 tués
Gozon 15 tués 04 disparus
Sropan 14 tués. 03 disparus
Diourouzon 04 tués 02 disparus
Sehon-Guiglo 04 tués 03 disparus
Bagohouo 16 tués
Guinglo-Zia 18 tués
Yrozon 20 tués
Nidrou 06 tués 09 disparus
Sibably. 02 tués 05 disparus
Ponan-Vahi 08 tués
Duékoué. Total des civils tués : 253
Duékoué. Total civils disparus : 87
Bangolo. Total des civils tués : 115

La CNDA commence à changer de discours : mirage ou réalité ?

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Merci à toutes celles et ceux qui étaient à la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile de MONTREUIL) ce lundi 27 octobre 2014 pour soutenir Jacques DAHOU le frère de Firmin MAHE comme vous étiez déjà là pour Basile Guehi Lèpohè Gninion son neveu le 24 juin dernier où il comparaissait en audience publique comme Jacques hier.

http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/quand-la-cnda-et-lofpra-relaient-la.html ;
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1441732449413159&set=t.100006730475750&type=1&theater

N'oublions pas non plus de remercier les personnes qui sans pouvoir être présentes ont apporté leur soutien en prière, en pensée ou de toute autre façon. Grâce à vous tous, la musique n'a pas été du tout la même devant la CNDA et heureusement pour nous d'ailleurs. Alors que le 24 juin dernier (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/quand-la-cnda-et-lofpra-relaient-la.html) Basile avait été carrément accusé d'être un double assassin qui avait du sang sur les mains du simple fait de sa parenté revendiquée avec Firmin MAHE et de son combat aux mains nues également revendiqué aux côtés de Charles Blé GOUDE, cette fois ci, le discours du rapporteur et l'attitude des juges de la CNDA ont été totalement différents. D'emblée, ils ont reconnu que Jacques était une victime ainsi que toute la famille dès lors que les assassins de Firmin MAHE avaient été reconnus coupables par la Cour d'Assises de PARIS conférant ainsi au verdict l'autorité de la chose jugée (même si le sursis dont ont été assorties les condamnations les vide un peu de leur contenu) ; ils ont reconnu que l'Etat ivoirien avait le devoir de garantir la protection de la famille MAHE fussent ses membres des pro-GBAGBO ou justement pour cela (eh oui c'est cela une véritable Démocratie, un Etat qui ne protège pas que ses amis mais garantit la liberté et la protection de tous en particulier de ses opposants comme Laurent GBAGBO l'a si bien fait pendant ses 10 années de présidence). Les juges ont encore reconnu que la famille MAHE était bien victime de la spoliation de ses terres ou tout au moins, ils n'ont pas repris le mensonge éhonté de HRW (cette ONG criminelle que l'on voit partout défendre d'une main les victimes qu'elle a de l'autre contribué à faire massacrer par financements SOROS interposés selon laquelle il n’y a pas d’épuration ethnicopolitique dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, mais des conflits fonciers, les Wê ayant prétendument massivement vendu leurs terres aux allogènes notamment Burkinabés et cherchant aujourd’hui à les reprendre par la force. Nul doute ne fait que nos manifestations, conférences, actions publiques comme lobbying plus discret mais au moins aussi efficace si ce n'est plus commencent à payer... Mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas par humanisme que les magistrats de la CNDA ont été plus cléments et attentionnés envers Jacques le frère aîné de Firmin et plaignant principal dans cette affaire MAHE, pas non plus parce qu'il est gravement malade et hospitalisé sans discontinuer depuis près de deux ans... C'est seulement parce qu'en dénonçant des collusions concrètes comme celles de BENSOUDA, de HRW, SOROS, ZORO BI, et dans le cas d'espèces de GUBLIN (l'avocat de RAUGEL l'assassin principal de Firmin) qui se trouve aussi être celui de Patrick RAMAEL le juge d'instruction et fossoyeur des affaires KIEFFER & BEN BARKA devenu conseiller spécial de OUATTARA en charge de la réforme de la Justice ivoirienne (comprenez plutôt préposé au nettoyage et à l'étouffement des dossiers délicats pour garantir l'impunité des valets françafricains), en dénonçant tout cela publiquement (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/lafamille-mahe-toujours-debout-pour-que.html) donc, nous obligeons lentement mais sûrement nos bourreaux à changer leur fusil d'épaule et à réorienter leur communication. S'ils pouvaient tuer tous les témoins gênants de leur sale guerre néocoloniale, ils le feraient sans sourciller, mais compte tenu de la médiatisation de certains dossiers, ils se doivent de réagir prudemment. Une des juges de la CNDA hier a posé une question à Jacques non dénuée d'arrière pensée : "Pensez-vous que votre médiatisation vous sert ou vous dessert?" Ce à quoi Jacques a répondu avec la simplicité et la sincérité qu'on lui connaît, lui coupant l'herbe sous le pied : « le fait que tout le monde connaisse maintenant mon nom et mon visage est dangereux pour moi au pays où ce sont les rebelles qui massacrent nos parents et volent nos terres qui sont maintenant au pouvoir ». On est loin du jugement du 16 juillet 2014 qui a confirmé le rejet de la demande d'asile de Basile au motif que et que si les pièces et les déclarations « permettent de tenir pour établi que M. Basile GNINION a manifesté des sympathies pour le régime du Président déchu, Laurent GBAGBO, et que nourrissant de forts sentiments antifrançais, il a participé en maintes occasions à des manifestations violentes et à des opérations armées pour s’opposer à l’installation du Président démocratiquement élu, Alassane OUATTARA, bénéficiant du soutien de la communauté internationale, il n’en demeure pas moins que l’intéressé a pu vivre paisiblement dans son pays après l’investiture du nouveau Président […] que ses assertions tendant à rendre l’Armée française responsable, indirectement, d’un massacre par la rébellion de la population d’un village en 2004 ou bien, directement, de tirs visant délibérément une foule pacifique au mois d’avril 2011 sont grossières et dépourvues de tout fondement sérieux ; qu’il suit de là que les craintes énoncées ne sont pas fondées [… ». Nous aimerions que chacun prenne bien la pleine mesure de l'enjeu de ces recours devant la CNDA, car pendant que nous nous focalisons sur la CPI et les juridictions ivoiriennes aux manoeuvres dilatoires, nous risquons de passer à côté des tonnes de jugements fallacieux de l'OFPRA/CNDA revêtus du sceau de la République française et rendus au nom du peuple français, autant de preuves fabriquées en nombre qui seront déversées massivement à la CPI pour corroborer le storytelling de l'Occident selon lequel GBAGBO serait un dictateur qui a surfé sur l'ivoirité pour se maintenir au pouvoir à travers un plan commun génocidaire ourdi avec Blé GOUDE et Simone GBAGBO.

NB : la CNDA rendra son jugement concernant le recours de Jacques DAHOU le 17 novembre 2014 par voie d'affichage publique 

SOUTENONS LE PEUPLE BURKINABE POUR DIRE NON AU POUVOIR A VIE DE COMPAORE

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L'association Femmes En Résistance apporte un soutien total au peuple burkinabé en marche vers sa liberté et appelle à se joindre au rassemblement parisien de demain jeudi 30 octobre 2014 de 16h30 à 19h devant l'ambassade du Burkina Faso pour dire "NON AU POUVOIR A VIE, NON AU TRIPATOUILLAGE CONSTITUTIONNEL DE BLAISE COMPAORE" 159 Boulevard Haussmann Métro Miromesnil Lignes 9 et 13 ou Courcelles L2 dès 16h30.

Apparemment, la manifestation était annoncée à 18h mais a été avancée à 16h30 jusqu'à 19h 32 rue de Courcelles (Source : http://paris.demosphere.eu/rv/35892).

Fatou MAHINE                                     Christine COLIN-TIBALA 
La Présidente de FER                                     La Secrétaire de FER  
                                               

La révision de la Constitution burkinabé en son article 37 pour permettre à Compaoré de se maintenir au pouvoir est au Burkina Faso ce que les accords de Marcoussis de 2003 pour installer la rébellion commanditée par Ouattara au pouvoir ont été à la Côte d'Ivoire : LE CHEVAL DE TROIE DE L'OCCIDENT ET DE LA FRANCE EN PARTICULIER SUR SON "PRE CARRE" POUR CONTINUER A PILLER LE CONTINENT AFRICAIN AU DETRIMENT DES PEUPLES ET DE LEUR DROIT A DISPOSER D'EUX-MEMES. Alors soutenons les Burkinabés qui se lèvent pour dire non à Compaoré le grand ami de Ouattara qui a formé et abrité les rebelles ivoiriens sur le sol burkinabé pour attaquer la Côte d'Ivoire depuis 1999.


Demain jeudi 30 octobre 2014 rassemblement parisien devant l'ambassade du Burkina Faso pour dire "NON AU POUVOIR A VIE, NON AU TRIPATOUILLAGE CONSTITUTIONNEL" 159 Boulevard Haussmann Métro Miromesnil Lignes 9et 13 ou Courcelles L2 dès 16h30. 



Apparemment, la manifestation était annoncée à 18h mais a été avancée à 16h30 jusqu'à 19h 32 rue de Courcelles (Source : http://paris.demosphere.eu/rv/35892)



Avec le peuple du Burkina Faso

Non au pouvoir à vie, non au tripatouillage constitutionnel

Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d'Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné.
Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.

Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie.

Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu'à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.
Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région.
C'est le scénario du pire qu'il faut refuser. D'autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre.

L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.
Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le :
jeudi 30 octobre 2014
à partir de 18 h 00
devant l'Ambassade du Burkina Faso
159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil

Premiers signataires de l'appel à manifester devant l'ambassade du Burkina à PARIS du jeudi 30 octobre 2014 :
Le Balais Citoyen, UPC Burkina, MPP, UNIR/Parti Sankariste section de France, Association des étudiants Burkinabé en France, MBDHP, Collectif contre la confiscation démocratique au Burkina, collectif Y en a marre Paris, Survie, Sortir du colonialisme, Union des populations du Cameroun, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), Parti communiste français, AFASPA (association d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique), Femmes En Résistance, de nombreuses autres en attente...

Notons que le communiqué de Bruno JAFFRE appelant à la mobilisation solidaire avec le peuple burkinabé pour faire tomber OUATTARA élude totalement la question du soutien de l'Etat burkinabé à la déstabilisation de la CÔTE D'IVOIRE. Or nous maintenons qu'il ne s'agit pas d'allégations mais bien de faits avérés depuis 2002 et même avant (bases militaires sur le sol burkinabé, supplétifs nationaux venus se joindre aux forces rebelles,...). Ce n'est pas parce que "Laurent GBAGBO n'est pas votre tasse de thé"comme vous nous l'avez rappelé en octobre 2011 que cela doive vous empêcher de dénoncer les exactions commises actuellement sur les populations civiles et militaires du pays par le régime illégitime et liberticide de OUATTARA le grand ami et principal allié de COMPAORE. Quand reconnaîtrez-vous aux Africains le droit de décider d'eux-même, par eux-mêmes et pour eux-mêmes indépendamment de votre sensibilité nationale hexagonale ? En tous les cas, ce n'est certes pas le sens des messages de SANKARA à l'époque bien plus proche du souverainisme incarné par Laurent GBAGBO en CÔTE D'IVOIRE que par vos pâles initiatives métropolitaines actuelles.

On ne voit pas beaucoup le Front de Gauche aux côtés du peuple ivoirien qui se bat contre le valet local OUATTARA installé par la force et dans le sang pour piller tranquillement les richesses du pays au détriment du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes incarné par Laurent GBAGBO, mais on est néanmoins content de retrouver le Front de Gauche aux côtés du peuple Burkinabé : http://www.lepartidegauche.fr/.../soutien-au-peuple... On aimerait entendre le Front de Gauche sur le parrainage du Salon du chocolat Edition 2014 ce WE à PARIS par Dominique OUATTARA, la mante et criminelle usurpatrice de fait de CÔTE D'IVOIRE ou encore sur le récent voyage de BARTOLONE à son grand ami Guillaume SORO le PAN criminel rebelle sanguinaire, ou encore celle du roi de France à l'étranger HOLLANDE à son "Homologue" OUATTARA tout dernièrement !



Pour comprendre les enjeux politiques derrière les procédures juridiques :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141023091934


Se dirige-t-on vers un référendum au Burkina Faso, comme l’annoncent les partisans de Blaise Compaoré depuis le 21 octobre et, à leur suite, les médias ? Il semble que non. Du moins pas si le plan A du président burkinabé, que son entourage prend soin de ne pas divulguer, fonctionne. Explications.
À la sortie du Conseil "extraordinaire" des ministres qui s’est tenu le 21 octobre au matin, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma (un proche du président), s’est montré ambigüe et peu loquace : "En application du Titre XV de la Constitution, a-t-il déclaré, le Conseil extraordinaire des ministres a adopté un projet de loi portant révision de la Constitution, qui sera soumis à l’Assemblée nationale, en vue de la convocation du referendum". Interrogé par les journalistes sur la date du référendum, il s’est contenté de répondre : "Après le vote de l’Assemblée nationale". Rien de plus. Depuis, les dirigeants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, communiquent abondamment sur ce référendum et sur le besoin de parcourir le pays afin de convaincre les citoyens. Tout en sachant qu’ils n’auront certainement pas à s’y risquer…
Plan A
Et pour cause : le plan tel qu’imaginé au palais de Kosyam ne prévoit pas de référendum.
Qu’a examiné le Conseil des ministres ? "Un projet de loi portant révision de la Constitution conformément aux dispositions des articles 161 à 165 du titre XV de la Constitution", indique le communiqué officiel. Et que disent ces articles ? Que le projet de révision "est, dans tous les cas, soumis au préalable de l’appréciation du Parlement" (art. 163), et que "le projet de texte est ensuite soumis au référendum" (art.164). Mais ce même article précise bien que "le projet de révision est adopté sans recours au référendum s’il est approuvé à la majorité des trois quarts des membres du Parlement".
Or c’est bien sur cette majorité dite "qualifiée" que tablent les proches de Compaoré pour modifier la Constitution et notamment son article 37, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et qui interdit de fait à Compaoré de se présenter à nouveau en 2015. "L’idée, admet l’un d’eux, est d’avoir la majorité des trois quart et de ne pas aller au référendum", un processus jugé trop aléatoire.
C’était pourtant ce que Compaoré avait annoncé en décembre 2013, lorsqu’il avait enfin consenti à dévoiler ses intentions après plusieurs années de polémique.
"Nous avons une Constitution dont la référence suprême est le peuple. Ce qui veut dire que si sur une question il n’y a pas de consensus, le peuple sera appelé à dire ce qu’il pense. Le peuple sera consulté s’il y a nécessité", avait-il déclaré à l’occasion de la fête nationale.
L’arbitre ADF/RDA
Le plan est le suivant. L’Assemblée compte 127 députés, la majorité se situe à 64 députés, et la majorité des trois quarts à 96 députés. Le CDP en a à lui seul 70, et les partis membres de la majorité (qui n’ont jamais fait défection), 11.
Soit un total de 81 députés : suffisant pour approuver le référendum, mais pas pour adopter directement, sans passer par l’appel au peuple, la révision constitutionnelle. C’est là qu’intervient l’Alliance pour la démocratie et la Fédération / Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA). Ce parti navigue entre deux eaux depuis trois ans : s’il est membre de la mouvance présidentielle, il n’a aucun représentant au sein du gouvernement. Surtout, il s’est toujours dit opposé à l’abolition de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Voilà des mois que ses dirigeants le répètent. Des mois aussi que les cadres du CDP tentent de les rallier à leur cause.
C’est que l’ADF/RDA, avec 18 députés, est dans la position du faiseur de roi. Si ce parti approuve la révision constitutionnelle, cela portera le nombre de députés susceptibles de l’adopter à 99, soit trois de plus que le nombre requis. Le suspens ne devrait pas durer longtemps : le bureau du parti doit se réunir ce jeudi 23 octobre pour prendre une décision, et on voit mal ses membres aller à l’encontre du vœu de leurs dirigeants. Ce sont eux en effet qui ont négocié dans le plus grand secret le contenu du projet de loi avec l’entourage du président. Et qui ont abouti à un compromis qui convient à l’un comme à l’autre des camps.
Avec ce compromis, on évite que la crise ne dégénère.
Un projet de loi sur mesure
Selon nos informations, ce projet de loi sera soumis aux débats le 30 octobre dans l’hémicycle. Il stipule que le nombre de mandats présidentiels est toujours limité (une ligne rouge pour l’ADF), mais que désormais, le président est rééligible deux fois, et non plus une seule fois comme le précise la Constitution actuelle. "Tout le monde est content, souffle un proche du président. Compaoré peut se représenter, et l’ADF peut sortir la tête haute, puisque la limitation du nombre de mandats est maintenue". Le parti de Gilbert Noël Ouedraogo a aussi obtenu que l’article 37 de la Constitution ne soit à l’avenir plus modifiable. Un verrou supplémentaire… après en avoir fait sauter un.
"Avec ce compromis, on évite que la crise ne dégénère", pense un responsable de l’ADF. Mais l’opposition, qui s’est toujours opposée à la révision de l’article 37 et à un nouveau mandat de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, menace de descendre dans la rue.
L’équation CDP
Reste une autre inconnue : tous les députés du CDP voteront-t-ils en faveur de ce projet de loi ? Voilà des mois que ceux qui ont quitté le parti en début d’année à la suite de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré, et qui ont fondé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), assurent que d’autres défections suivront. Mieux : que se trouvent, parmi les futurs démissionnaires, des députés du CDP. Ceux-ci, explique-t-on dans l’entourage de Kaboré, attendent depuis le début de se découvrir en prévision d’un tel scénario. Dans l’entourage de Compaoré, on n’y croit pas trop. Et pourtant, il n’en suffirait que de quatre.
Source : Jeuneafrique



L'AFFAIRE BEN BARKA UN DES NOMBREUX CRIMES IMPUNIS DE LA FRANCAFRIQUE

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Mehdi Ben Barka, piégé par le Mossad en plein Paris

Repris intégralement du site Panamza http://www.panamza.com/301014-ben-barka

A qui profite le silence ? 49 ans après l’assassinat politique de Mehdi Ben Barka, l’obstruction franco-marocaine de l’enquête judiciairecontinue. Décryptage du scandale, depuis la raison d’Etat qui a conduit au kidnapping du leader internationaliste jusqu'au maintien d’un secret d’Etatsur les commanditaires du crime.
Le 30.10.2014 à 14h21
L’affaire Ben Barka va marquer à plusieurs titres un tournant dans lesrelations franco-israéliennes. L’enlèvement, puis l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka en plein coeur de Paris ouvre une crise sérieuse entre les alliés. Depuis l’arrivée d’Hassan II sur le trône du Maroc en 1961, le Mossad bénéficie d’une relation privilégiée avec lesservices marocains, qui va jusqu’à assurer  pour eux des stages de formation.
En 1965, le général Oufkir, ministre de l’Intérieur et patron des services marocains, rencontre Meir Amit et sollicite l’aide du Mossad pour éliminer Ben Barka, condamné par contumace pour complot contre le roi. Ben Barka est attiré à Paris par un agent du Mossad sous prétexte de rencontrer un producteur et un réalisateur intéressés par un documentaire. A la sortie de la brasserie Lipp, il est enlevé avec l’aide d’agents du SDECE. Il est détenu dans une villa appartenant à une figure du milieu puis tué en présence d’Oufkir. Son corps n’a jamais été retrouvé. 
Le scandale est énorme et oblige à ouvrir une enquête qui aboutira à la purge de certains éléments pro-OAS du SDECE. Les services français restent discrets sur la participation du Mossad à l’opération, mais n’en pensent pas moins. A Tel Aviv, Isser Harel qui a été remplacé par Meir Amit à la tête du Mossad, mais qui s’est remis en selle comme conseiller du Premier ministre, ouvre une controverse contre son successeur pour avoir compromis le service dans une sordide opération et mis en péril la relation privilégiée avec les Français. Menaçant de faire un scandale, Meir Amit, pourtant mis en cause par une commission d’enquête confidentielle, parviendra à sauver son poste tandis que Harel prendra la porte l’année suivante.

Yvonnick Denoël, Les guerres secrètes du Mossad, 2012

49 ans se sont écoulés depuis les évènements relatés par l’historien Yvonnick Denoël. Hier soir, un rassemblement (http://www.presstv.ir/detail/2014/10/30/384130/france-still-hiding-role-in-death-of-leftist-arab-hero-mehdi-ben-barka) s’est tenu devant la brasserie Lipp, située dans le quartier Saint-Germain-des-prés de Paris. Le but : rendre hommage à Mehdi Ben Barka et exiger la vérité sur son assassinat politique.

La veille, il était en compagnie (https://www.youtube.com/watch?v=R6Q8IcgAzAs) du maire de Gennevilliers pour inaugurer une allée dédiée à son père.
Inlassablement, de nombreux citoyens, entre la France et le MAROChttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png, continuent d’oeuvrer en faveur de la levée du secret-défense en vigueur sur l’affaire. Le ministre de la Défense n’a toujours pas remis au magistrat en charge de l’enquête les archives de l’espionnage français sur Ben Barka. Quant à Christiane Taubira, garde des Sceaux, elle n’a pas daigné répondre à l’avocat de la famille Ben Barka qui l’avait sollicitée sur l’application des mandats d’arrêts internationaux délivrés à l’encontre de dignitaires marocains suspectés d’être impliqués.

Flashback
Une partie de poker menteur. L’objectif ? Gagner  du temps. Le 2 octobre 2009, le Parquet de Paris a finalement demandé la suspension des mandats d’arrêts internationaux lancés la veille par Interpol et signés deux ans auparavant par le juge d’instruction Patrick Ramaël. 
Les personnes recherchées : cinq Marocains, dont deux officiers haut gradés (http://www.liberation.fr/monde/2006/10/27/affaire-ben-barka-un-membre-du-commando-identifie_55580), suspectés d’avoir participé à l‘enlèvement, le 29 octobre 1965, au cœur de Paris, de l’opposant Mehdi Ben Barka. Prétexte invoqué par le Ministère public : Interpol aurait requis des « précisions » supplémentaires  pour appliquer les mandats d‘arrêts. Une nouvelle péripétie, qualifiée de « mascarade » par Bechir Ben Barka.
Le fils en quête de vérité est indigné par le revirement, en à peine 24 heures, de la place Vendôme. Il est vrai que le ministère de la Justice, sous tutelle du pouvoir politique, sait comment verrouiller et temporiser. Dans la pratique, pour être exécutable, un mandat d’arrêt international impliquant la France a besoin de son feu vert. Disposant -depuis 2007- des mandats, la Chancellerie les avait transmis au ministère de l’Intérieur qui les a remis par la suite à Interpol pour les besoins d’une diffusion internationale. Heureuse coïncidence : quelques jours auparavant, Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, revenait précisément de Rabat où il s’était entretenu avec son homologue marocain.
A l’annonce de cette énième chicanerie administrative, Maurice Buttin, l’avocat historique de la famille Ben Barka, a soupçonné -à voix haute, sur France Info- l’Elysée d’être responsable de l‘obstruction judiciaire par la probable instruction de consignes adressées, via Michèle Alliot-Marie, au Parquet  de Paris. L’avocat a tiré les leçons de la parodie de procès de 1967, qui s’acheva sur l’incrimination insuffisante de seconds couteaux, au profit de l’appareil d’Etat français, qui fut préservé, et la condamnation, par contumace, du général Oufkir, protégé au Maroc.
En 1975, le dépôt d’une nouvelle plainte pour assassinat avait inauguré une procédure judiciaire, longue, sinueuse et bien embarrassante pour l’amitié franco-marocaine. La levée du secret-défense s’est faite progressivement en France ces dernières années (2000, 2004 et 2008) sans pour autant apporter au dossier les pièces nécessaires à la résolution du crime. Pour le tandem Paris-Rabat, le tabou majeur se résume depuis près d’un demi-siècle à trois mots, formant un patronyme : Mehdi Ben Barka.

VRP de la Révolution
Avant de devenir un thriller judiciaire, l’affaire Ben Barka, non élucidée à ce jour, est d’abord un roman noir, entre tragédie grecque et film d’espionnage.
C'estl’histoire d’un brillant mathématicien devenu le chantre du socialisme révolutionnaire. C’est aussi l’ascension d’un nationaliste combattant pour l’indépendance de son pays et bientôt propulsé dans l’arène mondiale pour insuffler aux peuples du Sud l’espérance de l‘émancipation. C’est surtout l’odyssée d’un ancien détenu contraint à l’exil qui sera finalement rattrapé par une conjuration d’Etats. C’est enfin, ironie du sort, le drame d’un professeur qui sera condamné à mort par son ancien élève devenu souverain, le roi Hassan II.
Figure intellectuelle de la gauche panafricaniste, Ben Barka a été abattu en plein vol, à l’âge de 45 ans, alors que son charisme s’étoffait sur la scène internationale. 1965 : la Guerre froide se déploie sur les cinq continents. Alors que la décolonisation se généralise, les Etats refusant la mainmise des empires américain et soviétique se sont regroupés sous la bannière des non-alignés. Dans la frénésie idéologique de l’époque, certains rêvent du Grand Soir pour les populations victimes des « séquelles du colonialisme traditionnel », selon les termes de Ben Barka, engagé dès l’âge de 14 ans dans la lutte pour l’indépendance nationale. Cette première bataille aboutit en 1956 quand la France renonça au « protectorat » du Maroc.
Mais déjà, ailleurs, sur tout le continent africain comme au-delà des rives, d’autres combats restent à mener, sur une plus grande échelle. Durant le début des « années de plomb », qui verront les autorités marocaines pratiquer une répression impitoyable à l’encontre des dissidents du royaume, le leader socialiste va devoir rapidement, pour sa propre sûreté, quitter le pays et devenir, selon l’expression employée par Jean Lacouture, historien et journaliste engagé dans l’anti-colonialisme, « le commis-voyageur de la révolution ». Il lui restera alors neuf années à vivre, pour se plonger corps et âme dans le tumulte révolutionnaire et devenir un leader du tiers-monde, à la manière de Patrice Lumumba et Che Guevara, tous deux également assassinés durant cette palpitante décennie.

La mort comme une équation à x inconnues
Il est environ midi, ce 29 octobre 1965. Des hommes ont rendez-vous à Saint-Germain-des-prés pour discuter cinéma. Le producteur Georges Figon, escroc mythomane, proche à la fois des milieux littéraires et des truands parisiens, a proposé à Mehdi Ben Barka, avec la complicité du journaliste Philippe Bernier et sous la direction de mystérieux intermédiaires, de financer la réalisation d’un film documentaire, intitulé Basta ! et consacré aux mouvements de libération nationale. Croyant au rôle de l’image (http://www.liberation.fr/evenement/2005/10/29/il-a-ete-aveugle-par-le-cinema_537299) comme instrument d’éducation populaire, le Marocain est séduit par l’aventure, d’autant plus que des artistes prestigieux ont confirmé leur participation au projet, parmi lesquels Marguerite Duras et le réalisateur Georges Franju.
Ces derniers seront par la suite effarés d’apprendre que cette production était un leurre uniquement destiné à piéger physiquement Mehdi Ben Barka. La venue du leader politique sur les lieux du rendez-vous sera rapidement suivie de son embarquement par deux policiers accompagnés d’un informateur de la SDECE, le contre-espionnage français. Direction : Fontenay-le-Vicomte, dans la villa de Georges Boucheseiche, militant du Service d’Action Civique (https://hichamhamza.wordpress.com/2013/03/09/bobard-merah et barbouze notoire. La suite du kidnapping demeure nimbée de mystère. Des témoignages disparates relateront la détention, la torture et le meurtre de Ben Barka, dont le corps disparaîtra tout aussi mystérieusement.
La France, embarrassée par l’assassinat d’une figure politique internationale sur le sol de son territoire, laissera entendre que les autorités marocaines seules sont responsables, qu’il s’agisse d’une décision souveraine prononcée par le roi Hassan II ou d’un acte réalisé indépendamment par le général Oufkir, surnommé le « Boucher » pour ses féroces répressions des insurrections populaires. Commentant l’incident diplomatique, de Gaulle aura ces mots : « Rien, absolument rien, n’indique que le contre-espionnage et la police, en tant que tels et dans leur ensemble, aient connu l’opération, a fortiori qu’ils l’aient couverte ».
Le président de la République ment, par impuissance : au cœur de l’appareil sécuritaire français, une frange anti-gaulliste, autonome, issue en partie de l’OAS et en contact direct avec des services secrets étrangers, perdure et s’active à chaque opportunité, quitte à mettre dans l’embarras le chef de l’Etat. Ce sont des policiers français qui feront monter dans leur voiture Mehdi Ben Barka et c’est un « honorable correspondant » du SDECE, Antoine Lopez (lié au colonel Marcel Le Roy (http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20090603T103334Z), chef du « service 7 ») qui chapeautera le début de l’opération en supervisant le rapt.
Retrouvé et interrogé en 2005 par France 3, Lopez prétendait avoir perdu la mémoire (http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7344c194a6f677b000072a/526f9c339473995dae000004/9105ea7db68545d4bf8830ed6822c01e#from=embediframe ).
Même si la piste la plus probable dans la genèse du crime aboutit au Maroc , sa réalisation matérielle a nécessairement bénéficié d’un assistance étrangère. Eliminer Ben Barka était devenu un objectif commun à certaines puissances occidentales, et leurs alliés, dans la répression des mouvements de libération du tiers-monde.

Rallier le dissident ou l’éliminer
De nombreux Etats avaient un intérêt particulier à voir disparaître l’agitateur. En premier lieu, le Maroc : après avoir tenté de rallier l’intraitable opposant en lui promettant son intégration à un futur gouvernement d’union nationale, le nouveau roi Hassan II passera rapidement d’une cordiale amitié envers son ancien professeur de mathématiques à une farouche détermination à le supprimer, politiquement puis physiquement. Le 22 novembre 1963, alors que le monde a les yeux braqués sur Dallas où l’on vient d’annoncer l’assassinat de Kennedy, le souverain alaouite condamnera à mort le leader de la gauche marocaine, coupable de conspiration à l’encontre de la monarchie.
Moins de deux ans plus tard, la sentence sera appliquée, par des voies détournées. Certains, comme le chroniqueur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, verront dans les causes de l’acharnement du roi un fait méconnu du grand public : la prise de position inattendue de Ben Barka durant la « Guerre des sables » qui vit en octobre 1963 s’opposer militairement le Maroc et l’Algérie. L’internationaliste préféra soutenir alors l’Algérie, plaque tournante à l’époque des groupes révolutionnaires, plutôt que son propre pays d’origine. Une insolence de trop pour le monarque chérifien.
« Notre mouvement constitue une partie d’une lutte mondiale qui va de la Chine à Cuba » : quand il prononce ces mots au Congrès du parti socialiste marocain en 1962, Mehdi Ben Barka affiche clairement la couleur. Rouge vif. Sans s’aligner expressément sur le bloc communiste, restant fidèle en cela à l’esprit des non-alignés, le Marocain prend position, quitte à s’attirer l’irritation du gendarme mondial, les Etats-Unis, à l’affût permanent des contestataires.
Président du comité préparatoire de la Conférence Tricontinentale, qui s’ouvrira à La Havane le 3 janvier 1966, Mehdi Ben Barka participait, de facto, à la convergence des mouvements indépendantistes. Son programme de lutte contre l’analphabétisme et le sous-développement avait fait des émules. Etendre à l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine le projet commun de résister à l’emprise du Nord : cela procure indéniablement quelques inimitiés tenaces, surtout quand l‘intéressé se consacre en particulier à démasquer ce que l‘on commence alors à nommer le « néo-colonialisme ».
A cela s’ajouta un cocktail détonant, composé d’une dénonciation des bases militaires étrangères, d’une condamnation sans équivoque du nucléaire et de la solidarité revendiquée avec les luttes armées. Evoquant la rencontre historique qui aura lieu à Cuba, Ben Barka devient lyrique, dans un esprit prônant la symbiose idéologique : « Les deux courants de la révolution mondiale y seront représentés : le courant surgi avec la révolution d’Octobre et celui de la révolution nationale libératrice ». Si certains voudront voir en lui un précurseur visionnaire de l’altermondialisme, d’autres décèleront, au contraire, dans son discours une radicalité plus proche de celle des futurs groupuscules armés d’extrême-gauche qualifiés, par la suite, de terroristes. Le but ultime, déclaré par l’impétueux utopiste : la « libération totale ».

Traqué par la CIA et le Mossad
Les officiels américains, séduits par son aura particulière, auraient d’abord tenté de récupérer le leader. Mais sa radicalisation rapide dans les années 60/63, aussi bien à l’encontre des intérêts de Washington à travers le monde qu’envers le régime marocain, aura tôt fait de le transformer en ennemi public à surveiller. De près. Ainsi, la CIA avait collecté environ 1800 documents, de trois ou quatre pages chacun, sur l’opposant marocain. En 1976, la famille Ben Barka a demandé la déclassification de ces archives mais le principe de la sécurité nationale des Etats-Unis a été invoqué, bloquant toute procédure dans ce sens. Des organisations (http://www.fidh.org/en/north-africa-middle-east/morocco/Open-Letter-to-The-Honorable-Colinde défense des droits de l’homme (http://www.hrw.org/news/2002/02/25/letter-cia-requesting-complete-disclosure-information-mehdi-ben-barka-case) ont adressé aux autorités américaines une requête similaire en 2002, en vain.
https://www.youtube.com/watch?v=3_Xd52AdXn4 
Si l’implication des Etats-Unis ne provoque plus la controverse, tant la collaboration entre Rabat et Washington était déjà réputée pour sa qualité unique dans le monde arabe, il en va différemment de la piste israélienne. A l’instar de l’Egypte et de la Jordanie, le Maroc a développé des liens étroits avec Tel Aviv, mais beaucoup plus tôt, dès les années 60. Le roi Hassan II était fasciné en privé par la domination militaire d’Israël sur la région, en dépit de son affichage public pro-palestinien. La communauté juive marocaine, dont une grande partie a émigré en Israël, entretiendra longtemps une relation d’admiration et de vénération pour le souverain alaouite.
Elle n’a pas oublié que le père de celui-ci avait explicitement protégé les juifs marocains de toute persécution lors de la période pétainiste. Dans cette bienveillance de Tel Aviv envers Rabat, un organisme jouera un rôle fondamental : le Mossad. Le service d’espionnage apportera ses compétences au profit de la monarchie marocaine, en toute loyauté, en échange d‘informations confidentielles sur les autres chefs d‘Etat de la Ligue arabe. Cette contribution sera d’autant plus aisée qu’elle favorisera à la fois les intérêts marocains et américains. Ainsi en va-t-il de l’épineux cas Ben Barka.
En 1966, deux journalistes israéliens, Maxim Ghilan (https://web.archive.org/web/20071001105654/http:/www.haaretz.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=324447) et Samuel Mhor, ont révélé dans le magazine Bul la participation active du Mossad à l’enlèvement de Ben Barka, par l’entremise d’un homme d’affaires, juif marocain, basé en Europe. L’article donne les détails de l’opération, qui devait inclure faux passeports, planques et administration de poison. La fuite de cette information explosive découla d’un conflit entre deux chefs rivaux du service secret.
Scandale à Tel Aviv et mesures immédiates de rétorsion : le magazine fut saisi des kiosques et les deux journalistes ont été jugés et condamnés à deux mois de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». La reprise du scoop par les confrères étrangers, dont Time magazine (http://content.time.com/time/magazine/article/0,9171,836741,00.htmlet le Monde, provoqua une crise politique en Israël, divisant le Parti travailliste et embarrassant considérablement le Premier ministre Levi Eshkol.
L’assistance logistique israélienne au kidnapping de Ben Barka ne devrait pourtant pas surprendre les connaisseurs des relations diplomatiques occultes entre Rabat et Tel Aviv. Même l’historien Alexandre Adler, qu’il serait délicat d’accuser d’anti-sionisme primaire, a reconnu à maintes reprises, notamment sur France Culture et Arte, la réalité de la troublante connexion attestée, à nouveau, par Time (http://content.time.com/time/magazine/article/0,9171,945444,00.htm) en 1975.
Comme l’ont précisé les chercheurs Ian Black et Benny Morris, dans leur ouvrage, paru en 1991 et consacré à l’histoire secrète d‘Israël (http://www.foreignaffairs.com/articles/47093/john-c-campbell/israels-secret-wars-the-untold-history-of-israeli-intelligence),  cette implication est le résultat direct de la requête formulée en 1965 par le général Oufkir à David Kimche, du Mossad, de venir en aide au Maroc afin de capturer le premier opposant à Sa Majesté. Le Maroc, les Etats-Unis, Israël, et la France comme théâtre des opérations : une conjuration inédite mais efficace, dont le déroulement exact de la trame demeure inconnu. Une disparition brutale pour Mehdi Ben Barka qui explique la mémoire tenace de ceux qui ont décidé, par la suite, de comprendre et de relater ce qui s’est réellement passé.

Révélations, faux scoops et désinformation
Alors que c’est le goût pour le 7ème Art qui avait causé la perte de Ben Barka, le cinéma reprendra l’histoire de sa fin tragique, digne du grand écran, avec L’Attentat, polar sec et nerveux réalisé par Yves Boisset en 1972, durant l’âge d’or des films politiques. Plus récemment, un téléfilm de Jean-Pierre Sinapi, diffusé sur France 2, sera accusé de déformer la réalité des faits au profit du Maroc.
A côté des œuvres de fiction, la traque judiciaire comme journalistique de la vérité suppose de dissocier les pistes essentielles des hypothèses superflues, mais aussi, et surtout, de démêler le vrai du faux. Comme le remarque la journaliste Zakya Daoud,  certaines parties prenantes à l’affaire ont tout intérêt à orchestrer une « surabondance de détails » pour rendre plus complexe la résolution de l’équation. L’affaire Ben Barka sera inaugurée par L’Express (http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/le-scoop-et-le-scandale_730048.html), en janvier 1966, à la veille du suicide, bien accommodant, de Georges Figon, organisateur du traquenard et beau-fils d’un ministre israélien. Détail intéressant: à l’origine du scoop, Jean-François Kahn et Jacques Derogy (tous deux engagés dans la mouvance sioniste : https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/416890211785014) passèrent sous silence la connexion israélienne de l’affaire Ben Barka. 
La presse à sensation rebondira à plusieurs reprises sur le sujet, allant de pseudo-révélations fournies par de mystérieux initiés à des tentatives évidentes de désinformation opérées en amont. Quand l’ancien membre des services secrets marocains, Ahmed Boukhari, publie en 2002 son livre Le Secret , dont les extraits les plus croustillants seront dévoilés dans la revue Maroc Hebdo et dans Le Monde, beaucoup y verront une accumulation suspecte de faits relatés, comme le récit pittoresque de la dissolution du corps de Ben Barka dans une cuve d’acide. Quelques années plus tard, c’est l’Express qui tentera de refaire le joli coup médiatique de 1966 en dévoilant, grâce à l’historien tchèque Petr Zidek, le rôle imputé au leader marocain en tant qu’agent du KGB.
Enfin, dans une énième « découverte » qui n’a pas manqué de faire sourire ou s’indigner ceux qui ont connu intimement Ben Barka, aussi bien ses proches que ses ennemis, un journaliste israélien, Shmouel Seguev, reprenant en cela la thèse audacieuse de l’historien Yigal Bin-Nun, a publié en 2008 Le Lien marocain, ouvrage consacré aux liens secrets entre le Maroc et Israël. Le livre, préfacé par l’ancien chef du Mossad Ephraïm Halevy, contient une stupéfiante assertion: l’opposant marocain, piégé -entre autres- par des espions israéliens, avait requis en 1960 l’aide financière du Mossad pour renverser la monarchie alaouite.
David Ben Gourion, le fondateur d‘Israël, en aurait alors immédiatement averti le roi Hassan II. De même que les Etats-Unis auraient tenté d’amadouer Ben Barka, avant de le considérer comme une menace pour leurs intérêts et ceux de leurs alliés, Israël aurait donc, dans un premier temps, été sollicité par le socialiste révolutionnaire avant de prendre définitivement parti pour son ennemi juré, le monarque absolu Hassan II, « despote éclairé » et conciliant. Quoiqu’il en soit de la véracité de ces affirmations, une leçon ultime ressort de la tragédie. Les deux « démocraties-phares » ont donc jugé plus utile, in fine, de soutenir le tyran diplomate et de faciliter, au passage, l’élimination du combattant pour les libertés fondamentales. Message à l’attention de l’Axe du Mal et autres Etats voyous : « Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ».
Le temps presse. Comme le souligne Bechir Ben Barka, « des témoins potentiels ont disparu ces dernières années, d’autres sont au soir de leur vie. Nous n’aimerions pas que la vérité parte au fond d’une tombe ». Dévoiler le canevas de l’affaire consistera à chercher toutes les responsabilités, en dedans comme au-delà de l’axe franco-marocain.
Interpol, organisation dirigée par un tandem franco-américain, serait-elle la mieux placée pour demander, également, des comptes à l’appareil d’Etat français et aux services secrets des Etats-Unis et d’Israël pour les graves présomptions qui pèsent sur eux ? En droit pénal international comme en realpolitik, la réponse est, évidemment, négative.Cependant, malgré la chape de plomb, certains continuent d’honorer sa mémoire et de se battre pour connaître un jour la vérité. Depuis Belfort, où il enseigne, à son tour, les mathématiques, Bechir Ben Barka s’efforce de déchiffrer l’énigme.
En mémoire de son père comme envers tous ceux qui, jadis, Marocains et étrangers de par le monde, ont cru en l’espérance révolutionnaire globale, incarnée et défendue avec ardeur par Mehdi Ben Barka. Le communiste libertaire Daniel Guérin (http://danielguerin.info/tiki-index.php?page=Ben+Barka+et+ses+assassins), enquêteur inlassable et spécialiste de l’affaire, avait prédit, au sujet de leader internationaliste, la conclusion inéluctable d’un destin héroïque : 
Ce mort aura la vie dure, ce mort aura le dernier mot.


HICHAM HAMZA  
Bonus : en 2001, Arte a co-produit et diffusé un riche documentaire sur le parcours de Mehdi Ben Barka. La séquence relative au kidnapping de l'opposant marocain ne fait pourtant nulle mention de l'implication du Mossad. Une curieuse omission: originaire du Maroc, la réalisatrice Simone Bitton, âgée de 59 ans et réputée pour son engagement affiché en faveur des Palestiniens, est une citoyenne Franco-Israélienne passée -dans sa jeunesse- par l'armée israélienne. En 1967, la société civile israélienne -notamment celle d'origine marocaine- avait suivi la polémique relative au magazine Bul : ses journalistes (dont l'un était issu de Lille) furent emprisonnés pour "atteinte à la sûreté de l'État", suite à leur article désignant la connexion israélienne de l'affaire Ben Barka. Pourquoi Patrice Barrat, co-auteur du documentaire, et Simone Bitton -intimement liée au Maroc, à la France et à Israël- ont-ils passé cet aspect sous silence? Peut-être pour ne pas heurter la sensibilité pro-israélienne de deux dirigeant-clés d'Arte : Jérôme Clément, alors patron de la chaîne du service public, et Bernard-Henri Lévy, président -depuis 1993- de son conseil de surveillance.

LIBERTES BAFOUEES EN CÔTE D'IVOIRE TERRE DE REFUGE DES DICTATEURS VOISINS

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Le journaliste Jean Chrésus Rédacteur en chef de la VRA vient d'être libéré après avoir été enlevé et séquestré alors qu'il couvrait le meeting de la CICI (Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire) initialement autorisé puis interdit au dernier moment par les autorités illégitimes de Côte d'Ivoire "à cause de la situation qui prévaut au BURKINA FASO voisin". Notons que pour la troisième fois consécutive, un grand meeting de dénonciation des injustices et de l'impunité qui règnent en CÔTE D'IVOIRE vient d'être interdit et réprimé avec enlèvement de journaliste et tabassage en règle des organisateurs qui avaient pourtant préparé ce RDV de longue date avec toutes les dispositions sécuritaires afférentes tandis que le même régime aussi illégitime que liberticide de OUATTARA accueille et protège un des pires dictateurs africains en la personne de Blaise COMPAORE qui s'est accroché au pouvoir depuis plus de 27 ans après avoir trahi et assassiné le leader charismatique Thomas SANKARA ainsi que de nombreux opposants ou tout simplement civils qui faisaient leur travail (Jean-Baptiste LINGANI, Henri ZONGO, le journaliste Norbert ZONGO,...). 


En raison de la disparition du Journaliste  Jean-Chrésus www.vr-africa.com (VRA /Voix de la Résistance Africaine) une émission spéciale a eu lieu sur la VRA présentée par Patrick Billiard et animée par Claudine Cojan ce dimanche 02 novembre 2014 après-midi :

Ce fut l'occasion pour ses collègues de la VRA de rappeler son parcours et son immense travail aux côtés de celles et de ceux qui se battent contre l'injustice et l'impunité des crimes commis sous le régime actuel de OUATTARA. C'est d'ailleurs en couvrant le rassemblement des Indignés de Côte d'Ivoire que Jean Chrésus a disparu avant que l'on annonce sa libération en milieu d'AM.


Patrick Billiard

-------------SOS----------
Depuis hier mon jeune frère Jean Chrésus rédacteur en chef de la VRA est introuvable. Rappelons qu'il était en reportage à la place CP1 au meeting des Indignés de Côte D'Ivoire pour le compte de la Voix de la Resistance Africaine - VRA. Selon des témoins présents à la place CP1 la BAE de Yopougon l’avait arrêté en fin de matinée pour une destination inconnue. Malgré les efforts des uns et des autres, il reste introuvable. 



            
Urgent : Le camarade Samba David, premier responsable de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire(CICI) dont l'épaule gauche ne cesse d'enfler suite à sa bastonade, vient d'être conduit d'urgence à l'hôpital de la police nationale non loin de la préfecture de police où lui et les trois(3) autres camarades sont en isolement et interdit de visite depuis hier.
Restons mobilisés!










Mani Coalition des indignés CICI place CP1 de YOP

Le meeting de la coalition des indignés de cote d'ivoire qui devait avoir lieu ce jour à la place CP1 de Yopougon a été finalement interdit par le maire Gilbert Kafana à cause de la situation qui prévaut au Burkina Faso voisin alors qu'il a été préalablement autorisé .Samba David et deux autres membre de la coalition ont été interpellé et conduit à la préfecture de police

                          


Malgré l'assurance des autorités municipales sur la tenue du meeting organisé par la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire,contre toute attente,plusieurs unités de la police nationale ont très tôt ce matin quadrillé l'espace CP1 de Yopougon dans l'optique d'interdire la manifestation,mais c'était sans compter sur la détermination du camarade Samba David et son équipe qui ont décidé de braver cette interdiction...
Signalons que le camarade Samba David et trois(3) de ses Collaborateurs ont été interpellés puis transférés à la préfecture de police après un passage au 16ème arrondissement de police de Yopougon.
BILAN DE LA MANIFESTATION :
-Samba David (interpellé)
-Woody Blé (interpellé)
-Traoré Hamed (interpellé)
-Touré Daouada (interpellé)
-Kpetchrè Toutiya Zagadou (blessé )
Nous demandons à la population ivoirienne de rester donc à l'écoute pour la suite du combat...
LA LUTTE CONTINUE !


#JUSTICE_POUR_TOUS
La Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire(CICI) a été reçue hier Jeudi 30 Octobre 2014 au siège de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Cote d'Ivoire(CNDHCI).
Il était question au cours de cet entretien qui a duré plus de trente(30) minutes d’horloge de faire le point des différentes médiations menées par cet organisme national de protection des droits de l'homme auprès du maire de la commune de Yopougon Gilbert Kafana Koné qui jusque là refusait toute manifestation de la Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire sur le territoire communal.
Pour traore wodjo fini,vice président de la CNDHCI la liberté d'expression et de manifestation sont garantis par notre loi fondamentale qui est la constitution.
C'est donc pour cette raison que ,en accord avec la division des droits de l'homme de l'ONUCI dirigée par Eugène Nindorera une médiation a été initié auprès du maire de la commune de Yopougon qui après plusieurs échanges a accepté la tenue de cette manifestation contre l'injustice et l'impunité prévue pour ce Samedi 1er Novembre 2014 à 8 heures(gmt) à la Place CP1 en insistant sur la nécessité d’éviter tout débordement pouvant occasionner des émeutes.
"Je vous annonce donc officiellement que votre meeting est autorisé..." a conclu notre interlocuteur du jour.
Chers Ivoiriens et habitants de la Cote d'Ivoire,il n'y a donc plus de raison de manquer à ce rendez-vous historique.
TOUS A LA PLACE CP1
 


En soutien au vaillant peuple frère du Burkina-Faso,la Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire(CICI) a travers une mini caravane a parcouru plusieurs communes d'Abidjan en taxi avec un message fort à l'endroit du peuple Burkinabé avant de se retrouver devant l'ambassade du Burkina en Cote d'Ivoire...
Signalons que pour la circonstance,des barricades ont été dressées devant cette ambassade du Burkina située au plateau afin d'empêcher tout rassemblement.
BRAVO! ET COURAGE AU PEUPLE BURKINABE

à plateau ambassade burkina.

Photo de Indigné De Cote D'ivoire.

Photo de Indigné De Cote D'ivoire.

Photo de Indigné De Cote D'ivoire.
Photo de Indigné De Cote D'ivoire.
Photo de Indigné De Cote D'ivoire.

Indigné De Cote D'ivoire
La Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire(CICI) a été reçue hier Jeudi 30 Octobre 2014 au siège de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Cote d'Ivoire(CNDHCI).
Il était question au cours de cet entretien qui a duré plus de trente(30) minutes d’horloge de faire le point des différentes médiations menées par cet organisme national de protection des droits de l'homme auprès du maire de la commune de Yopougon Gilbert Kafana Koné qui jusque là refusait toute manifestation de la Coalition des Indignés de Cote d'Ivoire sur le territoire communal.
Pour traore wodjo fini,vice président de la CNDHCI la liberté d'expression et de manifestation sont garantis par notre loi fondamentale qui est la constitution.
C'est donc pour cette raison que ,en accord avec la division des droits de l'homme de l'ONUCI dirigée par Eugène Nindorera une médiation a été initié auprès du maire de la commune de Yopougon qui après plusieurs échanges a accepté la tenue de cette manifestation contre l'injustice et l'impunité prévue pour ce Samedi 1er Novembre 2014 à 8 heures(gmt) à la Place CP1 en insistant sur la nécessité d’éviter tout débordement pouvant occasionner des émeutes.
"Je vous annonce donc officiellement que votre meeting est autorisé..." a conclu notre interlocuteur du jour.
Chers Ivoiriens et habitants de la Cote d'Ivoire,il n'y a donc plus de raison de manquer à ce rendez-vous historique.
TOUS A LA PLACE CP1
AVEC LE PEUPLE DU BURKINA FASO
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NON au pouvoir à vie, NON au tripatouillage constitutionnel.
Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d'Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné. 
Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.

Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie.
Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu'à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.

Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région. 
C'est le scénario du pire qu'il faut refuser. D'autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre.
L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.

Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le :
jeudi 30 octobre 2014 
à partir de 18 h 00 
devant l'Ambassade du Burkina Faso
159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil

PREMIERS SIGNATAIRES:
UNIR/Parti Sankariste section de France, le Balais Citoyen, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique(CACDCA), Parti communiste français, Coalition des Indignés de Cote d’Ivoire (CICI)...

AVEC LE PEUPLE DU BURKINA FASO -------------------------------------------------------  NON au pouvoir à vie, NON au tripatouillage constitutionnel.  Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d'Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné.  Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.  Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie. Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu'à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.  Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région.  C'est le scénario du pire qu'il faut refuser. D'autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre. L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.   Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le : jeudi 30 octobre 2014  à partir de 18 h 00  devant l'Ambassade du Burkina Faso 159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil  PREMIERS SIGNATAIRES:  UNIR/Parti Sankariste section de France, le Balais Citoyen, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique(CACDCA), Parti communiste français, Coalition des Indignés de Cote d’Ivoire (CICI)...


Indigné De Cote D'ivoire
 
 


La Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire(CICI) continue la mobilisation "porte à porte" dans la commune de Yopougon en sillonnant les foyers et petits commerces des différents quartiers pour le meeting du samedi 1er Novembre 2014 à 8 heures (gmt) à la place CP1 de Yopougon...
LA LUTTE CONTINUE!





Indigné De Cote D'ivoire
Le Collectif des Déguerpis des Quartiers Précaires soutient le meeting des indignés de Côte d’Ivoire en disant NON aux déguerpissements abusifs ...
TOUS AU MEETING DU 1er NOVEMBRE PROCHAIN A LA PLACE CP1 DE YOPOUGON



Rencontre avec la direction du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d'Ivoire(PCRCI ) ce Lundi 27 Octobre 2014 au siège dudit parti à Adjamé-Wiliamsville.
Il était question pour le premier responsable de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire ( CICI ),le camarade Samba David et sa délégation de démontrer leur reconnaissance à l'endroit de la direction du PCRCI qui a été la première et la seule à visiter et à donner à manger aux camarades interpellés et détenus à la prefecture de police d'Abidjan lors de la marche contre l'injustice et l'impunité le 13 Octobre dernier à la place Ficgayo de Yopougon.

Selon le camarade Samba David,le PCRCI fait parti des organisations politiques qui ont décidé de se rendre utiles et non importants vue son engagement aux côtés des indignés.
Les responsables du PCRCI ont apprécié cette marque de reconnaissance et de considération à sa juste valeur avant de féliciter et encourager les actions menées par la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire(CICI ) qui marquent le début certain d'une révolution dans notre pays.
Pour Ekissy Achi,sécretaire général du Parti communiste Révolutionnaire de Côte d'Ivoire(PCRCI ), le seul conseil à la jeunesse ivoirienne est qu'il n'y a jamais de victoire sans combat et que la véritable arme du régime actuel n'est pas son armée,mais cette grande peur qui animent les ivoiriens depuis la fin de la crise post-electorale.
Nous demandons donc aux ivoiriens d'oser la lutte,seule clé de la révolution anti-impérialiste.
Notons que cette rencontre a été très instructive pour la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire (CICI ) qui compte désormais sur les conseils de ce nouvel allié qu'est le PCRCI.
LA LUTTE CONTINUE!

Indigné De Cote D'ivoire a ajouté 4 nouvelles photos.
Plusieurs membres de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire avec à leur tête le Camarade Samba David ont procédé ce jour à une vaste opération de distribution de prospectus et de collage d'affiches annonçant le grand meeting de ce Samedi 1er Novembre à la place CP1 de Yopougon et qui a pour principal thème la "JUSTICE POUR TOUS ".
Signalons que cette opération qui a pour objectif de mobiliser le maximum de personnes,s'étendra sur plusieurs jours avec pour principales cibles les quartiers et sous quartiers de la commune de Yopougon, particulièrement ceux environnants la place CP1 en faisant du porte à porte afin de mieux expliquer à la population le bien fondé de ce grand rassemblement qui participera certainement à la démocratisation de notre pays.
LA LUTTE CONTINUE!

Indigné De Cote D'ivoire 
Dans un soucis de mieux préparer le grand meeting de ce Samedi 1er Novembre 2014 prévu à la place CP1 de Yopougon,le camarade Samba David a eu une séance de travail avec la section Niangon base CIE de la Coalition des indignés de Côte d'Ivoire(CICI ) .
Il était donc question pour cette section CICI de porter sa stratégie de mobilisation à l'approbation du bureau exécutif national de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire(CICI) pour une mobilisation totale le jour du meeting (...)
RENDEZ-VOUS A LA PLACE CP1



Sur la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire et ses mobilisations sévèrement réprimées depuis de longs mois :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/grande-marche-contre-limpunite-du-lundi_11.html

Lettre de Mariam SANKARA au peuple burkinabé : "COMPAORE doit répondre de ses crimes"

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La lettre de félicitation de Mariam Sankara au peuple Burkinabé:"Compaoré doit répondre de ses crimes"


Depuis la France, où elle vit avec ses enfants, la veuve du président Thomas Sankara, Mariam Sankara, a envoyé une lettre adressée au peuple burkinabè, pour le féliciter pour son insurrection. Elle y exhorte les familles qui ont perdu des membres lors des manifestations des derniers jours « à saisir la justice nationale et internationale pour que Blaise Compaoré réponde de ses crimes. »

Communiqué de Mariam Sankara après la démission de Blaise Compaoré

"J’éprouve une immense joie en ce jour historique. Ma joie est celle de la famille Sankara, ma joie est celle de vous tous, celle des amis nombreux qui suivent avec intérêt les événements du Burkina.

C’est une véritable joie d’avoir réussi avec le vaillant peuple burkinabè : les femmes, la jeunesse, les organisations de la société civile, les partis d’opposition ainsi qu’une grande partie de l’armée républicaine respectueuse du peuple. La joie de voir chassé du pouvoir celui qui croyait que le Burkina lui appartenait éternellement.

Chers compatriotes, chers camarades et chers amis. Blaise Compaoré n’avait jamais imaginé la mobilisation dont vous avez fait preuve ce 30 octobre 2014. Vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire. En se référant à la révolution du 4 Août, la jeunesse burkinabè a réhabilité le président Thomas Sankara. Je suis fière de vous, de votre combativité, je vous félicite.

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à éviter le chaos politique dans lequel Compaoré et ses amis voulaient plonger le Burkina.

Compaoré et ses sbires ont encore endeuillé le peuple. Je partage la douleur des familles éplorées et leur adresse mes sincères condoléances. Je souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Par ailleurs, j’exhorte ces familles à saisir la justice nationale et internationale pour que Blaise Compaoré réponde de ses crimes.

L’image de médiateur de la sous-région dont il s’est drapé ne doit en aucun cas le disculper. Et dire qu’en 2012, il a même caressé l’idée d’avoir le prix Nobel de la paix comme s’il oubliait tous les crimes ourdis depuis 1987.

Ce monsieur qui était sollicité comme médiateur dans les conflits était en réalité celui qui les attisait. Des pays comme l’Angola, le Libéria, la Sierra Léone, la Guinée, le Mali et la Côte d’Ivoire où il a trouvé refuge ont subi ses manœuvres de déstabilisation.

Non, il ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro. Il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang.

Nous devons rester mobilisés jusqu’à la victoire finale qui verra l’organisation d’élections libres, justes et transparentes. En attendant, je souscris à l’idée que la gestion de la transition doit être assurée par les civiles afin que soit respecté le caractère démocratique de notre lutte. Cette victoire n’est pas seulement attendue par le peuple burkinabè vus les nombreux messages et témoignages que je reçois à travers le monde.

A nous d’être dignes de cette victoire, à nous de prouver que Blaise Compaoré n’est pas indispensable. Afin que plus rien ne soit comme avant, il appartient aux forces du changement de rester unies et vigilantes, de préparer une alternative politique, économique, sociale et culturelle pour le mieux-être des Burkinabè.

Vive la démocratie et vive le Burkina.

La patrie ou la mort nous vaincrons !"

Mariam SANKARA
Montpellier, le 1er Novembre 2014

La Côte d'Ivoire de OUATTARA torture les pacifistes et abrite les dictateurs !

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LA CÔTE D'IVOIRE DE OUATTARA EXCELLE DANS SON NOUVEAU "SPORT" FAVORI : "JE T'ARRÊTE, JE TE BASTONNE ET JE CHERCHE ENSUITE DES CHARGES CONTRE TOI QUITTE A LES INVENTER". Dans un article de Sylvain Dakouri de ce mardi 04 novembre 2014, Le Nouveau Courrier rend compte de l'arrestation, des mauvais traitements et du maintien en détention de Samba David coordinateur de la CICI (Coalition des Indigné De Cote D'ivoire) et de 3 de ses collaborateurs en l'absence totale de charges notifiées à leur encontre. Une nouvelle preuve s'il en fallait encore de l'Etat de non droit qu'est devenue la Côte d'Ivoire sous OUATTARA. Un peu comme BENSOUDA s'ingénie à fabriquer des preuves contre GBAGBO à la CPI, la "police" ivoirienne a arrêté des militants pacifistes qui s'apprêtaient à commencer leur grand meeting de protestation contre l'impunité et l'injustice déjà reporté à deux reprises depuis le 04 octobre. Le juge n'ayant aucune charge à retenir contre les 4 prévenus, ils sont maintenus abusivement en détention en attendant les pièces complémentaires que le Commissaire Lezou Arthur Kouamé du 16ème arrondissement où ils sont retenus abusivement est supposé apporter à ses confrères magistrats.


PLUS D'INFOS :http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/11/libertes-bafouees-en-cote-divoire-terre.html


Justice et vérité pour IBNI OUMAR MAHAMAT SALEH !

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IBNI OUMAR MAHAMAT SALEH est cet opposant tchadien qui a disparu le 04 février 2008. Le combat pour que justice et vérité soit faites sur les circonstances de son enlèvement et de sa probable élimination par la FRANCE de SARKOZY via Idriss DEBY continue, à commencer par l'excellent ouvrage commis par Guy LABERTIT un ami de longue date de la victime, sans oublier l'immense et courageux travail de conscientisation et d'investigation mené par ses proches dont ses fils.


Sur le livre et le témoignage de son ami Guy LABERTIT, "Ibni, une vie politique assassinée au Tchad" (éd du Gri Gri) : Présence Africaine, 25 rue des écoles, 75005 Paris :

Sur d'autres mobilisations autour de la tragique disparition du Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh Yakhoub :


La photo ci-dessous témoigne si besoin était des liens de longue date entre leProfesseur Ibni Oumar Mahamat Saleh Yakhoub et le couple Laurent&Simone Gbagbo :


Quand la CÔTE D'IVOIRE de OUATTARA bafoue le droit naturel d'enterrer ses morts !

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De tous temps, il y a eu un droit revendiqué et reconnu supérieur au droit positif du pouvoir en place fusse-t-il le plus illégitime : le droit naturel d'enterrer ses morts (Rappelons nous "Antigone" !) En cherchant à refuser ce droit le plus élémentaire à la famille GBAGBO, en emprisonnant des parents éplorés, en tracassant volontairement la famille présidentielle déjà très éprouvée avec la volonté manifeste de l'humilier, le régime aussi liberticide que sanguinaire, de OUATTARA, refuge des dictateurs voisins qui plus est,ne fait que dévoiler chaque jour un peu plus sa véritable nature CQFD... Le Président Laurent GBAGBO ne nous enseigne-t-il pas que "Le temps est l'autre nom de Dieu
" ?

HOMMAGE A DESIRE OUE : DEVOIR DE MEMOIRE, DE VERITE ET DE JUSTICE UN AN APRES SON ASSASSINAT

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14 NOVEMBRE 2013-14 NOVEMBRE 2014
LE COMBAT CONTRE LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE CONTINUE :  « Désiré OUE n’a pas été tué parce qu’il était Pro-GBAGBO. Désiré OUE a été tué par accident. » dixit Mamadou TOURE, Conseiller à la Jeunesse et aux Sports de OUATTARA.  
« Une mort par balle, vous appelez ça un accident? »  
« Oui par accident. Il a été victime d’un braquage qui a mal tourné. »
 Il y a un an jour pour jour disparaissait le journaliste Désiré OUE abattu par des hommes en armes sous les yeux horrifiés de sa famille notamment de sa fille de 18 ans, de son bébé de 3 mois et de sa fiancée toutes trois ligotées et muselées depuis plusieurs heures en attendant son retour.
Un an après le nouvel et lâche assassinat d’un journaliste ivoirien engagé, nos pensées vont d’abord à sa famille qui paye un lourd tribut au combat pour la libération du pays. Rappelons en effet que Désiré OUE a été assassiné par des escadrons du régime illégitime et liberticide de OUATTARA après que son père ait été abattu avant lui le 18 avril 2011 par les FRCI dans leur marche pour la conquête sanguinaire du pouvoir par la force et avant que sa mère ne décède de chagrin et de désespoir le 12 juin 2014, jour de sa naissance à lui Désiré OUE, le fils tant aimé de cette famille qui s’est sacrifiée pour lui payer des études de journalisme en FRANCE .
Si rien ne pourra leur rendre leurs chers disparus, nous partageons la conviction qu’il ne saurait y avoir de réconciliation possible en CÔTE D’IVOIRE et ailleurs, tant que la vérité et la justice ne passeront pas sur les crimes qui ont endeuillé et qui continuent d’endeuiller massivement pays depuis 2002. Parce qu’un  peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre de nouveau, nous tenons à rendre hommage et à saluer la mémoire de Désiré OUE en le mettant à l’honneur en ce premier anniversaire de commémoration de son lâche assassinat.
 Alors où en l’enquête promise par les autorités de fait du pays un an après sa mort ?
Il y a un an en effet, nous prenions à témoin l’opinion publique sur l’impunité qui régnait en Côte d’Ivoire notamment en matière d’atteintes aux libertés de la presse en mettant en exergue le crime impuni de Désiré OUE qui faisait suite à ceux de Sylvain GAGNETAUD et Antoine MASSE, sans oublier la très médiatique affaire KIEFFER en passe d’être étouffée après pourtant avoir été bien instrumentalisée à charge indûment contre le régime GBAGBO (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/01/le-14-novembre-2013-desire-oue-un-jeune.html)
 A notre connaissance, aucune enquête n’est en cours du côté d’ABIDJAN. Elle avait pourtant été promise par Affoussiata BAMBA  la Ministre de la communication d’Alassane OUATTARA pour calmer le jeu après l’emballement de la presse concernant cette nouvelle affaire d’un journaliste ivoirien assassiné. Le gouvernement ivoirien avait dû opérer un rétropédallage très remarqué après avoir laissé libre cours aux accusations de la presse pro-OUATTARA portées  à l’encontre de Désiré OUE que l’on présentait comme un milicien armé pour tenter vainement de justifier son lâche assassinat, avant que des photos de lui ne soient diffusées où il couvrait officiellement les Assises nationales de la Jeunesse ivoirienne en tant que Rédacteur en chef du magazine chrétien Tomorrow Magazine. C’est ainsi que le Gouvernement ivoirien avait fait sienne la thèse mensongère du cambriolage qui aurait mal tourné, thèse brillamment illustrée par le très égocentré et clownesque  précité Mamadou TOURE qui prêterait à rire s’il n’était pas soupçonné d’être le commanditaire du meurtre de Désiré OUE ! (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/04/compte-rendu-dune-immersion-en.html)
Du côté de Reporters Sans Frontières que nous avons longuement rencontré le 16 janvier dernier, nous attendons toujours qu’ils se saisissent du dossier au-delà de leur seul et  modeste communiqué de novembre 2013 pour donner l’illusion de leur mobilisation sur cette affaire (http://fr.rsf.org/cote-d-ivoire-les-tentatives-d-intimidation-21-11-2013,45489.html). En avril dernier, à la faveur de la commémoration du dixième anniversaire de la disparition de Guy André KIEFFER, Le syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'ivoire (Synap-Ci) a saisi l’occasion en la personne de Guillaume GBATO pour demander que la lumière soit faite sur des cas d'assassinats de journalistes ces dix dernières années en Côte d'Ivoire, dont celui de Désiré OUE (http://www.lexpress.fr/actualite/medias/cote-d-ivoire-des-affiches-en-souvenir-de-guy-andre-kieffer_1509612.html#bWdmxofSk4QGHCzB.99).
Mais notre plus grande déception vient de Maître TRICAUD qui s’était engagé publiquement à porter plainte devant les juridictions françaises au nom de la famille de Désiré OUE et qui a déclaré forfait sans aucune explication à ce jour, de la même façon qu’il a abandonné la famille MAHE en plein procès ou encore qu’il semble avoir oublié de défendre la Communauté des Ebrié de la lagune d’ABIDJAN qui l’avait chargé de porter plainte en FRANCE dans le litige qui les oppose à BOLLORE (http://www.youtube.com/watch?v=bjgbKPHUSrI).
Enfin, nous saluons toutes les initiatives de la presse pour exiger que toute la vérité soit faite sur le crime barbare de Désiré OUE, notamment la grande marche initiée en janvier 2014 par Christian Vabé d’Ivoirebusiness. Nous aimerions d’ailleurs qu’il nous tienne informé des suites données à notre rencontre du 16 janvier dernier avec Cléa KAHN-SRIBER la responsable du Bureau Afrique de RSF qui lui avait demandé en tant qu’employeur de Désiré OUE de lui adresser tous les documents en sa possession qui serait de nature à établir qu’il avait bien été assassiné en tant que journaliste en considération des investigations qu’il menait sur des enquêtes sensibles. Rappelons en effet que dans la foulée de l’ONUCI et de la plupart des « ONG » (qui n’ont plus de non gouvernemental que le nom souvent), RSF s’était aligné sur le Gouvernement ivoirien installé et reconnu par la Communauté internationale selon laquelle Désiré OUE aurait été victime d’un cambriolage qui aurait mal tourné ! Un an après, la position de RSF semble malheureusement toujours la même, alors qu’aucune enquête digne de ce nom ne semble avoir été engagée et que la seule chose qui ait disparue soit l’ordinateur portable de Désiré OUE.
Un régime qui étouffe la liberté de la presse en allant jusqu’à éliminer physiquement les journalistes qui les dérangent ne saurait se faire passer pour un régime de droit. C’est ce régime de terreur que nous continuons de dénoncer car le silence médiatique sur l’Etat de non droit qu’est devenue la Côte d’Ivoire sous OUATTARA n’est pas un silence de PAIX mais bien celui de la TERREUR (CQFD) !
GANDHI rappelait que " L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit "mais aussi qu’"un individu conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que dix mille individus endormis et soumis."  Ce que SANKARA a également popularisé sous la célèbre formule : « La révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non de vaincus qui subissent leur destin » et que nous reprenons tous ensemble fort de l’exemple burkinabé : « Malheur à ceux qui baillonnent le peuple !

PLUS D’INFOS SUR L’ASSASSINAT DU JOURNALISTE DESIRE OUE :
Je réclame la justice pour mon frère Désiré OUE : 
Pour que toute la lumière soit faite sur l'assassinat du journaliste ivoirien Désiré OUE :                      http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/01/le-14-novembre-2013-desire-oue-un-jeune.html
Crimes et mensonges au pays des éléphants : confessions involontaires de Mamadou TOURE :       
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/04/compte-rendu-dune-immersion-en.html
Interpellations de RSF à l’occasion de la marche du 11 janvier 2014 : https://www.facebook.com/video.php?v=10202783487766081
Auparavant : https://www.facebook.com/christine.tibala/posts/552249071521016
Conférence de presse du 26 novembre 2013 à PARIS :
http://www.youtube.com/watch?v=rHPgzlC5UIc

Parce que l'assassinat par OUATTARA de Désiré OUE,  journaliste d'investigation gênant n'est pas sans rappeler celui de Norbert ZONGO par OUATTARA, vous trouverez sur le lien ci-dessous plus d'informations sur l'assassinat de Norbert ZONGO le 13 décembre 1998 :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/11/justice-et-verite-pour-norbert-zongo.html 

REPRISE DE LA GREVE DE LA FAIM DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS LE 01 DECEMBRE 2014

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#JUSTICE_POUR_TOUS  En prélude à la grève de la faim initiée par les détenus de la crise post- électorale prévue pour se tenir le Lundi 1er Décembre 2014 pour dénoncer les conditions  carcérales et la lenteur avec laquelle leur dossier est traité ,leurs parents réunis au sein du COFED (Collectif des parents des detenus de la crise post-electorale) avec la SG madame Chawa Aimée à la tête  ont animé  ce Vendredi 28 Novembre un point de presse au Mont Zatro de Yopougon afin d'apporter également leur soutien à cette initiative de leurs proches qui croupissent depuis un peu plus de trois (3) ans dans les différentes prisons du pays sans jugement.  Notons que cette cérémonie a eu le soutien de plusieurs autres structures et organisations de la société civile et politique.Conférence de presse du COFED (Collectif des Femmes, Enfants et Parents de Détenus de la crise postélectorale) avec sa SG Aimée CHAWA et Désirée DOUATI) pour annoncer la reprise de la grève de la faim des prisonniers politiques ivoiriens avec leurs familles cette fois et sur tout le territoire national à compter du 01 décembre 2014 si les détenus politiques injustement détenus et torturés ne sont pas libérés d'ici demain.


 Ovajab Media  3 h
#OvajabMediaétait hier à une conférence, au Mont Zatro à #Yopougon, avec Mesdames Désiré #Douati et Aimée Chawa, responsable du Collectif des Femmes, Enfants et Parents des détenus politiques ( #COFED )
Thèmes:
- Situation des droits de l'homme en #CotedIvoire , 53 détenus politiques dans un état critique à la #MACA .
- Les autres détenus entrent en grève de la faim à partir du lundi 1er Décembre prochain.
- Mobilisons nous pour ne pas que ses 53 détenus connaissent le même sort que le jeune #Assemian Martin .
Lien vers la conférence-débat du COFED du vendredi 28 novembre 2014

 Indigné De Cote D'ivoire23 h
‪#‎JUSTICE_POUR_TOUS‬
En prélude à la grève de la faim initiée par les détenus de la crise post- électorale prévue pour reprendre le Lundi 1er décembre 2014 pour dénoncer les conditions carcérales et la lenteur avec laquelle leur dossier est traité ,leurs parents réunis au sein du COFED (Collectif des parents des détenus de la crise post-électorale) avec la SG madame Chawa Aimée à sa tête ont animé ce vendredi 28 Novembre 2014 un point de presse au Mont Zatro de Yopougon afin d'apporter également leur soutien à cette initiative de leurs proches qui croupissent depuis un peu plus de trois (3) ans dans les différentes prisons du pays sans jugement. Notons que cette cérémonie a reçu le soutien de plusieurs autres structures et organisations de la société civile et politique.


Après le nouveau décès d'un prisonnier politique à la Maison d'Arrêt et de Correction d'ABIDJAN (Martin ASSEMIAN tragiquement disparu le 15 novembre 2014), alors que des centaines d'autres croupissent toujours sans jugement dans les geôles du régime de Terreur installé par la force au pouvoir depuis le 11 avril 2011 en Côte d'Ivoire, les détenus politiques de la MACA ont décidé de reprendre leur grève de la faim à compter du lundi 01 décembre 2014.
En effet, ayant entrepris de jeûner pour faire reconnaître l'Etat de non droit et les conditions inhumaines de détention qu'ils subissent depuis plus de 3 ans et demi pour la plupart, ils avaient suspendu leur mouvement à plusieurs reprises suite aux promesses des autorités de donner suite à leurs principales revendications exprimées dans leur communiqué du 8 septembre 2014 (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html). N'ayant pas obtenu de réponse satisfaisante sur leurs principales et légitimes revendications, ils ont décidé de reprendre leur grève de la faim avec leurs proches à partir du lundi 01 décembre 2014 en mettant en avant ce mot d'ordre simple, légitime mais bafoué depuis toutes ces années : JUGEZ-NOUS OU LIBEREZ-NOUS (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/solidarite-avec-les-prisonniers.html). 


L'équipe médicale de ce centre d'accueil a estimé que son état nécessitait une hospitalisation, pour une meilleure prise en charge. Malheureusement, les gardes et le régisseur s'y sont opposés et l'ont ramené manu militari à la MACA. Après Martin ASSEMIAN, d'autres prisonniers politiques risquent de perdre la vie si nous ne nous mobilisons pas efficacement. Nous nous inquiétons particulièrement de la gravité des maux dont ils sont nombreux à souffrir, notamment l'état préoccupant de Tapé Zokou Gbeli à qui les soins sont refusés. (Lien vers le post complet). Tapé Zokou Gbeli, opéré depuis un mois et n'ayant pas bénéficié d'un bon suivi médical post opératoire, a été transféré ce mercredi aux urgences d'un CHU de la place.



APPEL A LA MOBILISATION EN SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS


Patrice Saraka
https://www.facebook.com/Patrice.SARAKA/posts/10203298623013919?pnref=story
Côte-d'Ivoire-prisonniers politiques / Traitements inhumains ; Manque de soins médicaux adéquats; Décès du jeune ASSEMIAN Martin.
Grève de la faim illimitée et généralisée dans toutes les prisons, y compris à Odienné à partir du 01 Décembre 2014.
Fait nouveau et notable : les familles de détenus entrent également en grève de la faim.
LIBÉREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES OU JUGEZ LES MAINTENANT CAR ILS ONT DROIT A LA SANTE ET A LA VIE !!!

Informations sur les obsèques de Martin ASSEMIAN via Marie Yapo
Lien vers le post complet
MACA : Levée de Corps ce samedi 22 novembre du camarade de lutte ASSEMIAN Martin. Il a été enterré ce matin au cimetière de Yopougon.
Annonce du décès de Martin ASSEMIAN par 
Marie Yapo le 15 novembre 2014 Lien vers le post complet
À la morgue de la Maca: décède le 14 nov ASSEMIAN Martin.. dis- moi comment te dire ADIEU? Fils digne de la Côte d'Ivoire, Dramane Ouattara t'a tué. 

La situation préoccupante de Martin ASSEMIAN avait été signalée depuis de nombreux mois via les réseaux sociaux. Lien vers un post sur Facebook par exemple :
« URGENCE SIGNALÉE!!!! de vie à trépas dans l’enfer de la #Maca
Arrêté le 08/10/2012 à ABOISSO sur dénonciation calomnieuse, ASSEMIAN MARTIN a été torturé près d'une semaine durant à la DST avant d'être placé sous mandat de dépôt le 15/10/2012 et déféré à la MACA.
Handicapé à la naissance et ne pouvant même pas tenir sur ses jambes, le camarade avait été déporté à DIMBOKRO le 24/02/2013 après quelque temps passé à la MACA.
Un an plus tard, ASSEMIAN MARTIN est ramené à la MACA le 21/07/2014 pour cause de maladie sur ordre du juge du 10ème cabinet KRA N'DRI.
Actuellement le camarade est interné à l'infirmerie de la MACA SANS ASSISTANCE."


Une pétition est même en cours de diffusion pour réclamer la démission du juge considéré comme responsable de sa mort. Si nous pouvons soutenir cette initiative comme mesure d'urgence de nature à empêcher l'impunité de telles décision de "Justice" facteur de récidive, nous ne saurions manquer de rappeler que le décès tragique du jeune Martin ASSEMIAN n'est malheureusement qu'un cas parmi tant d'autres de l'Etat de non droit qu'est devenue la CÔTE D'IVOIRE sous OUATTARA.


Plus d'infos sur la situation des prisonniers politiques ivoiriens sous le régime de OUATTARA : 


Prisons sous Ouattara = mouroirs pour détenus politiques ivoiriens : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html

Grève de la faim des prisonniers politiques de la MACA :http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html

Le Blog d'Alain Doh Bi : 

http://lafriquepuissancemondiale2050.ivoire-blog.com/

Le profil Facebook de SOS pour les prisonniers politiques en CI : https://www.facebook.com/pages/Sos-Pour-Les-Prisonniers-Politique-En-Cote-D-Ivoire/135106846682695?fref=ts

Le profil Facebook de Marie Yapo :

https://www.facebook.com/marie.yapo.3?fref=ts

Soutien et liberté : 

http://soutienetliberte.wordpress.com/detenus-politiques-en-cote-divoire

Un Dossier sur les prisonniers politiques ivoiriens du 09 mai 2014 :

http://indignez-vous.hautetfort.com/media/00/00/4284625072.pdf

REPONSE A MAITRE TRICAUD SUITE A SES MENACES DE POURSUITES EN DIFFAMATION

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« Maître » TRICAUD,

Ainsi  donc  le  pseudo-avocat panafricain  que  vous prétendez  être  se  dévoile enfin à travers ce post du 25 janvier 2015. Ce faisant, vous confirmez que j'ai eu raison de vous mettre en cause publiquement car tous nos appels téléphoniques, mails et même la LRAR que je vous ai adressée en septembre dernier est restée lettre morte ! Je vais donc continuer à m'adresser à vous via Internet puisqu'en 7 mois de sollicitations d'entretien à votre endroit, c'est la première fois que vous daignez répondre.


Après 7 mois d’un silence pour le moins surprenant pour quelqu’un qui se vantait de vouloir faire condamner l’Etat français pour sa culpabilité dans l’assassinat de Firmin Mahé et qui invitiez les victimes de la Licorne et de OUATTARA à vous confier leurs témoignages (https://www.youtube.com/watch?v=bjgbKPHUSrI), vous sortez enfin de votre mutisme.



ET TOUT CA POUR QUOI ?

  • Pour nous dire si vous vous êtes pourvu en cassation comme la famille MAHE vous l’avait demandé le jour même du prononcé du jugement en audience publique du 6 mai 2014 devant la Cour d’Appel ? Pour nous confirmer que le brigadier-chef RAUGEL principal criminel s’est lui pourvu en cassation ? (Rappelons que Guy RAUGEL est celui qui a pris le sac poubelle et l’a attaché autour de la tête de Firmin MAHE ce jeune civil ivoirien de 28 ans, jusqu’à ce que mort s’ensuive tandis qu’il était déjà dans le coma suite aux tortures subies le 13 mai 2005 à BANGOLO en Côte d’Ivoire).
  • Pour nous faire savoir si l’enfant de la victime qui vit actuellement en exil au secret pour des raison de sécurité évidentes peut enfin toucher les seuls 30 000 euros qu’ont été condamnés solidairement à lui payer les 3 militaires reconnus coupables du crime de son papa ? A défaut pour enfin nous confirmer si le pourvoi éventuel en cassation d’un des meurtriers a un effet suspensif sur la maigre indemnisation obtenue ?
  • Pour nous faire savoir si vous allez enfin déposer le recours en responsabilité de l’Etat français devant le tribunal administratif suite à l’assassinat barbare de Firmin MAHE comme vous vous étiez engagé initialement à le faire à titre principal, votre saisine dans le dossier connexe de l’indemnisation des victimes n’étant que secondaire et due à la forfaiture de Maître NDOUMOU ? C’est vrai, c’était avant que vous ne tombiez malade et que vous ne découvriez que vous n’étiez pas spécialiste du droit administratif alors que vous n’aviez pas assez de beaux mots en septembre 2013 pour fustiger l’Etat français et la nécessité de le poursuivre devant les juridictions compétentes ! ON A VU CE QU’ON A VU : vous avez fait PSCHITT !

QUE NENI !!!

Votre post mentionne mon nom -Christine TIBALA- mais ne m’est même pas destiné… Il vise à brasser du vent en vue d’essayer de redorer votre blason auprès de ceux qui ne vous connaissent pas encore… Car en ce qui concerne les autres dossiers : Firmin MAHE, Désiré OUE, peuple de la Lagune Ebrié contre BOLLORE, assassinat de Mariem NGOUABI,…, chacun peut constater la vacuité de vos promesses de rendre justice au nom d’un idéal panafricain dont vous vous revendiquez.

Vous me présentez comme une « juriste » alors que j’ai toujours agi en tant que simple militante du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Tout juste titulaire d’une maîtrise de droit privé difficilement obtenue en 2003, je n’ai jamais excipé de la qualité de « juriste » que vous me prêtez.

Vous menacez de porter plainte contre moi pour diffamation devant le TGI ? Et bien faites donc. J’aurai tout loisir de :




  • Prouver que c’est vous qui vous faites de la publicité mensongère et pire abusez de la faiblesse de vos clients dans cette affaire en publiant un post le 10 janvier 2015 sur le Profil Facebook de Femmes En Résistance où vous vous présentez comme l’un des avocats qui défend la famille MAHE : vous vous prévalez donc de la qualité d'avocat de Firmin Mahé alors que depuis 7 mois vous ne répondez pas à nos nombreux appels téléphoniques, ni même à nos mails, encore moins à notre courrier recommandé, et ne nous fixez pas le RDV annoncé par vous-même pour nous restituer le dossier et nous dire où nous en sommes dans cette affaire (pourvoi en cassation, recours devant le TA, indemnisation de l’enfant, des autres parties civiles, protection des témoins dont le fils de la victime, inhumation de la dépouille de Firmin Mahé toujours supposée se trouver entreposée à l’IVOSEP d’ABIDJAN, ce qui passe par la prise en charge des frais afférents (100 à 200 000 euros,...) ; 
  • Déposer tous les documents qui prouvent que la famille MAHE vous a saisi depuis 2013 principalement pour déposer un recours devant le Tribunal Administratif et faire condamner l’Etat français  ;
  • Que vous deviez non pas les défendre gracieusement devant le Tribunal Administratif mais dans le cadre d’une convention d’honoraires avec une partie fixe obligatoire minimale réduite à son minimum (500€) ce qui est certes modique, mais n’est pas non plus gratuit surtout si les résultats que vous obtenez sont importants. A ce jour nous restons dans l’attente de cette convention d’honoraires de résultats ;
  • Qu’en revanche vous avez été difficilement désigné au titre de l’aide juridictionnelle dans la défense des intérêts de la famille au civil pour 5 parties civiles (le frère de Firmin MAHE, 2 de ses sœurs sur 3 -maître NDOUMOU l’autre avocat félon ayant volontairement ou non omis de se constituer partie civile au nom de la troisième soeur-, la mère du fils de Firmin Mahé et ce dernier qu’elle représente) et que pour une raison inexpliquée vous avez failli à déposer le dossier du petit neveu qui était passé par vous directement contrairement aux autres dossiers que j’avais moi-même déposés au Bureau d’Aide Juridictionnelle de PARIS. Bref, en tant qu’avocat désigné au titre de l’aide juridictionnelle, vous toucherez 5 X le montant individuel de l’aide juridictionnelle totale qui leur a été accordée qui couvre le paiement de vos honoraires d’avocats au tarif très minime de l’aide juridictionnelle d’Etat certes, mais qui n’est pas la défense à titre gracieux dont vous vous prévalez. 






Quant à vos graves problèmes de santé qui vous auraient obligé à interrompre votre activité d’avocat de mai 2014 jusqu’à aujourd’hui, nous ne les avons jamais contestés dans la mesure où nous ne sommes ni en mesure, ni intéressés à le faire. Nous vous avons même à plusieurs reprises souhaité un bon rétablissement et nous continuons de le faire. Sauf que:
  • Vous n’avez pas déposé les documents afférents aux conclusions orales de votre plaidoirie publique de février 2014 (Vous avez notamment omis comme maître NDOUMOU en son temps de demander la réparation du préjudice moral), ainsi qu’en atteste la décision de justice du 6 mai 2014. En mars 2014, vous n’étiez pas encore malade et empêché de le faire à ce que nous sachions !
  • Vous prétendez toujours appartenir à un tas de collectifs d’avocats : CRAN, NEPAD, affaire BEMBA, Firmin Mahé, Désiré OUE, défense de GBAGBO à la CPI (moins directement en ce qui concerne ce dernier, mais votre positionnement dans l’Association des Amis de Laurent Gbagbo et vos déclarations publiques le laissent entendre). Et pourtant depuis le mois de juillet 2014 où j’ai adressé à votre cabinet des mails et plus récemment depuis septembre de la même année où nous vous avons adressé un courrier recommandé, nous n’avons reçu aucune réponse, ni le moindre document, ni de vous, ni de votre secrétariat, ni des collègues compétents auquels vous  prétendez nous avoir adressés. Nous attendons donc impatiemment que vous nous communiquiez les coordonnées de ces derniers qui étaient supposés prendre votre suite dans la défense des intérêts de la famille MAHE. Et si vous l’aviez fait, pourquoi aujourd’hui proposer un règlement amiable à votre cabinet pour récupérer le dossier si vous l’avez déjà transmis à vos collègues…MAUVAISE FOI ET LÂCHETE QUAND TU NOUS TIENS !!!
Ainsi donc vous menacez de me poursuivre en diffamation parce que votre pauvre petite personne souffrirait de mes écrits sur Internet, vous qui n’avez même pas été fichu de poursuivre pour atteinte à l'image d'un mort les meurtriers de Firmin Mahé qui continuent de faire l’apologie de leur crime dans des vidéos que je vous ai transmises ! Vous en aviez pourtant les moyens légaux et le devoir moral ! Et quid de votre incapacité en tant qu’avocat à engager la moindre action concrète en faveur des victimes que vous prétendez défendre ? Vous vous dites partisan de Laurent Gbagbo et vous seriez membre de l’association des Amis de Laurent Gbagbo ; vous nous faites des conférences fleuves où le narcissique le dispute au juridique, mais qu’avez-vous fait de concret jusqu’à ce jour pour la libération du continent africain que vous prétendez tant aimer ? A moins que ça ne soit la chair fraîche dont il regorge qui vous motive !

Vous ne valez pas grand-chose maître TRICAUD surtout pas la confiance que Jacques, Basile et tant d’autres avant eux ont pu placer en vous !

Et puisque vous évoquez des poursuites en diffamation, je vais aller jusqu’au bout de mes mises en garde à votre endroit : il me revient en effet à la mémoire que lors de l’audience d’appel de février 2014, vous avez rencontré Jacques et devant Basile et moi-même, vous avez affirmé que vous aviez fait partie du collectif d’avocats qui avait défendu GBAGBO en 2000/2001. Vous êtes allés jusqu’à prétendre que vous aviez échappé de peu à la mort lors du coup d’Etat du 19 septembre 2002 car vous étiez en contact téléphonique avec Feu Boga DOUDOU votre « ami » peu de temps, une demi-heure avant qu’il ne se fasse tuer nous avez-vous dit et que vous ne devez votre vie sauve qu’au fait que ce dernier avait estimé que votre présence n’était pas utile à ses côtés. Personnellement, je n’ai pas les moyens de vérifier ces faits et je les avais évacués avant de réaliser toute l’étendue de votre nocivité si votre attitude dans l’affaire MAHE n’est pas due qu’aux pressions que vous avez peut-être subies et que votre prétendue présence aux côtés de GBAGBO et de ses plus fidèles compagnons n’est pas qu’une pure coïncidence. Si vous avez été si proche du cercle rapproché du pouvoir de GBAGBO, il doit bien y avoir quelqu’un qui s’en souvient et qui pourra témoigner à charge… ou à décharge OU BIEN ?

Pour conclure, nous ne saurions que trop vous rappeler votre serment d’avocat : « Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ». Alors certes ça n’est qu’une obligation de moyens et non de résultats à l’instar du serment d’Hippocrate. Mais quand même « Maître » TRICAUD, si vous n’avez pas de respect pour les autres, pour vos clients surtout quand ils sont pauvres, malades et abandonnés de tous, ayez-en au moins pour vous-même !!!

EN CE QUI ME CONCERNE, LE SEUL POINT POSITIF VOUS CONCERNANT (LOL), C’EST QUE MÊME LES INFILTRES PANAFRICAINS COMME VOUS, LES FAUX-NEZ DE L’OCCIDENT PREDATEUR PRETS A TOUT POUR CONVAINCRE SE REVENDIQUENT DE LAURENT GBAGBO ET CA, CA VAUT TOUTES LES RECONNAISSANCES DU MONDE QUANT A LA JUSTESSE DE NOTRE COMBAT !

PLUS D'INFOS SUR L'AFFAIRE MAHE : 

Vidéo de Nicoletta Fagiolo que vous pouvez découvrir sur le lien suivant et qui évoque déjà en juillet 2014 l'abandon de Maître Tricaud pour ne pas dire plus : https://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ;

Article paru dans Billets d'Afrique de Survie en mai 2014 :http://survie.org/.../l-affaire-firmin-mahe-vecue-par-4724 ;

http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/la-cnda-commence-changer-de-discours.html ;
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/lafamille-mahe-toujours-debout-pour-que.html,
...



STOP AUX ENLEVEMENTS ET AU MASSACRE D'ENFANTS EN CÔTE D'IVOIRE !

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En quelques mois, 25 enfants au moins ont été enlevés en Côte d'Ivoire et 20 ont été retrouvés morts, sacrifiés sur l'autel de pratiques barbares avec souvent prélèvements d'organes. Ci-desous le portrait de quelques-unes de ces pauvres petites victimes. Les trois premiers s'appelaient Méless Essoh Emmanuel, Mareau Bénitier, Jean Aurélien Koffi. Les trois suivants, Aka chance Ezechiel, Cédric et Souleymane ont été enlevés et blessés pour deux d'entre eux mais ont réussi à échapper à leur boureau. Sandy Ornella et le dernier petit bout d'chou ont été signalés disparus... Vous avez dit rumeurs et psychose d'enlèvements ?


Face à la recrudescence des sacrifices rituels avec prélèvements d'organes, la protection de nos enfants s'organise :




Enlèvements d'enfants en Côte d'Ivoire 
Son fils retrouvé sans tête, sans membres

https://www.youtube.com/watch?v=ABvmQ2rEkIk 

Enlèvements d'enfants en Côte d'Ivoire 
Jean-Claude KOFFI témoigne de la mort de son fils de 10 ans
Enlèvement d'enfants en Côte d'Ivoire
Un oncle raconte la mort de son neveu égorgé
OPERATION RUBAN JAUNE
Demain JEUDI 28 JANVIER 2015, attachons tous un Ruban Jaune à notre poignée, sur les poignées des portes de nos voitures, de nos maisons ou de magasins en signe de protestation contre les enlèvements de nos enfants

‪#‎sosenfantsendanger : TENTATIVE D’ENLÈVEMENT D'ENFANTS A MARCORY. UN TÉMOIN RACONTE LES FAITS
Les faits se déroulent aux environs de 12h gmt. Juste avant le commissariat du 9 ème arrondissement de ‪#‎marcory vers ‪#‎gmcmarcory.
2 enfants d'environ une dizaine d'année , en pleurs à l'arrière d'une voiture en faisant de grands gestes de la main (la vitre arrière de la voiture n'était heureusement pas entièrement montée) demandant de l'aide et criant que le conducteur n'étaient pas leur père.
Les passants vite alertés bloquent la voiture et font signe à des policiers qui appréhendent le suspect.
Pendant que les enfants interrogés disent qu'ils connaissaient pas le conducteur et que ce dernier n'était pas leur père, celui ci affirme le contraire.
L'un des enfants donne le numéro de leur père pour qu'il soit prévenu.
Un passant qui a identifié les enfants comme étant élèves d'une école primaire voisine confirme que le conducteur n'est pas le père des enfants.
Vite le suspect est appréhendé par les éléments de la police du 9è arrondissement... Ce qui a créé un attroupement devant le commissariat.

Les dessous d’un cri du cœur

http://re.ivoire-blog.com/archive/2015/01/28/les-dessous-d-un-cri-du-coeur-455806.htmlLa première dame blonde, au sourire intemporel a ouvert la bouche hier pour taper sur la table et demander aux parents de bien veiller sur leurs enfants, la cible d’assassins. Tout le monde est en émoi parce que en l’espace de deux mois, plus de 20 enfants ont disparu ; leurs corps mutilés et martyrisés retrouvé pour la plupart. Alors que tous les parents sont en alerte, voilà qu’en deux jours seulement, la super-police a réussi à mettre la main sur des assassins, des brouteurs, diplômés es machettes.  Ô miracle, en 24h chrono, ce ne sont  pas moins de 5 tueurs et voleurs d’enfants que l'on arrête, alors que les massacreurs identifiés de Duékoué, Nahibly et autres sites martyrs n'ont pas été retrouvés. Merci donc à la police de cet état de droit qu’est la Côte d’Ivoire du beau vivre ensemble d’avant les élections apaisées, transparentes et sans violences!

Mais revenons au discours de dame Ouattara qui semble être ce « cri jailli du cœur », comme l'écrivent les médias dominants. Ce texte rendu public par la Présidence, signé par l'épouse de Ouattara, -qu’il soit une composition personnelle ou la prose d'un quelconque scribe de son SerCom-, n'est pas l’œuvre d’un artiste de la plume, mais un « jaillissement » spontané de sa révolte, de son indignation, immédiatement repris en cœur par les commentaires d’abonnés de son fan club FaceBook  qui rajoutent des strophes au refrain de la patronne, alors qu’ils ne s’expriment jamais pour donner leur avis sur d’autres causes, accoutumés probablement à la piécette sonnante et trébuchante qui tombe lorsqu’ils encensent la première dame, dans ses moindres faits et gestes, allant même jusqu’à la complimenter dans toutes ses toilettes et toutes ses fréquentations.
Oui cette lettre aurait pu jaillir spontanément de son cœur de mère et de grand-mère, comme elle l’écrit, si elle avait poussé son cri bien plus tôt, il y a plusieurs jours, voire plusieurs semaines déjà ; lorsque la maman du petit Bénitier, -disparu puis retrouvé mort et mutilé- s’était exprimée à la télévision le 13 janvier dernier dans l’émission « C’est midi » de la RTI1. Ce jour là, elle racontait son calvaire et s’indignait de l’indifférence générale en haut lieu face à ce drame, face au drame d’autres parents dans la même situation. Merci là encore aux journalistes d’avoir déjà à cette date relayé la douleur et l’inquiétude des familles, alors que les politiques étaient toujours encore muets.
Ces jours derniers, madame Ouattara était certainement trop occupée dans ses nombreux déplacements à l’étranger à côtoyer le beau monde de la diplomatie internationale et du business pour lancer son cri du cœur. Elle qui n’offre sa présence à Abidjan qu’entre deux avions, choisit de nous interpeller pendant une escale un peu plus longue, et en appelle à la réactivité et au pragmatisme du gouvernement via ses grands amis Hamed Bakayoko, l’homme au sensuel baisemain, et Anne Ouletto toujours présente à ses distributions de cadeaux et bon points aux populations défavorisées.
Mais face à tous ces meurtres non résolus et cette insécurité chronique depuis l'installation en grande pompe du certifié gagnant des élections de 2010, on aimerait toucher du doigt une véritable recherche de la vérité, palper un embryon de justice qui enfin prendrait forme.
Que nenni! Il suffit d'entendre les échos des procès  en cours des « pro Gbagbo » qui filtrent dans la presse, pour comprendre que le faux témoignage est une valeur très cultivée sous les nouveaux tropiques ivoiriens, que la vérité est une denrée rare, que « cher frère, chère sœur » dans la bouche Dominique Ouattara s'adresse avant tout à une population bien ciblée, laissant de côté les nombreux autres sœurs et frères et leurs enfants en exil, en prison, trois pieds sous terre, et j'en passe.
Mais voilà, la responsable locale de l'Unicef, madame Adèle Khudr a sorti son communiqué avant notre première Dame, la veille déjà, exhortant le gouvernement non pas à se secouer, mais comme d'habitude à faire dans la Com "L’institution invite également le gouvernement à prendre des mesures pour sensibiliser les populations sur ce phénomène qui prend de l’ampleur pour réduire les risques d’enlèvements d’enfants et à renforcer le dispositif national d’alerte et de recherche en cas de disparition".
Donc notre première dame, à la tête d'une fondation très sérieuse, sponsorisée par les laboratoires et les grands de ce monde, œuvrant nuit et jour pour le bien être des enfants, -il y a des photos, des reportages (Paris-Match pour ne citer que lui) et même livre dithyrambique pour en témoigner, se devait-elle aussi de sortir rapidement de sa léthargie de Blonde au Bois Dormant, ne serait-ce que pour ajouter une deuxième voix aux couplets de sa collègue de l'Unicef.
Bien sûr, comme d’habitude, la voix sera douce, suave, ensorcelante, notre mère Teresa bis ne dérangera pas le ronron de la classe politique ivoirienne qui s'est mobilisée comme un seul homme pour protester contre la boucherie de Charlie Hebdo et de la supérette casher à plus de 6000km de là, mais qui est demeurée muette devant la boucherie quotidienne en Côte d'Ivoire, qui n'émeut pas, n'émeut plus…
Comment vibrer aux belles phrases de dame Dominique, entrecoupées peut-être de sanglots, alors que cette dame ne peut qu’être complètement solidaire d'un gouvernement sourd et muet, qui a osé refuser aux parents martyrs l’autorisation de se mobiliser, de manifester pour dénoncer ces abominables crimes d'enfants, exiger des enquêtes sur leurs auteurs et leurs commanditaires. Comment peut-elle crier une douleur en harmonie avec les familles endeuillées et toutes les autres qui craignent pour la vie de leurs enfants, en cautionnant la sécheresse et l’indifférence de ceux-là même qu’elle appelle à la réactivité et au pragmatisme, après ce N ième refus d’une marche pour attirer l’attention de tous les Ivoiriens, grands et petits confondus et de dénoncer une côte d’Ivoire de l’injustice, de la pauvreté, de la violence, du chômage et de l’absence de prise en charge médicale ? Certaines voix affirment même que ce serait sa grande amie Anne Ouletto qui serait à l’origine de ces interdictions de manifester !
Décidément la comédie politique ivoirienne, version grosse farce macabre a encore de beaux jours devant elle! La blonde actrice, à l’allure de  Walkyrie, dans son message larmoyant, saura-t-elle faire diversion aujourd’hui et demain, en serrant sur sa poitrine non plus des enfants, -ils sont morts-, mais des parents inconsolables et traumatisés et en leur remettant non pas un chèque de micro crédit au macro remboursement, mais la promesse d’une indemnisation financière qui couvrira ou peut-être pas les obsèques. Et cette promesse reste toujours hypothétique, car si on prend la liste des Ivoiriens « pro-Gbagbo », promis au dégel de leurs avoirs, il semble bien que ce dégel, non amorcé soit en passe de se solidifier encore, le journaliste Paul Dokoui n’a-t-il pas affirmé hier qu’il n’avait encore rien remarqué du dégel de ses avoirs, une semaine après le déblocage des comptes ?
C’est normal, me direz-vous puisque les regards de nos décideurs sont encore et toujours braqués sur une France hivernale, qui subit la neige, le froid et le verglas. Mais attention, même à des milliers de kilomètres de la métropole, tous les dérapages ivoiriens ne seront peut-être pas contrôlés. Il faudrait bien que le gouvernement cesse de prendre les ivoiriens dans la peine et la douleur pour d’éternels moutons du sacrifice. Trop c’est trop !
Shlomit Abel, 28 janvier 2014

Une tentative d'enlèvement qui échoue

A l'instant, juste avant le commissariat du 9ème arrondissement de Marcory, vers Gmc Marcory

2 enfants d'environ une dizaine d’années, voire moins, en pleurs à l'arrière d'une voiture faisant de grands gestes de la main (la vitre arrière n'était heureusement pas entièrement montée,) demandant de l'aide et criant que le conducteur n'étaient pas leur père. 

Les passants vite alertés ont bloqués la voiture et fais signe à des policiers qui ont arrêté l'homme. Pendant que les enfants interrogés disaient qu'ils ne le connaissaient pas et que ce n'était pas leur père, le monsieur affirmait le contraire. L'enfant a donné le numéro de son père qu'il connaissait, afin qu'il soit prévenu. Un passant a identifié les enfants comme étant élèves d'une école primaire voisine et confirmé que le conducteur n'était pas le père des enfants. 

Attroupement devant le commissariat. 

Au moment où je partais il y a des gars torses nus en boule et machettes à la main qui arrivaient. 

Les amis cette affaire d'enlèvement d'enfants là, c est pas du jeu. Protégeons et sensibilisons les.



1 million de FCFA pour indemniser les parents....
21 enfants kidnappés , torturés, dépecés et découpés à la machette, pour des rituels sataniques. Rien n'est fait pour enrayer ce phénomène qui traumatise la société.
En guise de réponse à l'attente des parents et de la société , voilà un gouvernement qui refuse de prendre ses responsabilités, en ne limogeant pas son ministre de l'intérieur et son Directeur de la police nationale. Incapable d'assurer la sécurité des citoyens encore moins celle des enfants. Pour ce faire, il est beaucoup plus simple d'octroyer de l'argent aux parents victimes de ces crimes horribles et crapuleux, afin de cacher cette incapacité notoire et insouciante. 
Le prix de la vie de nos enfants, c'est 1million de FCFA en Cote d'Ivoire. Quelle insulte et dégradante morali, une infamie tout simplement.Woodji LeliondeGahoulou

ENLÈVEMENTS D'ENFANTS EN COTE D'IVOIRE

COULIBALY DRISSA arrêté pour avoir tenté d'égorger deux enfants DÉCLARE: '' J'ai déjà tué trois enfants. Il me fallait deux autres victimes pour atteindre cinq. C'est mon dieu qui m'a envoyé pour tuer ces enfants. Mon dieu m'a dit que je serai le roi de la Côte d'Ivoire...Que j'aurai beaucoup d'argent et que je vais dominer le monde. 

( Soir Info) Via First magazine.
Voici le visage d'un égorgeur d'enfants un certain Coulibaly Drissa 39 ans actuellement aux arrêtes au commissariat du 17e à Yopougon.
L'enfant à côté c'est celui qu'il tentait d'égorger sauvé par un autre enfant lui aussi blessé au doigts.

POURQUOI ASSISTEZ-VOUS AU MASSACRE DES ENFANTS IVOIRIENS SANS RÉAGIR ? AVEZ-VOUS UN DÉSIR DE DEVENIR DIEU AVEC LES SACRIFICES HUMAINS D’ENFANTS EN CÔTE D'IVOIRE ?
https://www.facebook.com/maitrenamoryfatogoma.dosso/posts/10152765392373541?pnref=story
Je viens de lire encore ce matin le récit foudroyant d’un père de famille enlevé très tôt ce matin à Yopougon, criant au secours et appelant à l’aide devant les premières femmes au marché qui étaient médusées et complètement impuissantes, ne pouvant l’aider. Ce père de famille se rendait à son lieu de travail quand il a été accosté et forcé dans une 4X4 aux vitres teintées pendant qu’il criait qu’il a une femme et des enfants par les nouveaux anges de la mort qui ont pris en otage le Sud de la Côte d’Ivoire et ont remplacé la rébellion d’Alassane Ouattara pour continuer à terroriser le Sud. Ce pauvre père de famille a été retrouvé quelques heures plus tard mort et dépecé comme du bétail avec des membres et des organes en moins. Lire cette histoire m’a déchiré le cœur.

Comme si cela n’était pas suffisant, il y a eu aussi un autre cas au Plateau Dokui ; une jeune fille retrouvée morte, elle aussi dépecée comme du bétail, avec des organes en moins. Ainsi de suite, dans chaque commune il y a presqu’un récit similaire quasi quotidiennement depuis un bon moment. La psychose a gagné la capitale, et le reste des régions du Sud du pays. C’est comme si la guerre et la rébellion n’étaient jamais fini. Ouattara a eu enfin ce qu’il voulait, mais les tueries continuent. Et les victimes sont toujours les mêmes, les gens du sud. Ils ont fait 10 ans de guerre et de rebellions, ils ont massacré des milliers d’innocents, quel pouvoir cherchent-ils encore en sacrifiant les enfants des gens ??? C’est une question de taille et on aimerait bien avoir une réponse. Ouattara cherche quel pouvoir encore ?? Il veut être Dieu ?

Ce régime vous a massacrés pendant 10 ans pour accéder au pouvoir. Une fois au pouvoir, les tueries ne se sont pas arrêtées. Si ce n’est pas un FRCI qui tire sur quelqu’un ici à Abidjan, c’est un dozo qui abat des villageois pour prendre leurs plantations. Ou un burkinabé dans le Mont Péko qui tue des ivoiriens pour arracher leurs terres. Sinon c’est un brouteur qui enlève un ou des enfants là-bas, quelque part dans un quartier ou une commune d’Abidjan pour des rituels de sacrifices humains. Le Président Bédié et tous les alliés de Ouattara seront comptables des crimes et dérives de son régime le moment venu. Ils devront répondre au même titre que lui pour tous les crimes et assassinats. Le RDR répondra assurément.Aucun régime n’est éternel et le jour du jugement arrivera tôt ou tard comme avec le tristement célèbre Augusto Pinochet et bien d’autres ; tous les alliés de Ouattara devront répondre pour les enfants enlevés, tués et mutilés sous ce régime. En attendant, la question demeure et elle reste posée : en faisant enlever, tuer et mutiler des enfants, adolescents et adultes innocents pour des rituels de sacrifices humains, Ouattara et le RDR cherchent quoi encore comme pouvoir ??? Ils ont déjà tous les pouvoirs en Côte d’Ivoire. Il n’y a même plus d’opposition ; l’opposition n’existe que de nom. Ils ont utilisé leur justice pour casser et briser l’opposition en lui dictant qui doit être son chef. 

La Côte d’Ivoire doit être le SEUL et UNIQUE pays au monde où la justice se mêle de « la cuisine interne » de l’unique parti d’opposition et lui dicte qui peut et qui ne peut pas être son président. C’est un évènement sans précédent dans le monde ; ça donne froid dans le dos quand on pense que ce type a pris les armes et massacré des milliers d’innocents pendant dix ans avec l’aide de l’ONU et la France pour, dit-il, apporter la démocratie en Côte d’Ivoire. Pour ceux qui doutaient encore, c’est bien la preuve ultime, incontestable et indéniable de ce que Alassane Ouattara est un TYRAN pur et dur qui ne veut entendre aucun son discordant. Vous avez muselé tout le monde. Personne ne parle, tout le monde a peur. Alors les sacrifices humains, c’est pourquoi ? Vous voulez devenir Dieu ??? Ou bien Jean-Paul Sartre a-t-il vraiment raison quand il soutient que « l’homme est fondamentalement désir d’être Dieu ». Sartre parlait-il d’Alassane Ouattara ? Simone Veil serait foudroyée et en aurait le cœur meurtri de la pensée unique imposée en Côte d’Ivoire par la force des armes. 

Vous voulez donc être Dieu certainement parce-que vous avez déjà TOUS les pouvoirs dans le pays. Votre ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko n’a jamais entendu parler des droits de l’homme ; il a droit de vie et de mort sur toutes les personnes qu’il arrête. Et il exerce volontiers ce droit car tous ses détenus reviennent des prisons morts, mourants, traumatisés, physiquement ou moralement éprouvés et brisés, ou sévèrement mutilés, diminués, inaptes et handicapés à force de tortures, de traitements cruels, inhumains, inhabituels et rares de par leur caractère violent. Alassane Dramane Ouattara a-t-il un désir de devenir Dieu ? La question mérite d’être posée car la pratique des dictateurs qui veulent devenir Dieu lui-même n’est pas rare, ni en Afrique, ni dans le monde. En Afrique on peut aisément citer les cas de Mobutu et Bokassa. Pourquoi faites-vous tuer les enfants des gens ? Et pourquoi assistez-vous à ce phénomène odieux sans réagir ? 

Hamed Bakayoko doit un jour répondre devant une instance internationale des nombreuses accusations de violations massives des droits de l’homme. Nous y veillerons le moment venu. Les crimes en Côte d’Ivoire ne doivent pas rester impunis et tous les criminels doivent être poursuivis par TOUTES LES NATIONS comme au Rwanda, en RDC et ailleurs en Afrique après la fin de ce régime. 

Maintenant les ravisseurs et tueurs d’enfants ont pris du cran, un véritable zèle qui ne dit pas son nom. Ils ne se cachent pas, ils opèrent à découvert et à visage découvert, en plein air, devant des témoins, en toute confiance, de jour comme de nuit. Ils enlèvent enfants, adultes, hommes et femmes. Et ils ne sont guère inquiets encore moins inquiétés. La police ne réagit pas, le gouvernement ne réagit pas, Hamed Bakayoko le superflic et lieutenant Colombo qui est d’ordinaire si rapide à mener et boucler des enquêtes pour arrêter les opposants politiques et les jeter en prison en violant leurs droits élémentaires, et sans égard pour les droits de la défense, est soudain devenu muet. 
Quand Hamed Bakayoko jette un opposant politique en prison et que son avocat vient se plaindre du non-respect des lois et règles procédurales, il jette l’avocat lui-même en prison. Après il jette l’avocat de l’avocat en prison. L’avocat de Simone Gbagbo en sait quelque chose, ayant lui-même été jeté en prison dans l’exercice de son travail. Mais voici exactement ce qui arrive dans un pays quand une rébellion arrive au pouvoir par les armes avec l’aide militaire de l’ONU et d’anciennes puissances négrières et coloniales. Et qu’on met un loubard à la tête du ministère de l’intérieur qui ne sait rien du droit et d’une société de droit. Personne ne pourra JAMAIS nous convaincre que l’ONU travaille à l’émancipation de l’Afrique. Ce sont des contes de fée pour nourrissons et allez les raconter dans les maternelles et jardins d’enfants. 
L’ONU a simplement remplacé les navires négriers et elle joue exactement le même rôle qu’eux. Nous en savons quelque chose en Côte d’Ivoire, et nous en payons le prix fort avec ce régime au pouvoir. Aujourd’hui ce sont les bébés et enfants ivoiriens qui sont leurs cibles pour des rituels de sacrifices humains, après dix ans de massacres impitoyables des parents, des populations du Sud par celles du Nord, avec le soutien militaire de l’ONU et les puissances négrières – le même schéma classique comme ça se passe en ce moment au Nigeria et au Cameroun. Toujours le Nord contre le Sud, avec l’aide, le soutien actif, et la bénédiction de l’ONU et ses mandataires et commanditaires occidentaux. 

Allez voir sur les réseaux sociaux sur Internet les images choquantes et insupportables des enfants et adolescents ivoiriens enlevés en Côte d’Ivoire, retrouvés après morts par leurs parents effondrés, tous avec des corps mutilés et des organes emportés. C’est RÉVOLTANT ! Alors nous posons la question, c’est quoi le but final en Côte d’Ivoire ? Les sacrifices humains visent quel ou quels objectif(s) ? Les pouvoirs de Ouattara ne sont-ils pas assez ? Il n’a plus d’opposition ou opposants. Tous les opposants sont morts, en exil, en prison ou vivent dans la peur. Ouattara aspire-t-il devenir Dieu ??? Son ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko torture et électrocute les opposants par les testicules quand il les arrête. Et comme personne n’a envie de se faire électrocuter atrocement et inhumainement par les testicules par un régime sanguinaire, tout le monde regarde Ouattara bouche bée. Il faut donc arrêter de sacrifier les enfants de Côte d’Ivoire, nos enfants, l’avenir de ce pays. Nous interpelons ici le régime de monsieur Alassane Ouattara, ses parrains occidentaux, l’ONU, la communauté internationale et toutes les ONG et organisations de défense des droits de l’homme. 

Le rigolo et plaisantin Gnénéma Coulibaly justicier tous azimuts de Ouattara qui affiche tant de fierté à enfermer même le chauffeur et le cuisinier de LG ne trouve pas ici cause de s’indigner du meurtre continu des enfants du Sud par des ravisseurs protégés par un régime Nordiste psychopathe et assoiffé de sang comme un vampire. Aucune mesure spéciale pour combattre le phénomène, partout c’est silence radio. L’État n’en parle même pas. Dominique Ouattara croit pouvoir nous tromper ou nous émouvoir en versant des larmes de crocodile, feignant de l’indignation et vomissant des discours hypocrites alors qu’elle est à la base de tous les malheurs qui arrivent à ce pays et le frappent assidument. 

Venue de sa France natale misérable comme un rat d’église à l’instar de tous les colons, à la sueur de ses blondes fesses qui émerveillaient les patrons nègres, elle a parcouru tout l’appareil étatique ivoirien jusqu’au sommet pour devenir insolemment riche et aisée. Et elle a gravi tous les échelons du pouvoir. Dans son parcours et sur son chemin, elle a versé du sang nègre et laissé des tonnes d’amants morts dans des conditions aussi intrigantes et mystérieuses les unes que les autres. Ils étaient tous des personnalités à des postes stratégiques en Côte d’Ivoire ou en Afrique – l’opinion se demande encore et toujours de quoi est réellement mort le Président Houphouët-Boigny et si ce couple apocalyptique n’est pas à la base de sa mort. 

Dominique fait partie des gens qui ont poussé Alassane Ouattara à prendre les armes pour massacrer les ivoiriens du Sud et brûler la Côte d’Ivoire pour enfin contrôler la caisse et les ressources. Plusieurs lui attribuent la célèbre phrase : « Même s’il doit y avoir cent mille morts, nous prendrons le pouvoir ». Oui c’est en Afrique qu’on vient pour prendre le pouvoir sur les cadavres chauds de cent mille innocents. Dans son pays à elle, ce n’est pas possible. Dominique Folleroux-Vamoussa-Bamba-Ouattara, entre autres noms qu’elle a portés et dont elle fut veuve, est une femme TRÈS DANGEREUSE. Ne vous laissez guère distraire ou émouvoir par les bonbons et cadeaux qu’elle distribue aujourd’hui dans les orphelinats. C’est elle et son acolyte d’époux qui ont rendu ces pauvres enfants orphelins. 

Adolf Hitler aussi aimait les enfants et il visitait régulièrement les endroits où il y avait des enfants ; c’est caractéristique des monstres et psychopathes pour tromper la vigilance des populations naïves. C’est un trait de caractère typique et commun aux fous qui arrivent au pouvoir de façon non-conventionnelle. C’est une façon de tromper sur leur vraie nature. Dominique partage l’argent et fait des cadeaux depuis qu’ils ont pris enfin le pouvoir dans le sang en Avril 2011. Qu’est-ce qui l’empêchait d’être si généreuse avant qu’ils ne prissent le pouvoir en 2011 ??? Ou bien on se découvre subitement une âme généreuse seulement une fois qu’on est au pouvoir ? 

Elle fait dons et prêts aux ivoiriens de leur propre argent dérobé illégalement des caisses de l’État pendant que les masses souffrent, et elle fait croire à des dons personnels et une quelconque magnanimité désintéressée. Ce qui est totalement faux. Pendant ce temps, son malfrat d’époux ne fout rien, il ne travaille pas, les ivoiriens vivent dans la misère, une grande misère au point où l’ONU et la Banque Mondiale en ont parlé publiquement. Ouattara passe son temps à inaugurer les projets de ses prédécesseurs dont les financements étaient déjà conclus et bouclés, les faisant passer pour les siens. Il endette sauvagement et irresponsablement le pays, mais personne ne voit l’argent ; tout le monde vit dans la misère sauf les partisans de Ouattara. Puis il voyage indécemment et baguenaude sans but à travers l’univers aux frais de la Côte d’Ivoire. C’est un véritable couple de business à la tête de la Côte d’Ivoire. Pour le plus grand malheur des ivoiriens. Par contre cette dame Dominique est une véritable NAZIE, avide et cupide, un personnage froid, sans cœur. Un personnage AFFREUX et MONSTRUEUX que les journaux de Ouattara consacrent tous les jours des Unes à présenter comme une colombe. Ne vous laissez pas abuser ; c’est un faucon de la pire espèce. Elle est le portrait caractériel craché des négriers, ces européens qui venaient ramasser les noirs en Afrique pour aller les vendre dans le nouveau monde et s’enrichir. Son fils et toute sa famille sont impliqués dans le pillage des ressources ivoiriennes. En pleine crise postélectorale, pendant que l’armée de son pays la France bombardait la Côte d’Ivoire, la société de négoces de son fils était occupée à voler et faire sortir notre cacao du port d’Abidjan sans payer. Ses larmes de crocodiles sur nos enfants ne nous intéressent pas ; arrêtez tout simplement d’enlever ou faire enlever et assassiner les enfants ivoiriens. 

En un mot comme en mille, Ouattara a pris le pouvoir mais vous continuez à mourir comme des chiens. Le RDR continue les sacrifices humains. Et Ouattara n’a que faire de vos pleurnichements. Il passe son temps à voyager à travers le monde avec l’argent et les ressources de la Côte d’Ivoire. 

Le phénomène d’enlèvements d’enfants ou sacrifices humains n’est pas nouveau en Côte d’Ivoire certes. Mais il n’a JAMAIS atteint les proportions actuelles, pas même le centième des proportions actuelles où c’est devenu un phénomène quotidien … plusieurs morts par jour et personne ne réagit. Avant ce régime criminel et génocidaire de Ouattara et son RDR, on entendait parler de cas isolés d’enlèvements d’enfants çà et là. C’était souvent difficile à vérifier, il n’y avait jamais de témoin, et il n’y avait même pas de preuves. C’était souvent des ragots pour semer la psychose dans la population. Mais aujourd’hui, les enlèvements d’enfants et de personnes innocentes surviennent au quotidien. Les images et vidéos-preuves sont nombreuses. Il y a des témoins. Les familles des victimes témoignent dans les journaux. Elles passent même à la télévision nationale d’Alassane Ouattara pour raconter comment leurs enfants ont été enlevés, tués, mutilés et dans quel état elles ont retrouvé les corps frêles de ces malheureux enfants avec des membres et des organes emportés. 

Populations ivoiriennes, mères ivoiriennes, pères ivoiriens, allez-vous continuer à crier « oh Seigneur ! », mourir et regarder mourir chaque jour comme des chiens impurs votre progéniture qui est votre postérité selon les saintes écritures ??? Ou allez-vous vous RÉVOLTER, sortir massivement et CONFRONTER CE RÉGIME CRIMINEL QUI SÈME MORT ET DÉSOLATION DANS LE PAYS DEPUIS PLUS D’UNE DÉCENNIE.


UNE RÉVOLTE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI JUSTIFIÉE -- 

Si les enlèvements et assassinats assortis de mutilation des corps de vos enfants ne sont pas une cause suffisante, qu’est-ce que ce régime doit vous faire pour que vous vous révoltiez ??? 
Maitre Namory F. Dosso 
Email : Maitre.Dosso.MD@gmail.com 
Mercredi 28 Janvier 2015


28/01/2015

Les ivoiriens sont fatigués de vos publicités pompeuses d'émergence illusionniste, travaillez à la sécurité du peuple ivoirien, sinon dégagez !!!


Aucun des présumés kidnappeurs d'enfants n'a été appréhendé par la police. Ceux qui sont derrière les barreaux ont été mis hors d'état de nuire grâce à la vigilance de la population. Que font les autorités ? On autorise des marches charlie et on interdit aux mamans de crier leur désarroi face à l'incurie de nos gouvernants. Y-a-t-il un parti politique qui a fait ne serait ce qu'une déclaration pour dénoncer cette insécurité ?
On ne peut pas manger, on ne peut pas se soigner, nos enfants se font enlever et tuer impunément et le gouvernement parle de croissance. On nous parle de pont, d'éléphants qui jouent... Pffff
Galebahi Baroan

4 tueurs d'enfants arrêtés en trois jours .or donc on pouvait les arrêter et on les a laissé assassiner une vingtaine d'enfants. Comme ce n'est pas vos enfants qui sont concernés vous ne pouvez pas réagir tant qu'on ne vous met pas la pression . 
Que vaut la vie d'un pauvre sous Ouattara ? Pffffffff


aidez nous a retrouver ses parents
partager cette photo au maximum
si vous le reconnaissez appelez-nous au 07 42 79 17


Puisque Anne Ouletto serait à l'origine de l'annulation de la marche, voyons ce que décidera sa collègue ministre Kandia Kamara pour endiguer cette fronde des parents...
Oui notre manifestation de protestation de ce matin contre les enlèvements d'enfants a été annulée .
Ne me demandez pas pourquoi,on me dit "annulée par décision ministérielle". Voyez vous, la première manifestation était une marche qui devrait avoir lieu le 21 janvier n'avait pas été autorisée parce que dit -on, les manifestations publiques seraient interdites. lolllll, pourtant la manifestation de "je suis Charlie " au plateau a été autorisée. Dites moi en quoi la manif de "je suis Charlie " est plus importante que notre manifestation???
Oui je viens de comprendre,vous ne vous sentez pas concernés par ces enlèvements, vos enfants sont tous en Europe,ceux qui sont avec vous dans vos châteaux et que vous transportez avec vos grosses voitures sous escorte, sont vos neveux et nièces. 
Merci de nous rappeler notre pauvreté..
Vous étiez là, tapis dans un silence coupable, il aurait fallu que nous activions les réseaux sociaux pour crier notre indignation avant que vous ne vous n 'interveniez à la télé pour raconter " que jusqu à ce jours,nous avons enregistré 21 enlèvements d'enfants et seulement 1 a été retrouvé vivant 
" ah ah ah donc vous saviez qu'on enlevait nos enfants ????
et vous êtes restés muets tout ce temps ????
Comme solution,vous nous donnez un numéro vert sur lequel appeler,lollllll le 116 qu'on doit appeler c'est pour quoi au juste?
dans le mois de décembre ,un homme s'est noyé à Bassam,nous avions appelé les pompiers à 10h, ils sont arrivés à 15 h ,au finish il y a eu 3 morts parce que les 2 volontaires qui sont allés en sauvetage ont été aussi emportés par la mer. 
Juste vous dire que nous savions que vous ne pourriez pas faire grande chose pour nous, mais peut être ensemble vous et nous, nous pourrons venir à bout de ce phénomène . Vous voulez nous emmener à choisir entre notre boulot et nos enfants .Parce que ce sera difficile de garder nos boulots si nous devons accompagner et récupérer nos enfants chaque jours à l’école.
En attendant que vous vous intéressiez véritablement à ce fléau traumatisant pour nous, je crois que je vais retirer mon bébé de l’école. De toutes façon pour faire des études,il faut être vivant !!! je le veux saint et sauf à mes côtés ce petit gars , donc plus d’école pour lui jusqu'à nouvel ordre ; je vous attend donc avec votre affaire d'école obligatoire !
PS; ce n'est pas un poste politique , DONC gare au macrocéphale qui viendra e livrer en pâture .
Je lance donc l'opération retrait de nos enfants des écoles pour une semaine car pour aller à l'école il faut être vivant.
Donc comme les autorités ne peuvent rien faire pour nous, par des décisions qui vont dans l'intérêt du peuple,
J’appelle chaque citoyen à être responsable car cela n'arrive pas qu'aux autres.
Soyons nos propres policiers car les autorités viennent de montrer qu'ils sont par là pour nous.
Emmanuel Nathan

Encore des morts et disparus...
Encore un enfant enlevé 
AKA CHANCE EZECHIEL 7ans en classe de CP2 a disparu hier mardi 27 janvier 2015 aux environs de 11 heures à Locodjro (Attécoubé).
Aidons sa mère en larmes à le retrouver.FIRST Magazine
Une jeune fille trouvée morte dans un dépôt d'orduresAbidjan:

La psychose des enlèvements et des sacrifices humains gagne la capitale ivoirienne depuis quelques semaines. Après les enlèvements de plusieurs enfants, c’est le corps d’une femme qui a été retrouvé ce matin dans un bas-fond au Plateau Dokui.
La vigilance doit être de mise car plusieurs personnes ont été interpellé cette semaine et elles ont reconnu qu’elles étaient en mission pour ramener certaines parties du corps humain à des féticheurs pour des sacrifices rituels. 
une jeune fille de 17 ans aussi a disparu, y aurait-il un lien?
En attendant un autre brouteur, assassin présumé a été arrêté à Attékoubé. Cette facilité avec laquelle ils se font prendre, me donne l'impression que bientôt on aura plus d'assassins que d'enfants manquant à l'appel. Aurons la période "assassins" après la période longue des "faiseurs de coup d'état" ? 
Shlomit


Marius Disra24 janvier
URGENT ! URGENT ! URGENT !C'Est une famille inconsolable que nous avons eu droit de rencontrer hier dans les environs de 18 H au quartier SIDECI de YOPOUGON. Deux de ses enfants allés à l'ecole le jeudi matin à 8 Heures ne sont plus rentrés en famille jusqu'à ce jour. Le phénomène d'enlevement d'enfants prend de l’ampleur de jour en jour et il faut que les ivoiriens soient très prudents en ce qui concerne la sortie de leurs enfants.Car l’émergence du mossi OUATTARA se signale ainsi.

                    


Abidjan (Côte d’Ivoire) - bilan officiel d’enlèvement et de mutilation d’enfants« 25 cas avérés» dont « 5 cas de découvertes d’enfants mutilés et 20 cas de cadavres», a annoncé hier, mercredi 28 janvier 2015, le gouvernement par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko . — avec Djagoyouwle Ogbawoli II.
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